dimanche 22 décembre 2013

Une araignée au plafond

J'ai une araignée au plafond.
Pas une grosse grosse.
Mais elle fait des siennes assez souvent pour que je le sente (d'ailleurs elle doit me foutre le foutoir là dedans, vu les mal de crâne que je me tape à longueur de temps!).
J'ai une araignée au plafond, et pour que les gens comprennent que c'est bien un trait d'humour de ma part pour décrire mes multiples maux psychiques, je lui ai tiré le portrait.
Des fois elle est morte de trouille et ça me fait trembler de partout, ça me donne des frissons et même je claque des dents...
Des fois, ça va tellement bien qu'elle met la musique à fond et se la joue "I believe I can fly... I believe I can touch the sky"...
 Le truc c'est que ça dure pô...
 Mouais... n'est-il pas?
Par bonheur, elle rebondit vers un enthousiasme plus vif!
...Mais...
Des fois ben...
Mais surtout surtout, mon araignée au plafond elle est souvent comme ça, là, dessous, et c'est comme ça que je la préfère!!!
Vouala!!!


mercredi 18 décembre 2013

Ecriture automatique

Il y a des jours comme ça où la tempête dans le crâne est si forte qu'il faut la faire sortir à tout prix, l'éjecter, l'exprimer. Le problème c'est que des fois ça passe par la bouche, ça crie, ça hurle, ou bien c'est posé, stoïque, informe, froid, glacial, fermé. Le genre de choses qui cassent tout sur leur passage. Horreur et désolation.
Alors j'écris, j'écris, j'écris.
Des choses qui sortent toutes seules, jusqu'à ce que la crue se soit tarie et que la tension redescende.

Je ne vais pas bien en ce moment et je retrouve mes plus vilains travers d'avant, de ceux de la fille qui ne savait pas sourire, qui ne savait pas parler.

Pas d'autre moyen d'exister qu'écrire. Mais le clavier, parfois, ça ne s'y prête vraiment pas. J'ai besoin de mon stylo plume à encre noire, du papier ligné, d'aller vite comme ça vient, de sortir ça de moi et de le jeter.

vendredi 6 décembre 2013

MDPH... demande de reconnaissance de mon invalidité psychique

He ben oui.
Voilà, je me suis décidée. Après des années de doute, de lutte contre l'idée d'avoir une étiquette plantée dans le dos, j'ai finie par y arriver. Comme il y a deux ans j'ai fini par accepter les anti-dépresseurs. Comme j'ai fini par admettre que je suis en souffrance au travail, quel que soit le travail. Donc je suis en arrêt maladie jusqu'au 31 décembre.
Et je fais mon dossier MDPH, parce que je n'en peux plus de moi, de mes angoisses, de mes blocages, de mes évitements, tout simplement.