dimanche 9 janvier 2011

Enfance, du CM1 au CM2

Le 17 décembre 2010, je vous ai racontée mon entrée à l'école, avec ma mère, en classe unique à plusieurs niveaux.

En 1991, je changeais d'école avec ma mère. L'école a fermé faute d'inscrit.
Cette fois nous étions à une demi douzaine de kilomètres de la maison.
Ma sœur aînée était entrée au collège et je me retrouvais seule avec ma mère.

De cette époque, j'ai des souvenirs très flous. Sans doute que mon équilibre mental avait commencé à se dégrader d'importance... Peut être aussi que mon manque de relations avec les autres à cette époque là a commencé à marquer ma vie. On ne peut pas dire que j'étais vraiment copine avec les autres enfants. Je les fréquentais, parce qu'il fallait bien, et j'essayais parfois de me gonfler d'importance, sans y parvenir. J'étais souvent malade, aussi.
Là aussi, je voyais le problèmes des autres, les enfants en souffrance... Qu'il s'agisse des enfants du porcher, de la petite fille de la cantinière, de la fille de la femme du boulanger, je voyais les problèmes des autres. Et je continuais de côtoyer ma mère à l'école, mon institutrice à la maison.

J'étais de plus en plus dissipée. En progressant dans les apprentissages, je faisais le tri entre le facile et le trop difficile. Je commençais à me creuser de profondes lacunes, toujours pas résorbées à ce jour.
J'évitais tant que possible d'apprendre mes leçons, m'y prenant la veille pour me mettre en mémoire le poème que je devrais réciter devant toute la classe, exercice que je détestais.
Et je lisais tant que possible, et regardais la télévision tant que je pouvais. Au point que mes parents achetèrent une armoire pour y placer le poste, et l'y enfermer à clé.

Mais en plus d'être devenue tricheuse en classe, j'étais devenue voleuse et je subtilisais la clé du meuble dans le sac de ma mère pour pouvoir regarder la télévision quand elle me ramenait de l'école, avant d'y retourner elle même.
Je n'ai découvert que des années plus tard que les clés du placard de mes parents ouvraient ce meuble TV...

Quand il est devenu évident que je trouvais le moyen d'ouvrir la serrure, ma mère y plaça un cadenas, passé entre deux anneaux vissés dans le bois. Mais une après midi, je fini par trouver la combinaison.

La télévision m'obsédait.
Je n'avais pas d'amis, pas de jeux à partager. Mon seul amis d'enfance avait commencé à se détourner de moi depuis bien longtemps déjà. Je passais toute mon ingéniosité dans l'art de voler les clés, de trouver la bonne combinaison, voire de programmer le magnétoscope pour ne pas louper une émission à laquelle je tenais.

Je faisais du vélo, partais en escapade autour du village, parcourant des kilomètres dans les côtes et descentes, m'inventant des histoires. Je parcourais les bois des coteaux, rêvant de robins des bois pré-pubères, arrachant leur liberté aux adultes, devenant autonomes dans ces bois.

Mais à part cela, il n'y a guère de choses à dire de cette époque.

Mon monde devait être bouleversé avec mon arrivée au collège.

samedi 8 janvier 2011

Ciel...

Il y a des petits plaisirs comme ça dans la vie...
Regarder par sa fenêtre et voir le soleil se lever entre les nuages...



dimanche 2 janvier 2011

Une nouvelle année, une nouvelle maison.

Retour de vacances... Enfin, vacances, c'est vite dit.
En fait retour de signature de l'acte de vente de notre nouvelle maison, dans les Hautes-Pyrénées (pour l'instant nous vivons en Charente). Remise des clés lundi dernier. Dépôt des colis de meubles mardi après midi et livraison du canapé d'angle mercredi matin.
Je devais monter les meubles en deux jours... finalement seul le lit et une demie commode sont achevés*. À charge de revanche... je reviendrais avec une perceuse et un tournevis électrique, et là nous verrons bien qui est la plus forte!
En effet nous avons acheté une salle à manger (table et rallonge, chaises rembourrées, armoire de rangement, étagère, argentier, bahut et banc télé, ainsi qu'un lit bateau sur tiroirs, une commode et une armoire 4 portes) chez un grand marchand de meubles. Des meubles "à monter soi même". Livraison en option. Montage également. Prix de l'un comme de l'autre au meuble, et non en forfait.
On a zappée la livraison du plus gros, y préférant un "kit déménagement", en louant un fourgon 1 euros les 2 heures...
Et on regrette nos choix à plusieurs titres...

D'une part, ces satanés colis étaient super lourds et ça a été crevant de les descendre du camion (et super difficile de garer ledit camion).
Ensuite on s'est donné beaucoup de mal à amener l'armoire à l'étage... car en tout elle pèse 158kg, répartis en 4 colis...
Par ailleurs j'ai mal appréciée la difficulté de montage de la plupart des meubles, et notamment du point de vue de mon piètre outillage...
Pour finir... ben je suis la "bricoleuse" du couple, et donc si moi j'avais une occupation toute cette semaine, mon mari, lui, s'ennuyait comme un rat mort.

Bref, pour faire faire des économies à mon mari (à hauteur de 500euros tout de même), on s'est drôlement compliqués la vie, et on regrette un peu.

Pour couronner le tout, un des radiateurs a grillé, le robinet du lavabo tombe en morceaux, je n'ai pas de rampe de douche (mea culpa, j'avais pas fait gaffe en visitant la maison), je n'ai pas non plus le mode d'emploi du four, et une des portes de chambre (la notre...) ne ferme pas, pour cause de parquet flottant...

Si on ajoute à tout ça mon rhume carabiné, qui a atteint son apogée pour le réveillon du nouvel An, on pourrait considérer que cette première semaine dans notre nouvelle maison a été une sorte de cafouillage généralisé.

Cependant, nous aimons déjà notre nouvelle maison, nos nouveaux voisins, notre nouveau quartier. Et nous avons hâte désormais d'y emménager pour de vrai.



Une armoire 4 portes en kit...
(*une demie commode, c'est quand la commode et les tiroirs sont montés, mais pas vissés ensemble, et qu'on arrive pas à visser les poignées aux tiroirs parce que les trous ne sont pas pré-percés... dur dur avec un simple tournevis et de l'huile de coude...)
Première partie de ma demie-commode
Deuxième partie de ma demie-commode