mardi 15 novembre 2011

Formation, suite


Il y a quelques temps, je vous avais parlé des péripéties relatives à ma demande de formation auprès de l'AFPA. Depuis, j'ai trouvé un travail. D'ailleurs, ça se passe formidablement bien, et j'ai la chance d'avoir affaire à une dame fort sympathique dont la fille, qui habite l'étage de la même maison, était infirmière, et plus précisément cadre enseignante, ce qui fait je suis très bien encadrée. Un chouette commencement donc.

Par ailleurs, début novembre, j'ai envoyée ma candidature électronique à l'AFPA pour la nouvelle session de formation qui débutera... en janvier 2012 (au lieu de mars). À partir de là, les choses n'ont pas traîné, puisque dès le 09 novembre, j'ai reçue une convocation pour la journée d'information et de sélection pour ladite formation, qui se tiendra jeudi prochain (le 17 novembre). On me demande de réserver ma journée et de venir avec mon CV.

Autant vous dire que mon CV est prêt, de même que ma lettre de motivation. Arrangement a également été prit avec mon employeur, puisque je travaille habituellement le jeudi de 10h à midi. En remplacement, je travaillerais demain (mercredi) de 14h30 à 16h30.

Cependant, en parallèle de la réception par voie postale de cette convocation, j'ai reçu par voie électronique un tout autre message :
Nous avons bien reçu votre demande de formation et vous en remercions. 
L’accès aux formations AFPA en région Midi Pyrénées est conditionné par la validation de votre projet de formation par votre référent (conseiller Pôle Emploi, conseiller Mission Locale, conseiller Cap Emploi, etc.),
Nous vous conseillons de vous rapprocher de lui pour donner suite à votre demande.
Il vous aidera à construire votre projet de formation et aura la possibilité de vous informer sur les places disponibles en formation.
Il aura alors la possibilité de nous transmettre votre candidature.

Nous vous informons que cette action fait partie du Programme Régional de Formation Professionnelle financée par le Conseil Régional Midi-Pyrénées. Votre entrée en formation est soumise à l’accord préalable du Bureau Territorial, selon les critères administratifs de votre candidature.
Pour rappel, mon référent n'a pas toute ma confiance... car il s'agit tout de même de la conseillère qui m'avait poussée à lui confier mes doutes lors de notre premier entretien, avant de plus ou moins s'opposer à ma candidature à la formation, puis qui m'avait reproché d'avoir refusé de m'y inscrire, puis qui avait réussit à me donner un rendez-vous avec l'Equipe d'Orientation Spécialisée après la clôture des inscriptions. Autant dire qu'elle n'est pas particulièrement ma copine.

Je lui ai cependant quand même écrit un mail, dans lequel je lui expliquais avoir postulé à la formation, que j'avais reçue une convocation, mais que l'AFPA me demandait tout de même de me rapprocher de mon conseiller. Je lui demandais donc si les démarches effectuées en juillet devaient être renouvelées...
Voici sa réponse :

Je vous conseillerais de vous rapprocher du service orientation qui vous a proposé cette formation.

Je transmet votre mel à une collégue, si vous n'avez pas de nouvelles recontactez moi.
C'est concis au possible. Et je précise que la faute d'orthographe à "collègue" n'est pas de moi.
Bon, le hic, le truc qui m'a superbement énervée hier quand j'ai reçu ce mail, c'est que finalement aucun service d'orientation ne m'a proposé cette formation. J'en ai découvert l'existence il y a de ça un an, quand j'étais encadrée par Manpower Egalité des Chances, dans le cadre de la prestation "Trajectoire Emploi". En gros, c'était la première fois qu'on m'écoutait vraiment quand je disais "oui j'ai une licence de droit, mais non ce n'est pas ce secteur qui m'intéresse". Du coup j'avais réussi à m'affirmer un peu (mais pas tant qu'aujourd'hui... quel chemin parcouru!) et avais même réussi à décrocher une EMT (Evaluation en Milieu de Travail) en maison de retraite (cinq jours de plaisir {professionnel} et de souffrance {psychologique}). Et en parallèle de ça, j'avais cherché les formations pouvant me convenir.
Je ne voulais pas d'une formation trop longue, du style qui se font en deux ans, en écoles et très "scolaires", car mes années de fac avaient été longues et pénibles. Et qui plus est, je souhaitais une formation que je pourrais suivre dans mon nouveau département (car à l'époque, je vivais encore en Charente).
Par mes recherches sur Internet, en recoupant les codes métiers du ROME de Pôle Emploi, j'ai découvert l'emploi d'Assistante de Vie aux Familles, et de là, la certification professionnelle proposée par l'AFPA. Miracle des miracles, cette formation était proposée à Tarbes (alors qu'en Poitou-Charentes, seule l'AFPA de Niort, à plus de 100 km de chez moi la proposait).
Du coup, dès mon inscription à Pôle Emploi, j'avais demandé à être positionnée sur cette formation. Pour me heurter à une quantité invraisemblable de conseillers peu coopératifs voire complètement ignorants (pour ne pas dire incompétents).

Cette formation que je me suis donc proposé à moi même, j'avais bêtement fait confiance à Pôle Emploi pour l'obtenir (au début). D'où ma colère d'hier, et mon angoisse que ces gens là fassent encore capoter l'affaire.

Mais... cette après midi, à 13h30, j'ai reçu un appel charmant, de la part de la fameuse collègue citée dans le mail, qui m'informait que je n'avais pas à retourner devant l'EOS, que mon dossier avait été faxé à l'AFPA de Tarbes, que je n'aurais pas à passer les tests, mais que je devais tout de même aller à la réunion d'information de jeudi (j'y comptais bien!!!). Bref, tout va bien, et cette fois ci, il semblerait que je sois sur la bonne voie.

Je suis enfin contente. Je croise les doigts et touche du bois pour que cette fois ci, je l'ai cette formation !

Y'a pas de raison.

Spécial dédicace à ♥La Fée Gwendy♥ et toutes mes "compatissures" pour ses propres déboires avec Pôle Emploi.

jeudi 10 novembre 2011

Partie dans le vent de novembre...

La dernière fois que je l'ai vue, elle s'agrippait à la vie comme aux barrières de son lit. Elle avait manifesté de la joie en nous voyant, mais s'était vite abîmée dans sa survie, essayant de tenir éloignée la douleur de son corps, l'effaçant dans le sommeil. Plusieurs fois elle nous avait exhortés à partir, en nous disant simplement "vous reviendrez". Quelque part, je la voyais petite fille, agrippée à une barrière toute autre, dans un pré, aux prise d'un vent de novembre plus fort qu'elle. Je ne sais d'où cette image me venait. Je ne l'ai jamais connue ainsi.

Je me souviens des dimanches heureux passés là-bas, chez elle, chez eux... Les dimanches d'hiver où nous allions déjeuner avec mes parents, d'un lapin sauté, d'une pâtisserie de fête qu'elle achetait exprès, alors que son diabète l'empêchait déjà d'y gouter. Au gouter, on prenait une tisane de verveine avec un peu de miel, et des framboises décongelées, avec des petits gâteaux. L'arôme des fruits cueillis au cœur de la saison, mélangé aux Pépitos et aux Petits Cœurs.
Des souvenirs à la pelle... les vacances là bas, en Charente, chez mes grands-parents. On allait ramasser les œufs au poulailler, ramasser des framboises, des figues, des noix, des grenades, selon la saison. On montait dans le grenier du garage avec ma sœur et on se jetait dans les tas de paille. On jouait au croquet dans le jardin. On préparait des flans en sachet dans des petits ramequins blancs qui sont imprimés dans ma mémoire. On soignait les lapins.
Oui des souvenirs à la pelle.

Et une affection grandissante entre ma grand-mère et moi, en 2003, quand grand-père est partit avant elle. Je me suis occupée d'elle, et de là est né mon besoin d'aider les autres, de travailler auprès des personnes âgées. Grâce à elle j'ai découvert en moi cette patience et cette empathie qui me font désirer d'exercer ce métier tourné vers les autres.

Au fil des ans, elle m'a vue aller mieux, sortir de ma dépression, et elle a su voir le rôle que tenait mon mari dans cette transformation. Elle l'a aimé, dès le premier jour. Nous étions ses enfants. Elle nous aimait. Nous l'aimions.

Elle va me manquer très fort.

mardi 1 novembre 2011

Ciel du 31 octobre 2011

Parce qu'il y a des jours où la douceur est là haut, avec son bleu pastel et ses traînées de coton vaporeux... C'était hier matin.