samedi 13 mai 2023

Cases et étiquettes

Les cases et les étiquettes, on aime pas toujours trop qu'on nous y place ou qu'on nous les colle.
Par contre ça peut aider de se connaître soi-même. Pour recevoir les meilleurs soins.

Force est de constater que je suis encore en pleine errance diagnostique, même 15 ans après avoir pensé que j'avais enfin compris. À cette époque, il était question de troubles anxieux généralisés, ainsi que de phobie sociale. Alors certes je souffre de troubles anxieux, mais pas tellement de phobie sociale. Je présente également divers troubles des habiletés sociales. Mais surtout je présente une dysthymie, qui est un trouble bipolaire. C'est sans conteste le problème le plus gênant.

En dépit de mon traitement de fond par Paroxétine (un antidépresseur), j'ai encore d'importantes phases... dépressives. C'est embêtant.
Surtout que la plus récente de ces phases dépressives (qui est en cours) dure maintenant depuis plusieurs mois.
Mon traitement a été augmenté, à raison de 50mg/48h (en lieu et place de 20mg/24h), avec toujours du Prazépam 10mg en "si besoin" de manière régulière (une benzodiazépine).

Cet état est en partie en lien avec une conjoncture personnelle complexe.

Mon psychiatre m'accompagne du mieux qu'il peut.
Il m'a suggéré de réfléchir à un traitement par thymorégulateur, ce qui serait en effet une bonne solution, si tant est que nous trouvions une molécule qui me convienne et ne me donne pas trop d'effets secondaires.

Je suis épuisée ces temps ci. Il m'est très difficile d'agir, de sortir, de faire de l'exercice, et ainsi de suite.
Toutefois quand mon amoureux est près de moi, je vais bien. Ce qui prouve qu'il ne s'agit pas réellement d'une dépression, mais d'un trouble de l'humeur.

Au final, je pense qu'il y a de la vérité dans la plupart des diagnostics successifs que j'ai reçu.

Alors mon espoir, c'est d'aller réellement mieux, d'une part... et d'être correctement accompagnée vers l'emploi, ce qui est une de mes priorités, actuellement.

Fatigue, envie de rien et autres maux ordinaires

Il est 9h20 et le ciel est quasi dégagé, le soleil est radieux.
Je me sens épuisée. Vide. Je n'ai envie de rien.
Déjà plusieurs semaines que cet état me poursuit au quotidien.
C'est difficile.
J'ai peu d'envies et pour être claire, la plupart de ces envies, c'est dormir, manger des choses grasses et sucrées et... quoi?
C'est dur.

Mon psychiatre a accepté que j'augmente la paroxétine à hauteur de 50mg/48h.
Mais il m'a surtout proposé d'introduire un thymorégulateur, car la dysthymie y est plus sensible.
On verra ça.

En attendant, je me traîne, quand je ne pleure pas pour un oui ou pour un non.