Vocabulaire et liens externes

Phobie Sociale :

La phobie sociale ou anxiété sociale (DSM-IV 300.23) est un trouble de l'anxiété caractérisé par une crainte (appréhension, inconfort émotionnel ou inquiétude) persistante et intense causant une détresse considérable et une capacité diminuée de quelques fonctions dans la vie quotidienne. Elle est causée par la crainte, pour un individu, de se trouver face à une situation sociale durant laquelle il s'expose à une interaction avec d'autres individus.
Les personnes affectées par cette pathologie savent que leurs craintes sont irrationnelles. Pourtant, elles appréhendent énormément les situations dans lesquelles elles sont confrontées au regard des autres. Ainsi elles font tout pour les éviter. Lorsqu'elles sont dans les situations redoutées, les personnes atteintes de phobie sociale ont tendance à croire qu'elles sont jugées négativement. Celles-ci craignent d'être vues comme anxieuses, folles ou stupides. De facto, elles s'isolent. (Source Wikipédia).

Description médicale tirée du DSM-IV :
Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - American Psychiatric Association.
  1. Une peur persistante et intense d'une ou plusieurs situations sociales ou bien de situations de performance durant lesquelles le sujet est en contact avec des gens non familiers ou bien peut être exposé à l'éventuelle observation attentive d'autrui. Le sujet craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.
  2. L'exposition à la situation sociale redoutée provoque de façon quasi systématique une anxiété qui peut prendre la forme d'une Attaque de panique liée à la situation ou bien facilitée par la situation.
  3. Le sujet reconnaît le caractère excessif ou irraisonné de la peur.
  4. Les situations sociales ou de performance sont évitées ou vécues avec une anxiété et une détresse intenses.
  5. L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la souffrance dans la (les) situations(s) sociale(s) ou de performance redoutée(s) perturbent , de façon importante, les habitudes de l'individu, ses activités professionnelles (ou scolaires), ou bien ses activités sociales ou ses relations avec autrui, ou bien le fait d'avoir cette phobie s'accompagne d'un sentiment de souffrance important.
  6. Pour les individus de moins de 18 ans, on ne porte le diagnostic que si la durée est d'au moins 6 mois.
  7. La peur ou le comportement d'évitement n'est pas lié aux effets physiologiques directs d'une substance ni à une affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. le trouble panique avec ou sans agoraphobie).
  8. Si une affection médicale générale ou un autre trouble mental est présent, la peur décrite en 1 est indépendante de ces troubles; par exemple, le sujet ne redoute pas de bégayer, etc.
Les caractéristiques habituelles associées à la phobie sociale comprennent une hypersensibilité à la critique, à une évaluation négative ou au rejet, une faible estime de soi ou des sentiments d'infériorité. Les sujets ayant une phobie sociale craignent souvent une évaluation indirecte par les autres tel que de passer un examen. (Source : phobiesociale.org).

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Troubles anxieux généralisés (TAG) :

Les troubles anxieux généralisés, appelés également TAG se définissent par la survenue d'une inquiétude s'étalant sur une longue période, au minimum six mois, se nourrissant de soucis de la vie quotidienne telle que des ennuis d'argent, professionnels, une santé précaire ou problématique, un relationnel psychoaffectif perturbé avec sa famille ou son entourage immédiat etc. (Source Encyclopédie Vulgaris Médical)

L’anxiété est une émotion souvent ressentie comme désagréable qui correspond à l’attente plus ou moins consciente d’un danger ou d’un problème à venir. L'anxiété est un phénomène normal, présent chez tous les individus. Elle peut cependant prendre un caractère excessif et pathologique dans différentes situations : on parlera alors de troubles anxieux.
Les sujets souffrant de troubles anxieux sont envahis par ce sentiment d'inconfort ou de peur secondaire à une anticipation excessive d'éventuelles difficultés avant même que les problèmes ne soient survenus, ou avant même que le sujet ait repéré précisément ce qu’il redoute.
Les psychiatres parlent parfois de « peur sans objet ».
(Source Anxiété.fr)

Critères de diagnostique :


A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certains nombre d'événements ou d'activités (tel le travail ou les performances scolaires).

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

C. L'anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les six derniers mois). N.B.: Un seul item est requis chez l'enfant.
  • Agitation ou sensation d'être survolté ou à bout,
  • Fatigabilité,
  • Difficulté de concentration ou de mémoire,
  • Irritabilité,
  • Tension musculaire,
  • Perturbation du sommeil (difficultés d'endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
D. L'objet de l'anxiété et des soucis n'est pas limité aux manifestations d'un trouble de l'axe 1, par ex., l'anxiété ou la préoccupation n'est pas celle d'avoir une attaque de panique (comme dans le trouble panique), d'être gêné en public (comme dans la phobie sociale), d'être contaminé (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif), d'être loin de son domicile ou de ses proches (comme dans le trouble anxiété de séparation), de prendre du poids (comme dans l'anorexie mentale), d'avoir de multiples plaintes somatiques (comme dans le trouble somatisation) ou d'avoir une maladie grave (comme dans l'hypocondrie), et l'anxiété et les préoccupations ne surviennent pas exclusivement au cours d'un état de stress post traumatique.

E. L'anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.

F. La perturbation n'est pas due aux effets physiologiques directs d'une substance (par ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d'une affection médicale générale (par ex., hyperthyroïdie) et ne survient pas exclusivement au cours d'un trouble de l'humeur, d'un trouble psychotique ou d'un trouble envahissant du développement.
(Source : Revivre-France).

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Évitement :

Action de se défendre en évitant.
Comportement de défense mis en place pour ne pas se trouver confronté à une situation redoutée. Peut aboutir à une aggravation de l'anxiété et/ou  de la phobie, ainsi qu'à un renforcement des évitements : plus on évite et plus on met en place des stratégies d'évitement, et on finit par les intégrer comme mode de fonctionnement à part entière.

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Interprétations et représentations biaisées du monde, privilégiant systématiquement une vision négative et pessimiste des choses. Ces distorsions sont responsables d'une incapacité à évaluer la réalité de manière positive ou neutre. Le patient qui en souffre ne semble plus capable d'objectivité.

Nicolas Sarrasin écrit à ce propos :
"Généralement, nous pourrions définir les distorsions cognitives comme un traitement incorrect des informations dont nous disposons. Ces pensées tordues nous mènent à des conclusions fausses et négatives dirigées contre nous-mêmes ou contre les autres. Puisque ces conclusions forment nos croyances et puisque nos croyances fondent nos comportements, les conséquences néfastes des distorsions cognitives se ramifient jusque dans les moindres recoins de notre existence.
Les distorsions cognitives sont faciles à commettre. Elles se manifestent habituellement lorsque nos émotions sont sollicitées, pervertissant notre interprétation pour donner un visage faux et désagréable à nos conclusions. Ce type d’erreur commande des comportements extrêmes et impulsifs, bref, le genre de comportements que nous risquons fort de regretter. Notre malheur découle donc très souvent de cette manière erronée d’interpréter les événements.
Par exemple, les distorsions nous font parfois conclure que nous sommes justifiés d’être désagréables avec les autres. Elles nous font aussi croire que nous sommes condamnés au malheur. À cause d’elles, nous espérons que les choses changeront d’elles-mêmes sans avoir à faire quoi que ce soit. Il est pourtant trompeur d’attendre une rétribution pour des souffrances qui, bien souvent, proviennent de notre manière de concevoir la vie." 

Il existe six modèles généraux de distorsions cognitives :
(Source : Prosolva.org)
L’arbitraire : 
Il s’agit de tirer des conclusions sur une situation sans fondements, en fonction de stéréotypes, préjugés, qui sont généralement des prédictions négatives [...].

L’abstraction sélective : 
Elle consiste à isoler une information, un détail négatif, dans une situation, et de considérer que la totalité de la situation est négative [...].

La généralisation excessive : 
Il s’agit de tirer des conclusions générales, de généraliser uniquement par rapport à une situation spécifique [...].

L’amplification et la minimalisation : 
Il s’agit d’une sorte de jugement, qui donne un poids trop important à ce qui est négatif, et qui sous-évalue ce qui est positif [...].


La personnalisation : 
Il s’agit de se sentir systématiquement responsable de tous les événements négatifs [...].
La pensée dichotomique : 
Il s’agit de ne penser qu’en termes de "toujours" ou de "jamais" [...].

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Mécanisme d'auto-défense normal du Moi qui se traduit par la recherche d'une satisfaction (ou d'une affirmation) dans un domaine où celle-ci est accessible, et uniquement pour contrebalancer une insatisfaction ou un échec réel ou ressenti dans un autre domaine. Les effets de la frustration sont, de ce fait, évités partiellement. (Source Dicopsy).

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Expression physique d'une souffrance psychique.
Soma, en grec ancien, désigne le corps. Nous somatisons lorsque nous avons tendance à éprouver ou à exprimer une souffrance physique en réponse à un stress ou un traumatisme psychique. Ce processus est souvent associé à des troubles dépressifs ou anxieux. On parle de maladie psychosomatique lorsqu’une pathologie physiologique semble avoir pour cause un problème psychique. (Source : Psychologies.com)

Les diarrhées fonctionnelles sont une somatisation courante (diarrhées sans cause médicales).

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Crise d'angoisse :

Les crises d’angoisse surviennent généralement chez des personnes fragiles psychiquement, qu’elles soient névrotiques ou psychotiques. [...] Chez les névrotiques, l’angoisse se fixe sur un objet (c’est le cas des phobies, par exemple) pour donner un sens à une menace inconnue et incompréhensible.
Une crise d’angoisse, ce n’est pas une simple anxiété. L’anxiété est une réaction naturelle et normale face à un danger ou une situation de stress.

La crise d’angoisse, elle, peut intervenir sans raison particulière (ainsi qu'en situation de stress, mais de manière totalement disproportionnée) et se caractérise par un malaise généralisé, accompagné de symptômes somatiques : des tachycardies (le cœur qui s’accélère), des douleurs thoraciques, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des sensations de vertige et d’étouffement. Mais, au-delà de tous ces signes qu’envoie le corps, il y a ce sentiment de dépersonnalisation. On a l’impression de devenir fou, le sentiment d’une mort imminente. C’est la crise de panique. Comme un animal affolé, on a envie de fuir ce corps effrayant, envie de fuir l’endroit où se déroule la crise, et envie de fuir le regard des autres. Le corps fait mal. Le corps souffre. L’âme aussi. 
La crise d’angoisse peut durer quelques minutes seulement. Mais elle peut aussi se prolonger plusieurs heures, laissant la personne complètement épuisée. Cette crise survient généralement brutalement, soit dans une situation redoutée, soit à l’improviste. On retrouve souvent les signes suivants : 
  • palpitations, tachycardie,
  • transpiration,
  • tremblements ou secousses musculaires,
  • sensation de souffle coupé, d’étouffement, d’étranglement,
  • douleurs thoraciques,
  • nausées, douleurs abdominales, vomissements,
  • sensation de vertige, de tête vide, impression d’évanouissement,
  • sentiment de dépersonnalisation (comme détaché de soi-même),
  • sentiment de peur intense et inexplicable.  
Les symptômes d’une crise d’angoisse peuvent être très impressionnants. Ils peuvent, parfois, prendre l’aspect d’une vraie crise cardiaque. Il est donc très important, dans les premiers temps, d’éliminer les causes organiques. Pour ne pas risquer de passer à côté d’un problème cardiaque réel. L’arrêt cardiaque, on en meurt. La crise d’angoisse, non !

Les crises d’angoisse peuvent, également, s’exprimer par des troubles digestifs à répétition. Des nausées ou des vomissements. Difficile, alors, de déterminer si le malaise associé à la crise est lié au malaise digestif ou s’il en est la cause. On voit souvent de grands angoissés, consulter différents médecins gastro-entérologues, pendant des années, avant que le diagnostic de l’angoisse ne soit établi.

Lorsque la crise survient, surtout lorsqu’il s’agit d’une des premières crises, il est nécessaire d’aller consulter son médecin rapidement, pour en déterminer l’origine, organique ou psychique. Mais, comme la crise d’angoisse peut revêtir plusieurs formes, le diagnostic est souvent long à affirmer. Et c’est le problème. Le temps de voir qu’il ne s’agit pas d’un problème cardiaque ou digestif (et cela peut prendre plusieurs années), le patient a le temps de se « chroniciser » : les crises deviennent alors de plus en plus fréquentes et la crainte d’une nouvelle crise de panique génère de nouvelles angoisses. C’est le cercle vicieux. Les symptômes mentaux et les symptômes physiques s’aggravent mutuellement. Apparaissent, alors, dans bien des cas, des phobies.

Si la crise survient, par exemple, dans une certaine situation (cinéma, transports, etc.), la personne apprend à éviter cette situation et à la craindre. Si les crises de panique surviennent n’importe où, n’importe quand, l’angoisse devient permanente et la personne se retrouve cloîtrée dans une sorte de prison mentale. Il faut savoir que 20% des personnes atteintes de ce trouble, tentent de mettre fin à leurs jours.
(Source : sante-az.aufeminin.com)

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Dysthymie :

Il s'agit d'un trouble dépressif occasionnant des fluctuations de l'humeur. On en parle aussi lorsqu'on évoque la cyclothymie. Et une certaine confusion a pu exister à l'époque où on parlait encore de "névrose bipolaire".
La dysthymie est un état de tristesse chronique caractérisé par des symptômes de la dépression qui durent plusieurs jours sur une période d'au moins deux ans. Une personne qui souffre de dysthymie présente donc un ou plusieurs symptômes de la dépression sur une période longue et de façon moins sévère. Ainsi, la dysthymie est diagnostiquée lorsque au moins deux des symptômes suivants sont repérés sur d'une durée d'au moins deux ans:

  • état de tristesse permanent
  • troubles de l'appétit (moins manger ou trop manger)
  • troubles du sommeil (insomnies ou sommeil prolongé)
  • baisse du niveau d'énergie, fatigue
  • faible estime de soi
  • être sans espoir
  • sentiment de culpabilité
  • difficultés à se concentrer et à prendre des décisions
  • douleurs chroniques, maux de têtes, problèmes digestifs
  • pensées suicidaires
(source : http://www.depressionnerveuse.fr)

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 Borderline :

En français, on parle "d'état limite". Le trouble de la personnalité borderline est un trouble de l'émotion. Une personne qui souffre de ce type de trouble tend à réagir  plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindre, souvent en se réfugiant dans des attitudes régressives. Les changements d'humeur brusques sont fréquents dans ce type de trouble.

Voici les critères du DSM-IV (1) pour le diagnostic de ce trouble:
Il s'agit d'un mode général d'instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui est présent au début de l'âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
  1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
  2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation
  3. Perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi (ex. retournements brutaux et dramatiques de l'image de soi, avec des bouleversements des objectifs, des valeurs et des désirs professionnels; des changements soudains de d'idées et de projets concernant la carrière, l'identité sexuelle, le type de fréquentations)
  4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex.: dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).
  5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
  6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (ex.: dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
  7. Sentiments chroniques de vide
  8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex.: fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
  9. urvenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

Le diagnostic est porté chez une personne rencontrant au moins 5 de ces manifestations si les symptômes sont sévères et sont présents assez longtemps pour causer une détresse émotionnelle ou des problèmes de fonctionnement dans les relations ou au travail. Des épisodes psychotiques (paranoïa ou perte d'un sens de la réalité) temporaires sont possibles particulièrement lorsque la personne traverse une crise personnelle. Le trouble de personnalité limite (borderline) est souvent accompagné d'autres troubles tels que troubles de l'humeur (dépression, trouble bipolaire), abus de substance, trouble alimentaire (ex. boulimie)...
Les premiers signes du trouble apparaissent généralement à la fin de l'enfance. Il s'agit le plus souvent de comportements impulsifs et imprudents. La prévalence de la personnalité borderline est évaluée à environ 2% de la population générale, à 10% chez les personnes vues en consultation psychiatrique et à environ 20% chez les personnes hospitalisées dans des services de psychiatrie. L'évolution est très variable. Le mode le plus fréquent est celui d'une instabilité chronique au début de l'âge adulte avec des épisodes notables de perte de contrôle des affects et des impulsions ainsi qu'un recours important aux systèmes de soins et de santé mentale. Le risque de suicide est plus important chez le jeune adulte et diminue progressivement avec l'âge. La plupart des personnes deviennent plus stables dans leurs relations et leur travail pendant leur quatrième et cinquième décennies.

Voir aussi la page de synthèse sur le sujet de l'association AAPEL.

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