lundi 29 août 2011

Toujours rien...

Voici 5 mois que nous avons emménagé ici, et toujours rien.

Pas d'activité professionnelle réelle (si on excepte 3 missions d'intérim), pas de formation (je ne remercie pas les lenteurs administratives), et pas de relations humaines non plus.

Sur ce dernier point, je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Je me suis inscrite au site OnVaSortir, mais je suis paralysée devant mon PC dès qu'il s'agit de m'inscrire à la moindre sortie, en me donnant plein de motifs bien pourris ("j'ai pas d'argent", "c'est de l'autre coté de la ville", "j'ai pas d'enfant à promener", "il faut que j'emprunte la voiture de mon mari"), ou moins pourris ("et si j'ai une diarrhée fonctionnelle à cause de ça?", "et si je me sentais mal à l'aise, si je me casse en plein milieu, les gens vont se poser des questions...", "et si j'arrivais pas à bavarder (et dire des trucs intéressants)" etc).
Du coup, je ne fais rien de ce coté là.

Par ailleurs, j'avais fais la connaissance (virtuelle) d'une nana assez sympa, via Doctissimo, mais je n'arrive pas à fixer avec elle un jour pour qu'on se rencontre pour de vrai autour d'un café, toujours paralysée par la peur et par des tas de conneries qui virevoltent dans ma tête. On discute un peu sur facebook, de temps à autre, mais j'ai du mal à demander "et tel jour, tu serais libre?".

Moi je suis libre tout le temps, sauf les vendredi et samedi (weekend en amoureux).

Sauf aussi le 7 septembre à 15h, parce que là, je passe un entretien d'embauche avec une association d'aide aux personnes (gloups). J'espère que ça va marcher, parce que pas de nouvelle session de formation à l'AFPA avant mars 2012 (période à laquelle sera aussi libre la psy qui fait des thérapies comportementales et cognitives au CMP de Tarbes... c'est con, je pourrais même pas y aller!). Mais j'espère aussi être prise par CPM pour un travail d'animatrice sur "Tous au numérique" en novembre...

Mais je m'égare complètement!
Je ne parlais pas de travail, il y a quelques instants, mais de ma vie sociale sous-développée.

En fait, tout ça pour dire qu'en ce moment j'ai la sensation que je suis en train de basculer à nouveau vers une personnalité évitante...

Je ne peux pas dire que je déprime particulièrement, mais je ne peux pas non plus dire que je me réjouis de me voir prendre un si vilain chemin...


jeudi 25 août 2011

Mes cheveux et moi...

Quand j'étais petite (6 ans, je pense), nous sommes allés en vacances en Italie, mes parents, ma sœur et moi... et j'ai vu un jour deux jeunes femmes ayant les cheveux d'une longueur incroyable... aux chevilles! Et ce jour là, j'ai décidé que je ne voudrais plus jamais qu'on me les coupe. Jamais. Ce qui explique en partie que je n'ai mis les cheveux pieds qu'une seule fois dans ma vie dans un salon de coiffure (y'a des lapsus, même à l'écrit, qui sont révélateurs!). L'autre partie de l'explication est donnée sur le blog, bien entendu, c'est duuuuuuuur d'aller chez le coiffeur, ce qui explique que la seule et unique fois où je l'ai fait, c'était avec ma sœur. Passons.

Donc à 6 ans, j'ai décidé que c'était fini, plus de ciseaux, juste moi et mes cheveux. De là, ça a été tresses, tresses et encore tresses, jusqu'à environ 20 ans. Et encore, la tresse "queue de rat", basique, tressée en une seule fois (à la différence de la tresse "paysanne" ou "tomb rider" j'ai de ces références, hein..., qui est tressée dès le haut du crâne, mèche à mèche).

Je ne me suis pas fais de queue de cheval digne de ce nom avant les fameux 20 ans, ou sinon version queue de rat, là aussi (l’élastique à la base du crane, et pas en haut). À la fac, c'est une copine qui m'a fais remarquer que c'était dommage que je me les attache pas comme ça (en queue de cheval), et donc je m'y suis mise. Mais j'avais les cheveux plutôt épais, et j'avais du mal à pas faire de "crapauds", des fichues bosses de cheveux rebelles, et j'étais obligée de me pencher en arrière, voire de m'allonger sur le dos pour réussir à faire un truc qui me convienne. Bof bof. Pourtant c'est devenu une de mes coiffures préférées... mais maintenant, je pense que ça n'était pas une bonne chose (traction sur le cuir chevelu et sur les cheveux, toujours attachés, serrés).

Il faut savoir quelques petites choses sur mes cheveux...
Je suis châtain foncé, mais je me colore les cheveux au hénné "rouge ardent", ce qui me donne une couleur acajou, que je préfère.
J'ai aussi quelques cheveux blancs, surtout sur le haut de la tête, qui se multiplient avec le temps.
Mes cheveux font environ 65 cm... mais en ont fait 80cm à une époque.
À une époque, j'avais les cheveux en dessous des fesses et en étais très fière... aujourd'hui ils descendent au niveau de ma taille (comprendre la partie la plus étroite du corps).
À une époque j'avais les cheveux plutôt épais (mais pas trop)... et aujourd'hui ils sont fins et ça m'inquiète.
Quand j'étais plus jeune, mes cheveux étaient très légèrement ondulés et prenaient très bien les plis des coiffures (tresses, entre autres). Aujourd'hui ils sont plutôt de tendance raide, mais ils font des sortes d'anglaises quand je ne les lave pas trop souvent. J'aimerais assez retrouver le coté ondulé... et me débarrasser du coté raplapla!

Par ailleurs j'ai les cheveux souvent gras, et je pense que j'ai un truc genre eczéma du cuir chevelu (j'ai commencé à en souffrir avant la puberté, ce qui fait que quand j'en avais parlé à ma dermatologue, vers 11-12ans, elle ne m'avait même pas examinée...). Pas vraiment des pellicules, mais pas mal de démangeaisons, en fait.

Quoi dire de plus...

J'essaye de plus en plus de m'occuper des mes cheveux "au naturel", après leur avoir imposé des tas de shampoings peut être décapants, des douches hyper chaudes, des coiffures serrées, des laques pour essayer de donner du volume, et bien entendu (mais tardivement) la torture du sèche cheveux trop chaud.

Malheureusement je ne sais pas trop par quel bout m'y prendre.

Une chose est certaine, je voudrais continuer à avoir les cheveux longs, au naturel (même colorés), et les embellir, car ils ne sont plus ce qu'ils ont été.

dimanche 21 août 2011

Je la veux et je l'aurais...




Source
Presque un mois que je n'ai pas posté... et déjà presque une semaine que la déception m'a frappée. La formation que je visais, que j'espérais bien suivre entre le 05 septembre 2011 et le 09 février 2012 m'est passée sous le nez. À cause des lenteurs administratives et des problèmes de communication entre les services.

J'étais si sereine, ces temps-ci. Toute à la joie savourée de réussir enfin à faire ce que je veux faire depuis si longtemps: enfin, j'avais obtenu de Pôle Emploi d'être positionnée sur la formation d'Assistante de Vie aux Familles de l'AFPA.
Pourtant ça n'avait pas été une mince affaire. En effet, si, dès mon arrivée en Hautes Pyrénées j'avais demandé cette formation (le jour même de mon inscription) il m'a quand même fallut des pieds et des mains pour réussir à l'avoir...

En résumé, le 30 mars, le conseiller qui avait enregistrée mon inscription dans le département m'avait dit de m'adresser directement à l'AFPA (qui, sur son site Internet, indiquait de s'adresser à Pôle Emploi...). Je n'avais pas osé contester, en me disant bêtement que le monsieur en question devait savoir faire son travail, et que sans doute, il savait mieux que moi comment je devais m'y prendre.

J'avais donc contactée l'AFPA, qui m'avait alors confirmé que je devais demander ma pré-inscription... à mon conseiller Pôle Emploi. Mais je n'en avais pas encore, alors je suis allée à mon agence, qui était exceptionnellement fermée. Quand j'y suis retournée, on m'a donné un rendez vous formation... pour le 28 avril, soit déjà plus de quatre semaines de perdues.
Lors de cet entretien, la conseillère m'a demandé d'exprimer mes doutes et comme une abrutie, je lui ai fais confiance. Comment ne pas avoir de doutes, quand, depuis dix ans, j’entends de tous cotés que "je peux faire tellement mieux", et que "c'est tellement dommage, avec une licence de droit", etc...
Résultat de mon honnêteté, la conseillère en question fait le choix de me laisser en stand bye, sans même me pré-inscrire (j'aurais pu me désister, si je ne m'étais pas sentie prête), avant de me rappeler trois semaines plus tard pour me demander pourquoi je n'avais pas voulu m'inscrire (autant vous dire que sur le coup j'ai pensé de bien vilaines choses de la dame, qui avait d'ors et déjà oublié que c'était elle qui m'avait purement et simplement empêchée d'y accéder). Au téléphone, j'insiste sur le fait que c'est elle qui ne me sentais pas prête, mais que cette formation, j'y tiens, que je préfère tenter l'entretien, qu'il se passe mal, mais y être allée, plutôt que d'en être tenue à l'écart.

Ma conseillère m'a donc inscrite au fameux entretien que j'attendais avec impatience en juin, prévu pour le 18 juillet (un délai déjà incroyablement long!)...

Cet entretien se déroule admirablement bien. Le type de l'Equipe d'Orientation Spécialisée a vu que mon projet était solide et m'a positionnée sur la session de septembre.
J'apprends tout de même à cette occasion que ma conseillère reste peu convaincue (au regard des termes qu'elle utilise dans le compte rendu de notre entretien téléphonique de la mi-mai)...
Seule dernière formalité : les places sont financées par le Conseil Régional. Je devais donc attendre d'être contactée par l'AFPA, à qui je devais remettre un dossier contenant entre autre mon CV et ma lettre de motivation (blindée, vous vous en doutez).

Sauf que... au 31 juillet, toujours rien...
Je téléphone le 01 aout... l'AFPA est fermée la première quinzaine d'aout.
Là, je dois avouer que ça commençait à sentir le roussi, mais j'ai voulu y croire jusqu'au bout, jusqu'à mercredi 17 aout.
Là, j'étais bien déçue, et un peu en colère aussi, quand la secrétaire m'a appris que le Conseil Régional avait votés les financements.... les 08 et 12 juillet!
Donc quand j'ai passé mon entretien, c'était déjà fichu.

J'étais donc sereine, épanouie, heureuse. Pendant quelques semaines.
J'étais (et je suis toujours) vraiment confiante pour décrocher ma place.
Mais alors je n'aurais clairement pas dû être confiante dans les rouages de l'administration...

Moralité: je suis totalement libre de déposer ma candidature pour travailler de nouveau avec CMP sur l'opération Tous au numérique... C'est l'avantage d'avoir déménagé d'une région déjà passée à la TNT à une qui va y passer. Or, cette expérience avait vraiment été super, pour moi. J'avais adoré.
Faut continuer à voir en positif!

Ensuite, dès que l'AFPA publie les dates de la session de mars 2012, hop! je harcèle mon conseiller Pôle Emploi pour être positionnée sur la liste d'attente! À priori, ça devrait être vers octobre ou novembre.

Pour finir... malgré mon angoisse de travailler sans être formée (dont j'étais débarrassée quand je pensais vraiment décrocher une place en septembre), je vais candidater à nouveau auprès des associations et organismes d'aide aux personnes.

Cette formation, je veux l'avoir, et je l'aurais!