lundi 4 avril 2011

En soins ?

En partant de Charente, je suis allée voir mon médecin traitant.
Après m'avoir suivie durant près de 6 ans, elle a apprit mes angoisses, ma phobie, mon anxiété...
Elle m'a fait un courrier pour mon futur médecin traitant, ainsi que pour le CMP de Tarbes, où exerce une psychiatre formée en TCC, qui pourra, je l'espère, à avancer dans ma guérison.
Je m'étais promis de longue date de prendre rendez vous dès mon emménagement.
Plus facile à dire qu'à faire...

Ne devrais-je pas d'abord prendre un nouveau médecin traitant? Mais alors, comment le choisir, comment apprendre à lui faire confiance? Sur quel motif prendre rendez-vous?
Et puis aller voir un médecin, alors que je suis ayant droit de mon mari du point de vue de la sécurité sociale, cela signifie payer le médecin, mais que ce sera mon mari qui sera remboursé, ce qui perturbe ses comptes... Et puis cela signifie aussi prendre la voiture, notre voiture, la seule qui nous reste depuis qu'un vandale a cassée la mienne à un rond point, par un matin de décembre.
Comme j'étais indépendante, avant cet accident!

Pour en revenir au CMP, quand on sait à quel point il m'est difficile de passer un coup de fil, à ma sœur, à mon ancien médecin, à une agence d'intérim... s'imaginer que je puisse simplement appeler le CMP pour demander quelles sont les modalités de consultation, c'est une triste blague.

Pour l'instant je tourne autour du pot, cherche des informations sur internet, cherche les coordonnées, l'adresse (plus facile de s'y rendre en personne... quoique, car il faut un moyen de transport...).

Je vais y arriver.

Occuper le temps...

Mes journées, je les passe souvent accrochée à mon ordinateur, entre deux ou trois sites, pas plus, avec un jeu dans les intervalles.
Il y aurait sans doute des choses à faire dans la maison, mais j'ai du mal à m'y confronter.
Même le déballage des cartons du déménagement me fait peur.
J'évite beaucoup de choses, mais à la fin de la journée, je suis épuisée de ces évitements.
Peu à peu, je vide les cartons, parce que j'en ai marre de les voir occuper mon espace vital.
De temps à autre, je file à la cuisine pour préparer l'indispensable, mais souvent j'oublie que la cuisine est mon loisir favoris.
J'aimerais travailler, avoir une occupation salariée au milieu de tout ce vide qui rempli si mal ma vie, mais en même temps je suis terrorisée par cette perspective.

J'occupe mon temps par du vide, et en même temps je n'ai jamais su ce qu'était "ne rien faire". L'inactivité est une chose qui me pèse infiniment.