lundi 22 septembre 2014

Crise d'agitation aigüe

C'est une explosion et c'est dévastateur. ça me fauche, me lacère l'intérieur, l'extérieur.
Pour que ça arrive, il faut que je sois déjà dans un état d'anxiété avancé, sans maîtrise, sans possibilité de planche de salut, sans fuite possible. D'un seul coup les conditions globales ne sont plus supportables psychologiquement. La souffrance devient si intense qu'elle explose dans le cerveau, le déconnecte, il ne reste plus que la détresse, dans toute sa nudité, dans toute sa crudité.
On essaie de se défendre, malgré soi, on essaie de fuir, on devient un danger pour les autres et pour soi même.
Ayant encore un peu de maîtrise, c'est pour moi que je suis un danger. Physiquement.
Psychologiquement, il me reste les mots, l'agressivité soudain libérée.

Ce n'est pas une chose qui dure dans le temps.
En revanche c'est intense et très douloureux psychologiquement..
Pour moi, pour mon entourage. Pour toute personne qui s'inquiète pour moi.

"Crise de nerfs". C'est le petit nom qu'on donne à cet événement déchirant dans le langage commun.

J'y ai laissée ma peau.
Pas toute.
Grattage compulsif, brûlure au deuxième degré.


lundi 1 septembre 2014

C'est fait!

Nous revoilà en Charente.
Un déménagement riche en stress en en panique.
Il faut que je me soigne, mon mari aussi, et que nos prises en charges respectives ne se télescopent pas mais s'harmonisent.
Le quartier d'Angoulême?
Ma Campagne.
Résidence ?
Mas de la Pierre Levée.
7ème étage, même...