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mardi 10 mars 2015

Clinique

Du 10 mars au 03 avril, je suis en clinique "de santé mentale".
Après?
Après je crois pas que je rentrerais "chez moi".
Pour l'instant c'est trop confus et mon "chez moi" me tire vers le bas.
Depuis longtemps.
Pour l'instant c'est la Villa Bleue.
Après on verra.

lundi 1 septembre 2014

C'est fait!

Nous revoilà en Charente.
Un déménagement riche en stress en en panique.
Il faut que je me soigne, mon mari aussi, et que nos prises en charges respectives ne se télescopent pas mais s'harmonisent.
Le quartier d'Angoulême?
Ma Campagne.
Résidence ?
Mas de la Pierre Levée.
7ème étage, même...

lundi 21 juillet 2014

Fatigue nerveuse

Ces derniers temps, mes muscles bougent tous seuls, je tressaute de partout.
Mon cerveau aussi, je suis inquiète de tout et surtout n'importe quoi.
Mon humeur change.

Le déménagement se rapproche, et tous ses grands tralalas...
Je m'inquiète de la santé de mon mari.
Je m'inquiète de tout.

Émotions intenses, souvent douloureuses.
J'ai peur de perdre pieds!

Plus de potager... j'ai semé du gazon japonais et aussi des lentilles et quantités de choses... Beaucoup de plantes. Une sorte de remise à zéro.

mercredi 8 août 2012

Le feu et la vie

Il y a des sites, comme ça, des blogs, qui entrent en raisonnance avec vous. On se sent proche de la personne qui écrit, même quand on a une vie radicalement différente de l'auteur. On éprouve un sentiment de bien être quand on le consulte, qu'on fait un peu partie de la vie de l'autre, qu'on admire ses -quelquefois superbes- photos.

C'est cet effet que me fait le blog Les cuisines de Garance.
Pourtant voici déjà quelques temps que je n'y avais pas été.
Imaginez ma peine et mon émotion, en découvrant le drame de l'incendie de la Colline où elle vit avec sa famille !

Mais Nathalie Ruffat Westling est pleine de vie par nature. Même son jardin a commencé à reprendre le dessus, et Lulu le chat s'en est sorti aussi!

Cliquer sur l'image pour charger "Les cuisines de Garance".


mercredi 1 août 2012

Ranger

J'ai un petit problème avec ce verbe. Je le comprends fort bien, rassurez vous. Par contre j'ai un petit peu (beaucoup... énoooooormément!!!) de mal à le mettre en application en ce qui concerne mes affaires. Oui, parce que quand il s'agit des affaires des autres, je range et j'ai besoin d'un ordre certain. Ne comprenez pas que je sois intolérante vis à vis du désordre des autres, ha ça, pas du tout!
Quoi que celui de ma mère, je me demande...?
Non, simplement quand je travaille, je suis très ordonnée, alors que mon bureau ressemble à un champ de bataille.
Mystérieusement, dès que je range, le grand bazar réapparait de plus belle, comme s'il se créait de lui même, poussant là où je ne regarde pas.

Étrange...





mercredi 18 janvier 2012

Les autres et pas moi...

Ces derniers temps, je suis mal dans ma peau et je ressens un regain dans le besoin de suivre une thérapie. Pourtant, à certains moments, je me dis "à quoi bon". J'ai le sentiment que ça ne servira à rien, que même si je me sens mieux dans ma peau, je continuerais à vivre dans le même isolement social. J'ai du mal à imaginer que je puisse améliorer mes performances sociales et développer ensuite un réseau d'amis ou de connaissances. Je ne sors pas, si ce n'est pour travailler. Je ne connais personne, si ce n'est mes employeurs, et vaguement quelques voisins. Et surtout, je n'ai jamais connu personne.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été isolée des autres. Jamais je n'ai tissé de vrais liens avec les autres. Mes rares amis d'école, de collège, puis de lycée et d'université, je les ai eu en quelque sorte "par défaut", pour ne pas rester seule, mais sans parvenir à me sentir "en lien" avec eux, justement. Donc je n'ai pas conservées ces relations.

Je fini pas être envieuse de ces personnes qui, à un moment difficile de leur vie ont basculé dans la phobie sociale, après avoir connue une vie toute autre. Moi j'ai le sentiment d'avoir toujours été ainsi, et je ne vois pas bien comment on pourrait m'aider à y changer quoi que ce soit.

D'où peut être ma difficulté à relancer les démarches pour une thérapie.

vendredi 13 janvier 2012

Exclusion, mise à l'écart, rejet...


Ces derniers temps, l'essentiel de mes rêves tournent autour du thème de l'exclusion, de la mise à l'écart, du rejet. Pas étonnant dans ces conditions que je me réveille tous les matins avec cet épuisement qui me colle à la peau.
Les cauchemars sont divers, les situations changent, mais au final, je me retrouve toujours seule, exclue de la vie sociale, des activités.

En réalité, c'est moi qui m'en exclu. D'ailleurs cela fait maintenant neuf mois que nous avons emménagé dans les Hautes-Pyrénées, et je ne connais toujours personne ici. À peine si j'ai de vagues échanges avec les voisins, que je n'ose fréquenter (et comment m'y prendre, de toute façon?).

Mon rêve est pratiquement aujourd'hui de rejoindre un groupe de parole ou de sophrologie, constitué d'anxieux sociaux, comme moi, pour essayer de nouer des liens.

dimanche 4 septembre 2011

Le mystère des blogs fantômes...





Depuis que je suis installée dans une nouvelle région, je m'intéresse de près à mon prochain. Surtout celui avec qui je pourrais sympathiser via Internet. D'où mon inscription à On Va Sortir, par exemple. Mais aussi mon exploration des profils "blogger" identifiés comme étant localisés dans les Hautes-Pyrénées. Il y en a pas mal, dans les 150... Mais... En fait, pas plus d'une dizaine sont actifs... dont mes deux blogs... arf!

Ayant moi aussi créé des blogs "tests", à une époque, je n'en fini pas de m'étonner que les gens ne les suppriment pas. Alors il y a ces sortes d'îlots perdus dans le world wide web, qui flottent à la dérive, qui inscrivent leurs données dans des serveurs, et qui finalement survivent, encore et encore, des années après leur création, des fois sans aucun billet jamais publié, parfois après avoir bien vécu, mais s'étant éteints d'eux même...

Plouf! Disparition d'un blog, avec réapparition intermittente...

Je suppose que c'est la même chose pour tous les hébergeurs, il doit y avoir des centaines de milliers de blogs et de pages fantômes, qui se perdent dans les limbes numérique.

Des fantômes.

samedi 21 mai 2011

Essayer de sortir, rencontrer des gens...

Comment rencontrer des gens quand on vient d'emménager dans une nouvelle ville, alors qu'on ne travaille pas encore (j'ai eu ma première mission d'intérim hier, un inventaire qui s'est très bien passé)? Difficile question.
Quand je vivais à Poitiers, juste après le bac, j'ai essayé de sortir pour rencontrer des gens, mais ça n'a pas marché. Alors, vraiment, comment s'y prendre?

Et bien figurez vous qu'il existe un site qui porte le doux nom de "On va sortir". Je ne connaissais pas, c'est d'ailleurs bien dommage, parce qu'il y a un portail "Angoulême", qui m'aurait peut être permit, les six dernières années, de sortir un peu de mon isolement.

Il n'est jamais trop tard... Inscription est prise pour le portail tarbais. Nous verrons bien.
Oserais-je sauter le pas? Entrainerais-je mon mari dans des sorties de groupe (je ne suis pas trop sûre que ça lui fasse très envie...).



Au moins, j'essayerais. ^^

lundi 16 mai 2011

Cloitre

C'est un souvenir qui m'est revenu récemment. Sans doute parce que l'actualité disait que l'épouse Dutroux voulait entrer au couvent...

Pendant des années, j'ai rêvé de cloître, de couvent, de retrait en moi même, loin du monde des Hommes, loin de la vie, loin de mes peurs.
J'en ai caressée l'idée, souvent.
Sans doute aurais-je sauté le pas, si j'avais seulement su comment faire.
J'aurais voulu un endroit à l'écart des gens, des routes, de la vie.
Un endroit où on se recueille, un endroit pour écrire, un endroit pour travailler, aussi, loin des contraintes de la recherche d'emploi, de l'entretien d'embauche, où l'on travaille pour une communauté, pour les autres et non pour soi même.

J'aurais voulu m'effacer, disparaître, fusionner avec une telle communauté.
Oublier le reste.
Et qu'on m'oublie au dehors, aussi.

mardi 10 mai 2011

Passage à vide


Tête vide, cœur plein, cœur qui éclate, peine qui éclate, sortie du vide.
Vide, sauf de tristesse.
Si aussi l'amour, l'Amour avec un grand "A", qui un jour est venu me sauver.
Pas assez reconnaissante?
Pas assez satisfaite de ce que j'ai? Si.
Mais toujours le vide, la tempête, les larmes qui débordent.
Parfois il suffit d'un plaisir, d'une grande joie, et le vide déborde, déferle, emporte tout, et il ne reste que cette sensation, assommante, terrifiante, de ne savoir que pleurer, me lamenter, ne pas pouvoir faire autre chose, jamais.
Tellement de douleur qui me broie, m'efface, m'anéantit.
Tellement de larmes.
Tellement le besoin de me faire du mal dans ces moments là. Si ce n'est au corps, à l'esprit. Torture.
Torturée.
Torturer.
Les larmes coulent et j'étouffe mes sanglots. Ne pas être entendue de mon Amour, il pourrait croire que ça ne va pas, que je suis malheureuse avec lui.
Bonheur.
Heureuse avec mon Amour.
Mais tellement, tellement malheureuse au dedans de moi, avec moi même.
Je crains de n'avoir pas fini de me haïr, de me dégouter.
Abattement.
Humeur fluctuante, dents de scie.
Ecriture automatique dans ces moments là... Enchaînements de mots, de phrases, pas toujours cohérents, mais libérateurs. Ouverture des vannes.

Expulsion du vide par apport de plein massif.
Sentiments. Ressentir.

Vivre.

Aller faire la cuisine, c'est l'heure du dîner.

Fin.

lundi 9 mai 2011

Petit bonheur du jour

Petit bonheur...
Grand bonheur...
Plusieurs blogs, une même femme...
Et parfois, trop rares, des petits mots...
Un message privé dans un forum de cuisine...
Une lectrice qui se reconnaîtra.

Je rentrais d'une balade en vélo, au cours de laquelle je me suis rendue à la boutique bio toute proche... je venais de me préparer mon porridge comme je l'aime... son d'avoine, lait et eau, une cuillerée de purée d'arachide, une cuillerée de sirop d'érable. Je m'offrais une récompense pour 1h30 de marche et 30 minutes de vélo. Je savourais ma bonne humeur et mon plaisir de vivre, sans arrière pensées, quand ce message est arrivé.

Double bonheur: être allée à la boutique bio en vélo, chose que je me promettais depuis des jours, et avoir reçu ce petit mot.

Merci, Manou...

samedi 7 mai 2011

Vouloir vivre...


Vouloir vivre sa vie pleinement chaque jour.
Vouloir découvrir des choses, des gens.
Vouloir partager.
Vouloir...

Mais ne pas savoir vivre, ne pas savoir comment, quand, où...
Avoir si peur, si peur de tout.
Se sentir si désarmée face au monde, si perdue.

Vouloir changer.
Espérer.
Espérer pouvoir apprendre.

Tant de souffrance, tant de peine, quand j'y pense.
Tant d'années gâchées à ne pas pouvoir...

Regarder vers l'avant.
Vouloir vivre.
Vouloir si fort...

mercredi 27 avril 2011

Petit bonheur du jour

En ce moment, j'arrive à décoller de mon écran à des heures raisonnables pour aller préparer le dîner, du coup, sauf accident (hier je me suis aperçue in extremis que mes sardines n'étaient pas vidées...) ça me permet de prendre mon temps pour préparer de délicieux petits festins...

Petit bonheur du jour culinaire...
Ou plutôt aromatique:
Les effluves d'un dîner réussi qui s'élèvent vers moi dans la cage d'escalier.

(pour en savoir plus, rendez vous un peu plus tard dans ma cuisine)

mardi 26 avril 2011

Petit bonheur du jour

Petit bonheur tout simple.
Avoir démarrée la tondeuse toute neuve de mon mari.
Il commençait à désespérer, persuadé qu'il n'y arriverait pas, persuadé que l'achat de cette maison, avec ce jardin, avait été une erreur. La terre est dure (argileuse), tassée, moussue et donc difficile à travailler pour un jardinier amateur.
Quant à la tondeuse, il fallait simplement maintenir la manette de sécurité appuyée pour lancer le moteur (une sécurité très intelligente, mais dont il ne disposait pas sur sa précédente tondeuse). Par ailleurs l'engin est auto-tracté, autre nouveauté pour lui, mais d'une importance majeure quand on a un terrain en pente.

Donc PBJ*:
Voir mon mari passer sa tondeuse dans notre jardin.
(et lui éviter du même coup de déprimer)

(*Petit Bonheur du Jour)

mardi 12 avril 2011

Piéton traversera, traversera pas?

Ne pas déranger.
Un de mes leitmotiv dans la vie.

Quand je marche dans la rue, que j'arrive à un passage piéton, s'il n'y a qu'une voiture qui passe, j'attends que la la voiture soit passée pour m'engager dans les clous. Après tout, une seconde de plus ou de moins pour moi, ça ne change rien, alors que l'automobiliste, lui, il doit freiner, s'arrêter, attendre que je sois passée puis repartir.
Je suis toujours agacée quand j'arrive au bord de la route, et que sans que j'ai manifesté la moindre attention de traverser, la voiture qui arrive, seule à perte de vue (j'exagère un peu), pile et me "laisse passer". Et ça me hérisse chaque fois.
On me cède une politesse que je n'ai pas sollicitée. Et puis on m'observe, forcément, puisqu'il ne faut pas redémarrer avant que j'ai fini de passer, bien sûr.

J'ai horreur de ça.

Mais le pire de la chose... c'est que quand je suis au volant, je fais comme ces gens là: quand je vois quelqu'un au bord de la route, bien en face des clous, je ralentis et je m'arrête, bien sûr.

lundi 4 avril 2011

Occuper le temps...

Mes journées, je les passe souvent accrochée à mon ordinateur, entre deux ou trois sites, pas plus, avec un jeu dans les intervalles.
Il y aurait sans doute des choses à faire dans la maison, mais j'ai du mal à m'y confronter.
Même le déballage des cartons du déménagement me fait peur.
J'évite beaucoup de choses, mais à la fin de la journée, je suis épuisée de ces évitements.
Peu à peu, je vide les cartons, parce que j'en ai marre de les voir occuper mon espace vital.
De temps à autre, je file à la cuisine pour préparer l'indispensable, mais souvent j'oublie que la cuisine est mon loisir favoris.
J'aimerais travailler, avoir une occupation salariée au milieu de tout ce vide qui rempli si mal ma vie, mais en même temps je suis terrorisée par cette perspective.

J'occupe mon temps par du vide, et en même temps je n'ai jamais su ce qu'était "ne rien faire". L'inactivité est une chose qui me pèse infiniment.

mardi 29 mars 2011

Tristesse

Hier en lisant mes mails, il y avait un message d'une amie rencontrée lors d'une formation. Quelqu'un que j'apprécie beaucoup, mais contre qui mon mari a une dent (formatrice en informatique, j'ai suivie une session avec elle, pas vraiment adaptée à mon niveau, assez anxiogène, qui nous a empêchés de partir en vacances à la date sur laquelle comptait mon mari... qui plus est j'y ait attrapé un rhume carabiné, que je lui ai passé, et qui m'a poussé à prendre de l'ibuprofène, substance à laquelle j'ai fais une réaction allergique...)
Bref... mon mari rend cette personne responsable d'une série d'emmerdements à la chaine et ne saurait donc l'apprécier. Moi si.

À plusieurs reprises ces derniers mois, j'aurais eu l'occasion d'aller la voir sur son lieu de travail, mais à chaque fois, l'angoisse me prenait: et si elle ne travaillait plus là, et si on me demandait ce que je faisais là, et si.... et si... et si....
Mon cœur battant à tout rompre chaque fois que je pensais m'arrêter là bas, je ralentissais... puis je dépassais l'adresse, regrettais, et ne m'arrêtais jamais.
Bien sûr c'était à Angoulême.
Et depuis hier, j'habite à Tarbes.
Et hier soir seulement, j'ai reçu son mail envoyé samedi 26, me donnant de ses nouvelles... Mon amie est devenue directrice de l'antenne de formation où nous nous sommes rencontrées et me propose de passer prendre un café, un de ces jours.

Tristesse dans mon cœur.
J'aurais tant aimé la revoir.

Ne nous parlez pas de Facebook, nous y sommes toutes deux réfractaires (j'y ai bien un compte, mais je ne sais pas m'en servir et ça ne me manque pas).

Cependant la distance, c'est une chose.
Une amitié, c'en est une autre.

Mais quand je reviendrais sur Angoulême, il n'y en aura plus, d'amitié. Une connaissance, rien d'autre

Ça me rend triste que mon mari ait des jugements de ce genre. Ça me fait du mal aussi, mais à l'en croire, c'est de ma faute. Je ne sais pas ce que je dois faire. C'est dur.

dimanche 6 février 2011

Soins futurs?

En consultant le site de l'association française des thérapies comportementales et cognitives, ainsi que le site d'Ameli (Assurance Maladie), j'ai trouvée une psychiatre à Tarbes spécialisée en TCC.

Et comble de bonheur, elle exerce en CMP, donc je devrais pouvoir bénéficier d'un suivi approfondi et pluridisciplinaire. En quelque sorte c'est une très bonne nouvelle, mais j'ai été un peu échaudée avec les CMP à l'adolescence. J'en ai fréquenté un "rural", et les professionnels que j'ai vu n'ont pas su voir ma phobie scolaire bien installée, ni mes troubles anxieux généralisés (que j'ai développés dans l'enfance), et encore moins la phobie sociale qui était déjà naissante.

C'est vrai qu'à l'époque je ne savais pas m'exprimer sur le sujet, et je ne me rendais même pas compte que je pratiquais un évitement quasi systématique des situations anxiogènes, je ne me rendais pas non plus compte que c'était totalement anormal d'aller au collège la peur au ventre, d'avoir la diarrhée avant les cours, de ne pas supporter le regard des autres, d'avoir sans arrêt peur d'être jugée, humiliée ou agressée (verbalement surtout), ce besoin d'être la plus discrète possible, de devenir invisible, d'être oubliée.
Je ne me rendais pas compte que c'était bizarre d'avoir encore honte de moi des semaines, des mois voire des années après avoir été "mauvaise" dans une situation donnée (oral, correction d'exercice, rendu de contrôle avec la prof qui passe corriger les fautes de chacun...)...
Je me rendais pas compte que si j'avais pas d'amis, c'était parce que je ne croyais jamais en la sincérité des autres, je restais bloquée dans l'idée qu'ils allaient me faire du mal.

Tout ça, j'ai pas su l'exprimer. J'ai juste montré que j'étais dépressive, et encore, je cachais ce que je jugeais trop "compromettant", comme mon agressivité. Enfin bref, les CMP, ben...

lundi 20 décembre 2010

Fatigue et cheveux gras.

Tu parle d'un titre pour un billet! C'est pourtant ce qui m'a semblé le plus approprié.
J'ai les cheveux longs (jusque à la taille) et depuis quelques temps, ils regraissent à une vitesse record, ce que j'associe à ma fatigue permanente, mes yeux irrités et ma gorge gênée de mucosités épaisses. J'espère qu'une petite cure de nigari et d'EPP m'aidera à remettre tout ça en ordre, mais je sais que mon état de santé physique est étroitement lié à mon état psychologique, qui n'est pas au mieux ces temps ci.
Je devrais avoir démarchés des employeurs potentiels, ce mois ci, mais mon prochain déménagement vers une nouvelle vie ne me motive pas particulièrement à surmonter mes angoisses. Alors je laisse couler, j'attends de me sentir mieux, et pendant ce temps là, je suis plus inactive que jamais.
J'ai honte de moi.