dimanche 6 février 2011

Soins futurs?

En consultant le site de l'association française des thérapies comportementales et cognitives, ainsi que le site d'Ameli (Assurance Maladie), j'ai trouvée une psychiatre à Tarbes spécialisée en TCC.

Et comble de bonheur, elle exerce en CMP, donc je devrais pouvoir bénéficier d'un suivi approfondi et pluridisciplinaire. En quelque sorte c'est une très bonne nouvelle, mais j'ai été un peu échaudée avec les CMP à l'adolescence. J'en ai fréquenté un "rural", et les professionnels que j'ai vu n'ont pas su voir ma phobie scolaire bien installée, ni mes troubles anxieux généralisés (que j'ai développés dans l'enfance), et encore moins la phobie sociale qui était déjà naissante.

C'est vrai qu'à l'époque je ne savais pas m'exprimer sur le sujet, et je ne me rendais même pas compte que je pratiquais un évitement quasi systématique des situations anxiogènes, je ne me rendais pas non plus compte que c'était totalement anormal d'aller au collège la peur au ventre, d'avoir la diarrhée avant les cours, de ne pas supporter le regard des autres, d'avoir sans arrêt peur d'être jugée, humiliée ou agressée (verbalement surtout), ce besoin d'être la plus discrète possible, de devenir invisible, d'être oubliée.
Je ne me rendais pas compte que c'était bizarre d'avoir encore honte de moi des semaines, des mois voire des années après avoir été "mauvaise" dans une situation donnée (oral, correction d'exercice, rendu de contrôle avec la prof qui passe corriger les fautes de chacun...)...
Je me rendais pas compte que si j'avais pas d'amis, c'était parce que je ne croyais jamais en la sincérité des autres, je restais bloquée dans l'idée qu'ils allaient me faire du mal.

Tout ça, j'ai pas su l'exprimer. J'ai juste montré que j'étais dépressive, et encore, je cachais ce que je jugeais trop "compromettant", comme mon agressivité. Enfin bref, les CMP, ben...

vendredi 4 février 2011

Essayer d'avancer malgré tout...

Je déménage.
J'espère entrer en thérapie après ce grand pas vers l'inconnu.
Mais les psychiatres pratiquant les thérapies comportementales et cognitives ne courent pas les rues et la seule que j'ai trouvée exerce en CHS et je ne suis pas sûre qu'elle puisse me prendre comme patiente.

En ce moment je me sens en état de souffrance.
Ma recherche d'emploi cristallise mes angoisses et mes défaillances.
L'approche du mariage de ma sœur, fin avril, y joue aussi. La perspective d'un rassemblement de plus de 80 personnes, l'idée d'essayer une robe, l'envie de me faire coiffer pour l'occasion (mission impossible, je n'ai jamais mis les pieds dans un salon de coiffure)... Déjà que je ne suis pas à mon aise dans les simples déjeuners en famille, ce mariage est une torture mentale.
Je voudrais aussi perdre du poids, car les 6 kilos que j'ai pris ces 4 dernières années me font souffrir dans ma perception de moi même, mais l'anxiété lutte contre cet objectif.

Je suis tendue en permanence, crispée des orteils jusqu'à la nuque, et mes dents commencent à me faire sérieusement souffrir, à force de les maintenir serrées. Il paraît même que je les fais grincer la nuit.

Mais il faut essayer d'avancer, affronter les difficultés, essayer de chercher un job, me faire ma place dans la vie active, au delà des angoisses.
Vivre.