samedi 30 mai 2015

Vélo, marche, vélo...

Haaaaaaaaaa!
Je me sens bien!

Ce matin, j'ai enfourché mon vélo et parcourues les rues d'Angoulême. Une brocante près du lycée Guez de Balzac. Mais pas assez de liquide sur moi, qui paie presque toujours par carte... Donc une fois ma monture bien attachée, me voici repartie place Francis Louvel, pour retirer une trentaine d'euros (j'avais fais un bref repérage de la brocante). Puis de retourner à celle ci.

Plusieurs tours à pied... Histoire de me faire une idée de ce que je voulais vraiment : des broches, pour fermer mes gilets longs sans boutons... Et trois paires de boucles d'oreilles, plus une (pour ma maman).

Après j'ai traversée la ville jusqu'à la place Victor Hugo et son marché... Discuté avec mon commerçant préféré "gentil et fier de l'être" (comme Le Chat de Geluck l'affirme sur sa balance)... Glané ainsi le vert de plusieurs poireaux, trois poires trop abîmées pour être vendues, un avocat mini...

Puis j'ai enfourché de nouveau mon vélo... Croisé le frère de mon beau frère... Et suis retournée à la brocante... Mais guère de nouveautés à midi.

Sur ce, j'ai de nouveau traversée la ville, suis descendue du plateau et ai commencé à préparer le déjeuner, que je partageais avec ma mère... Salade de concombre et radis et "gâteau" de champignons de Paris.

La suite était moins sport... Aller voir mon mari (avec ma mère), récupérer CD, livres, câble d'appareil photo numérique numérique... 

Ensuite... Un peu de gym ne nuit pas!!!

vendredi 29 mai 2015

Il ne veut pas divorcer...

Tout est dans le titre.

 Soit.

Je suis allée au commissariat central et j'ai fais une main courante.

En résumé, il est écrit que mon mari souffre d'une grave maladie neurodégénérative, qu'il bénéficie de nombreux soins à domicile dont des aides aux repas et de gardes de nuit. Cela dit encore que depuis le début de sa maladie, j'ai vu son état se dégrader et que la situation au domicile est devenue insupportable. Au point que j'ai été hospitalisée 25 jours en clinique psychiatrique, pour épuisement généralisé et dépression. Sortie le 03 avril 2015 de cette structure, il m'a été impossible psychologiquement de réintégrer le domicile conjugal, ne me sentant plus capable de faire face à la situation.

Je voulais engager une mesure de séparation, mais mon époux s'y opposant, j'ai laissé tomber, déjà bien trop enfoncée dans de diverses procédures.

Mes parents ayant eue la chouette idée (et l'opportunité au bon moment) d'acquérir une "résidence secondaire" à Angoulême intramuros, c'est là que je suis hébergée depuis début mai, après une itinérance entre le domicile actuel de mes parents et celui de ma sœur aînée.

Je suis donc bel et bien séparée, après dix ans de vie commune, de doutes, de certitudes, de lâchetés, de crises et de réconciliations.
Je respire ! ! !
Je vis !
Je m'active, je sors, je fais des progrès fulgurants!!!

...
Bien sûr, nous sommes toujours mariés. Mais ce ne sont que des mots sur des papiers.
Bientôt, je serais sous curatelle renforcée (le 21 octobre 2015) et on cessera enfin de me tenir pour responsable de la vie quotidienne de mon mari... d'ailleurs sous sauvegarde de justice depuis le

J'ai longtemps cru que je serais assez forte pour affronter la maladie, mais c'était une illusion.

La fuite est ma planche de salut.