dimanche 3 juillet 2011

Le sentier de la pierre, au Mont de Gez (Hautes Pyrénées)

Tous les weekend ou presque, depuis que nous avons emménagé dans les environs de Tarbes, nous partons à Argelès-Gazost, et nous profitons des vallées environnantes pour multiplier balades et randonnées. Cela fait des années que nous allons là bas (et pour cause: nous disposons d'un modeste 35m²), et pendant longtemps nous nous sommes concentrés sur les "grands classiques" (Pibeste, Hautacam, Pont d'Espagne par les cascades...). Mais désormais, nous découvrons les environs immédiats d'Argelès.
Et hier, nous nous sommes attaqués au Mont de Gez, par le sentier de la Pierre, départ d'Arras en Lavedan. Un peu à l'aventure, je dois dire...
Photos...
Sous bois...
J'aime les chemins de sous-bois, cette ambiance claire obscure...
Les premières sculptures donnant son nom au sentier...
On ne voit pas ça sur la photo, mais ça grimpe sec!
Au début, on suit le balisage du Tour du val d'Azun...
En arrière plan, invisible ici, une grange rénovée et son "jardin".
Certaines granges ne sont pas rénovées et tombent en ruines.
Soudain, une route... quelle direction prendre?
Le tour du val d'Azun bifurque vers le sud... Pas nous!
Après avoir hésité un peu, nous repartons sur le bon chemin!
Les sculptures totem se dressent pour nous le confirmer.
Nous continuons encore et toujours en sous bois... pancarte...
De jaune et rouge le balisage devient jaune tout seul...
Et ça grimpe toujours (mais moins qu'au début).
Rhô, j'adore ce type d'embranchements!
La borne en métal nous indique quel chemin prendre.
Un champignon mignon me fait de l’œil...
Question sous bois, fougères, toussa, je suis gâtée !
C'est sûr, cette balade, est entrée direct dans mon cœur...
Par moment le jour se faufile avec embrasée de verts.
Mais pour l'instant nous ne faisons que longer l'orée du bois.
Bifurcation vers le sommet... passage au soleil !
Et ça grimpe toujours... (normal, en même temps ^^)
Finalement pas encore à découvert.
À croire que même le sommet est dans les arbres?!?
Nous arrivons... avec vue sur une prochaine balade.
Nous croisons des chevaux impassibles...
Enfin le sommet ! sur la pierre, des indications de directions illisibles...
Un peu plus loin, une mini borne qui doit indiquer 1349m (?)
Le chemin fait une boucle... mais quelle direction prendre?
Ha! ça y est, on a trouvé le bon chemin! C'est raide!
Retour dans les sous bois, vers Arras.
La fin se fait sur des chemins...
Je n'ai pas fais davantage de photos.

Sur la fin, on s'est un peu demandé quelles directions prendre, ayant croisées des pancartes indiquant "Les Gerbes", "Argelès-Gazost" et autres... mais finalement, comme on avait garée la voiture à Arras, on y est retourné direct. Le Hic, c'est que nous n'avions pas dans les pattes les 3h30 de marche promises, mais peut être 2h30 à tout casser. Nous aurions préféré marcher un peu plus. Et puis nous avions visiblement mal situé le Mont de Gez...
Sans doute que si nous avions continué à suivre le balisage du tour du val d'Azun, nous serions montés là où nous pensions aller (z'arrivez à me suivre?), mais ça sera pour une prochaine !

La balade était quand même très chouette, même si visiblement on a loupées des sculptures, et que ça commençait assez raide (argh! mes jambes!).

jeudi 30 juin 2011

Un entretien, bientôt...

Il y a quelques jours, ma conseillère Pôle Emploi m'a inscrite, à ma demande, à un entretien d'admission pour une formation de l'AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes). Cette formation me tient à coeur. Il s'agit en effet d'obtenir, après des années de doutes et d'hésitations, le titre professionnel d'Assistante de Vie aux Familles.
Depuis que j'ai aidée ma grand mère paternelle, après le décès de mon grand père, en 2003, mon besoin d'aider les personnes âgées ou dépendantes n'a fait que croitre. Aussi quand j'ai quitté la faculté de psychologie, début 2004, je m'étais renseignée pour savoir quelles étaient les possibilités de formation dans le secteur. Cependant la conseillère d'orientation que j'avais vue n'étais guère convaincue de la justesse de mon choix, et m'avait en conséquence mal conseillée, faisant tout pour me décourager, ce qui avait assez bien marché je dois dire.
Bien entendu, cela devait paraître un peu incongru qu'une jeune femme ayant le bac en poche, inscrite à l'université, souhaite soudain exercer une profession niveau BEPC, alors que la plupart des gens cherchent au contraire à s'élever par les études, vers un niveau de vie le meilleur possible, grâce à des diplômes permettant d'accéder à des emplois offrant le meilleur revenu possible. Alors que moi, je parlais tout simplement de me "rabaisser".

Finalement, face à la pression souvent insidieuse et involontaire de mon entourage, j'avais un peu laissée de coté cette "lubie" et avais entamées des études de Droit, un vieux rêve également. Cependant, une Licence plus tard, et après que Pôle Emploi m'ait inscrite comme "Secrétaire Administrative", j'ai fini par réussir à m'affirmer et à obtenir des autres qu'ils tiennent compte de ma volonté. Celle ci étant de travailler avec les personnes âgées et/ou dépendantes.

Après m'être penchée sur divers titres et diplômes, étudié les contenus des diverses formations (auxiliaire de vie sociale et aide médico-psychologique, pour l'essentiel), j'ai découvert que l'AFPA proposait une formation d'Assistant de Vie au Familles (ADVF). Or, il se trouve que c'est justement la profession qui "colle" le mieux à mes attentes professionnelles! En effet un ADVF assiste les aidants naturels (il/elle les aide, les supplée, mais ne les remplace pas totalement...) en fait, il aide tant la personne dépendante que sa famille... il aide à valoriser la place de chacun, ce qui à mon sens est une activité des plus épanouissantes.
Ce rôle est d'autant plus intéressant de mon point de vue, car j'envisage, dans le futur, de travailler au sein d'un CLIC (Centres Locaux d'Information et de Coordination gérontologique), ou d'une structure équivalente. Un travail de terrain, associé à ma licence de droit, est ainsi de nature à me fournir une meilleure compréhension du secteur.

Par ailleurs, pour confirmer mon choix professionnel, j'ai d'ors et déjà effectué un stage en résidence retraite, en novembre 2010. Une expérience intéressante, même si ce n'est pas dans ce type de cadre qu'interviennent généralement les ADVF. Cette Évaluation en Milieu de Travail (EMT) est un précieux sésame pour obtenir la formation que je vise, aussi suis-je bien heureuse de l'avoir aujourd'hui en poche.

Je suis donc dans la dernière ligne droite et prépare activement l'entretien que je dois passer le 12 juillet le lundi 18 juillet. Cela consiste à préciser mes motivations et à les coucher sur le papier, histoire d'être aussi claire et précise que possible lors de l'entretien.

Le croirez vous, je suis hyper sereine... pour l'instant. ^^