mardi 10 mai 2011

Passage à vide


Tête vide, cœur plein, cœur qui éclate, peine qui éclate, sortie du vide.
Vide, sauf de tristesse.
Si aussi l'amour, l'Amour avec un grand "A", qui un jour est venu me sauver.
Pas assez reconnaissante?
Pas assez satisfaite de ce que j'ai? Si.
Mais toujours le vide, la tempête, les larmes qui débordent.
Parfois il suffit d'un plaisir, d'une grande joie, et le vide déborde, déferle, emporte tout, et il ne reste que cette sensation, assommante, terrifiante, de ne savoir que pleurer, me lamenter, ne pas pouvoir faire autre chose, jamais.
Tellement de douleur qui me broie, m'efface, m'anéantit.
Tellement de larmes.
Tellement le besoin de me faire du mal dans ces moments là. Si ce n'est au corps, à l'esprit. Torture.
Torturée.
Torturer.
Les larmes coulent et j'étouffe mes sanglots. Ne pas être entendue de mon Amour, il pourrait croire que ça ne va pas, que je suis malheureuse avec lui.
Bonheur.
Heureuse avec mon Amour.
Mais tellement, tellement malheureuse au dedans de moi, avec moi même.
Je crains de n'avoir pas fini de me haïr, de me dégouter.
Abattement.
Humeur fluctuante, dents de scie.
Ecriture automatique dans ces moments là... Enchaînements de mots, de phrases, pas toujours cohérents, mais libérateurs. Ouverture des vannes.

Expulsion du vide par apport de plein massif.
Sentiments. Ressentir.

Vivre.

Aller faire la cuisine, c'est l'heure du dîner.

Fin.

2 commentaires:

  1. ♥ contente de lire que l'astuce mise dans mon espace t'a fait très plaisir. J'adore partager
    bisous et bon dimanche ♥

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Un petit mot, ça fait toujours plaisir...
Mais comme je n'aime ni les machines ni les trolls, je modère tout de même un peu ^^