Ce weekend mes parents sont venus partager quelques flocons de neige avec nous... Il faut dire toute de même que depuis décembre 2010, moment où nous avons achetée la maison, nous n'avions jamais vu neigé. C'est chose faite depuis jeudi dernier.
Ce long weekend froid m'a donné l'occasion, pour la toute première fois de parler avec mes parents de ma maladie. Et au delà de ça, d'évoquer des souvenirs avec eux. Pour découvrir que, même s'ils se sont rendus compte à mon adolescence que je n'allais pas bien, ils sont passés à coté de tas de choses.
Culpabilité des parents de ne pas avoir vu...
Et pourtant "d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été comme ça".
Mon souvenir le plus ancien de ma peur des autres remonte à la maternelle. Je n'avais donc pas plus de quatre ans.
Difficile de parler de tout ça.
Difficile aussi d'entendre que mes distorsions cognitives, depuis toujours, ont occulté à ma conscience une partie de la réalité des événements. Du coup mon point de vue sur certaines choses changent. Une sorte de paranoïa ancienne étant soudain révélée à ma conscience horrifiée.
J'y reviendrais...
J'ai tendance à penser que la réalité n'est pas la même pour un enfant que pour un adulte.
RépondreSupprimerLe monde des "adultes" à mon sens, est bourré de sous-entendus, de choses non-dites volontairement ou pas, parce qu'on pense devoir tout savoir, tout connaître, et que les enfants doivent avoir les mêmes perceptions que les adultes.
J'ai l'impression que la communication entre enfants et adultes est bourrée de malentendus en tous genres... malheureusement.
Pour ma part, je suis seulement en train d'apprendre à communiquer d'une manière qui me correspond mieux, pour mieux me faire comprendre (des autres... et de moi-même) et essayer de mieux écouter les autres.
Je crois que, pour ma part en tout cas, c'est un boulot que je ne suis pas sûre de finir en une seule vie.
Plein de courage et de soutien, pour tout le boulot que tu fais, pour traverser tout ça.