Ces derniers jours, j'ai été en formation professionnelle. "Droits et devoirs dans l'exercice de son métier". Vendredi, lundi, mardi. Un groupe super, des gens qui partagent visiblement ma conception du métier, du point de vue éthique. C'est un plaisir d'y aller. De vraies vacances.
Je ne me suis pas sentie anxieuse, exception faite d'une légère colique le vendredi matin. Et pourtant...
Mardi, à la fin de la formation, le contrecoup était là. Je pensais en être débarrassée, entre autre grâce à l'antidépresseur. Mais non, il est toujours là. Tout m'est tombé dessus d'un seul coup : les compulsions alimentaires, la fatigue nerveuse de ces 3 jours, les envies de pleurer soudaines et inexpliquées.
J'ai réussi à lutter tant bien que mal contre les premières, mais les deux autres m'ont rétamé.
Cette après midi, mercredi, je suis allée accompagner mon mari pour une sieste dans laquelle je lis habituellement. Sauf que j'ai dormi, cette fois. Trois heures.
Malgré ces effets secondaires, ma foi, je ne renoncerais pour rien au monde aux formations, aux sorties rares mais formidables.
Mardi matin, la neige était là |