dimanche 22 avril 2018

Routine hebdomadaire

Je ne travaille pas.
J'ai même fais le choix conscient de ne plus actualiser ma situation à Pôle Emploi au début du mois d'avril 2018. Cette décision ne va pas changer ma vie quotidienne et correspond de toute façon à une réalité : en l'état actuel des choses, mon état de santé psychique ne me permet de toute façon pas d'avoir une recherche d'emploi efficace.

Toujours est-il que, pour moi, qu'on soit lundi ou mercredi ne change pas grand chose à mon emploi du temps quotidien. Les vacances scolaires également me passent un peu par dessus la tête.

En revanche, je ne peux pas échapper aux jours où la plupart des entreprises, services et commerces sont fermés. Ma salle de sport en particulier.

Le dimanche et les jours fériés sont donc synonymes de davantage de solitude. C'est un jour où je me sens peut être plus cloîtrée dans ma vie, ce qui est compliqué à gérer.

La question n'est pas de savoir si j'ai réellement des limites ces jours-là, mais de l'émotion que cela génère en moi. Je sais que je ne peux pas faire certaines choses ces jours là, et ça me perturbe, d'une certaine façon. Cela m'angoisse et a un impact réel sur ma santé.

Bon, certes, je ne peux pas aller me défouler à la salle de sport, mais il y a d'autres choses que je peux faire sans problème, comme aller marcher (si le temps est favorable), aller faire des courses au calme dans les quelques grandes surfaces ouvertes le dimanche, et puis ranger et faire le ménage. Une activité hebdomadaire structurante qui devrait me permettre de me créer une routine.

Il n'en reste pas moins que, depuis des années, je vis les dimanches et jours fériés avec anxiété.
Le vide me fait peur.
L'idée du vide me fait peur.

Autant dire que ça n'est absolument pas rationnel.
Je dois vivre avec ça, et éventuellement réussir à le dominer et à le transformer positivement de manière à transformer cette angoisse de vide en moment privilégié pour moi même, pour prendre soin de moi et de mon cocon personnel.

Pour le moment, il s'agit de ranger, faire le ménage, puis de prendre soin de moi, me laver... en quelque sorte, me laver des angoisses de la semaine, me vider la tête.

samedi 21 avril 2018

Déménagement, emménagement...

Le 03 avril, je déménageais pour quitter un appartement où j'ai vécu quelques joies et beaucoup de coups durs, au profit d'un vrai "chez moi", certes en location, mais où je n'ai pas de passé. Un saut de puce dans Angoulême, me déplaçant à peine d'un kilomètre.

Les choses ne sont pas finies : ni l'emménagement, ni le déblaiement de mon ancienne vie. Je dois finir de trier des affaires, nettoyer les lieux du passé qui m'entravait. Et je dois aussi construire une nouvelle vie, un espace à moi.

Je me sens déjà mieux.
Pourtant les choses n'ont pas été simples.
La nuit du 03 au 04 avril a été un enfer, car toutes les tensions psychologiques et physiques ont soudain éclaté, me pourrissant bien la vie. Mon ventre a expulsé toute cette peur et cette angoisse et j'ai été vraiment malade. Ça a duré plusieurs jours et même aujourd'hui, je ne suis pas totalement remise, souffrant de faiblesse musculaire intense, avec tremblements.

Au fil du temps, les choses vont se stabiliser.

Qui plus est, lundi 23 avril, je vois mon nouveau psychiatre, et jeudi 26, je vais à la rencontre d'une association qui se consacre aux personnes en situation de maladie psychique.
Par ailleurs, la semaine prochaine également, je participe à des ateliers d'écriture au sein d'une MJC.
En en soirée, je déblaie mon ancienne vie...

Pour la nouvelle, aperçus en image :