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vendredi 30 décembre 2022

Formation en bureautique... faux départ

C'était le 28 novembre dernier.
Après plusieurs mois d'attente, je commençais enfin une formation de remise à niveau bureautique.
Raisonnablement anxieuse.

Après six jours ouvrés, mon parcours a été mis en suspension administrative...

Ma formation en HSP Socle Parcours 3 Numérique a en effet été compliquée par une situation que je n'aurais pas pu prévoir. Très vite, j'ai été fortement incommodée par des attitudes de la personne chargée d'assurer la formation, la conduisant à infantiliser et manquer de respect aux stagiaires.

Comme chaque bénéficiaire de ce parcours j'ai eu à remplir un dossier d'inscription, dans lequel je n'ai pas manqué d'indiquer que je bénéficie d'une reconnaissance de handicap. Comme de juste, je n'ai pas renseigné la nature dudit handicap, bien que je n'en fasse jamais aucun secret.

À mon arrivée ponctuelle, le lundi 28 novembre à 8h40, la formatrice n'était pas encore dans les murs de l'organisme. Pas davantage à 8h45, heure du début de la formation. L'ensemble des stagiaires n'est entré dans la salle qu'à 9h environ.

Contrairement à mes attentes, la formation n'est pas apparue fondée sur un livret standardisé mais sur une sorte de cours, avec des exercices. Une méthode scolaire rassurante, bien que les exercices aient été assez datés. Qui plus est, ma meilleure amie ayant suivie cette même formation il y a quelques mois, je savais qu'elle est sensée reposer sur une grande autonomie des stagiaires. J'ai donc été un peu surprise par le caractère très didactique de l'enseignement.

Aux environs de 10h, ce lundi 28 novembre, la formatrice nous a indiqué que c'était l'heure de la pause. Alors que plusieurs d'entre nous ne manifestaient pas l'intention de se lever (dont moi), cette personne a ajouté que tout le monde devait sortir de la salle pour s'aérer. Aussitôt que nous avons étés à l'extérieur, elle s'est empressée de verrouiller à clé la porte!
De ma vie d'adulte, c'est bien la première fois qu'on m'oblige à sortir d'une salle pour une pause obligatoire!
Or j'ai la posture debout pénible, voyez-vous. Ce qui ne figure évidement pas dans mon dossier d'inscription. Alors certes des bancs en bétons sont disponibles à proximité, mais il ne s'agit pas là d'une assise idéale.
La pause, durant mes six demi journées de présence ont duré en moyenne un bon quart d'heure.
Un long quart d'heure consacré à une sorte de ronde des fumeurs, lancés sur des conversations avec la formatrice. Ainsi ai-je appris très vite que celle-ci avait un conflit salarial avec son employeur, de même que j'ai découvert ses positions anti Pass sanitaire, anti vaccinales, anti masque, anti parcmètres, anti Macron...

Malheureusement les propos polémiques n'étaient pas réservés aux temps de pause et j'ai du les écouter stoïquement également durant les temps de formation.
En soit, ce ne sont pas les opinions de cette personne qui me dérangeaient, mais leur expression face à un public non concerné. Il faut en effet savoir que l'organisme de formation au sein duquel nous nous trouvions possède une Charte de bonne conduite que tous (salariés et usagers) s'engagent à respecter. Dans ce texte, il est indiqué que des règles sont destinées à installer un climat serein et respectueux de tous. Complétant le Règlement Intérieur, ce document vient expliciter l'aspect essentiel du "bien vivre ensemble". Il y est précisé en particulier que les comportements, l'attitude verbale, les considérations philosophiques, religieuses, politiques ou syndicales, de nature à manquer de respect aux tiers sont interdites au sein de l'établissement.

Or au fil de ces quelques jours de formation, le moins que je puisse dire est que je ne me suis pas sentie sereine ni respectée dans mes handicaps, ma façon d'être ou mes opinions. J'ai au contraire dû les dissimuler soigneusement pour ne pas prendre le risque d'être regardée de travers, voire saquée.

Qu'un ou une formatrice se permettent un tel comportement me semblerait, je crois, absolument aberrant, dans n'importe quelle situation de formation.

De même qu'il est aberrant d'entendre une personne qui exerce une telle profession émettre l'injonction de n'utiliser qu'une seule et même méthode, du simple fait qu'elle ne maîtrise pas les autres.
Ce qui s'est produit, justement.
Je dois en ce cas être plus performante, car utilisant une autre technique, j'ai obtenus des résultats parfaits!

Mais tout de même, c'est le florilège des opinions personnelles (et polémiques) de cette dame qui m'a hérissé le poil:
Dès mon premier jour, le lundi 28 novembre j'ai appris bien malgré moi qu'elle était en conflit avec son employeur sur une question salariale (je n'en ai pas saisi la nature, mais quoi qu'il en soit il me semble que ce n'est pas un sujet à évoquer avec les stagiaires).
Le jeudi 01er décembre, alors que je portais un masque (sans demander à qui que ce soit d'en porter également un), j'ai évoqué le fait que les cas de Covid étaient en recrudescence. Ma remarque a été accueillie avec une certaine froideur voire de la brutalité via la question "et alors?". La formatrice a ensuite largement alimentée une discussion autour des ses convictions "anti vaccination" et "anti Pass". Cela heurtait mes convictions personnelles, mais je me suis abstenue d'en faire étalage, souhaitant éviter tout débat.
Le vendredi 02 décembre, la manifestation des opinions de cette personne a porté sur la légitimité électorale de l'actuel chef de l’État (une illustration choisie par une stagiaire étant à l'origine de sa "sortie"). Nous avons ainsi entendue la remarque "ha non pas lui, je ne veux pas le voir" puis elle a affirmé "personne a voté pour lui, il y a des preuves" et autres allégations.
Cette formatrice se comportant comme si ses opinions personnelles faisaient consensus, elle n'a à aucun moment laissé place à la contestation ou à la discussion, qui de toute façon ne me semble pas souhaitable dans un tel contexte.
Le mardi 06 décembre, la "polémique" a cette fois porté sur la justesse et la justification de l'installation des horodateurs dans certains quartiers de la ville (et la rue où se situe l'organisme de formation).
À plusieurs reprises j'ai entendue cette femme s'exprimer dans un vocabulaire grossier ou injurieux, ce qui me semble totalement déplacé lors d'une formation, et ce quel que soit le contexte.

Quoi qu'il en soit, ce mardi 06 décembre, j'ai écris un long mail à la direction de l'organisme formateur, avec un certain désarrois. Il me semblait évident que cette personne était en plein dérapage incontrôlé. Il n'était pas question de lui nuire, mais bien de me mettre en sécurité psychique face à des agressions certes inconscientes de sa part, mais constantes.

Lorsque j'ai accepté mon inscription à cette formation, ma conseillère Pôle Emploi m'avait assurée que j'y trouverais toutes les conditions favorables à un parcours serein, ce qui est essentiel pour tout-un-chacun. Or je constatais que ça n'était pas le cas et ne pouvais accepter de subir sans rien dire. À aucun moment je n'ai souhaité que l'organisme formateur soit tenu pour responsable de cette situation. Cependant comment faire pour que les choses s'améliorent si aucun stagiaire ne l'informait de ses éventuelles difficultés liées au comportement d'un.e salarié.e?
Ce n'est selon moi pas au moment de l'évaluation finale de la formation qu'il faut se manifester, mais dès que l'on est en mesure d'identifier les problèmes.
Ce que j'ai fais.

Le soir même j'ai reçu un mail de la direction. Le lendemain on m'a proposé de suspendre ma participation à la formation jusqu'à ce qu'un nouveau formateur entre en fonction. Ce qui sera effectif le 05 janvier prochain.

Chouette.
C'est repartit!

dimanche 1 avril 2018

Emploi, activité, bénévolat...

Le 12 mars dernier, j'ai participé à un atelier en commun au sein de l'association Raisons de plus, qui me suis en PPS (Prestation Ponctuelle Spécifique) en partenariat avec Pôle emploi. L'atelier était une nouveauté, faisant intervenir une pair-aidante. Tous bénéficiaires d'une RQTH (reconnaissance de qualité de travailleur handicapé), tous sujets à des troubles d'ordre psychique (peu importe les pathologies, les cases, les étiquettes).

J'ai parlé de cet atelier dans mon dernier billet, où j'évoquais l'idée de regarder l'emploi sous un nouvel angle.

Le fait est que cette idée a tellement bien fait son chemin dans mon esprit que le 29 mars au matin, lors de mon entretien avec Mr Berdegay, directeur adjoint de Ohé Prométhée, j'avais déjà décidé de ne pas actualiser ma situation à Pôle Emploi à la fin du mois, résolue à m'impliquer dans le bénévolat dans le secteur de l'entraide et du soutien des personnes en situation de handicap psychique.

Le 29 mars dans l'après midi, je devais assister à la seconde partie du colloque organisé par l'association UNAFAM 16 (Union Nationale de Familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques). La partie qui m'intéressait le plus étant celle portant sur la pair-aidance, bien que j'ai été attentive aux autres interventions.

"La pair-aidance repose sur l’entraide entre personnes souffrant ou ayant souffert d’une même maladie, somatique ou psychique.
Le partage d’expérience, du vécu de la maladie et du parcours de rétablissement constituent les principes fondamentaux de la pair-aidance et induisent des effets positifs dans la vie des personnes souffrant de troubles psychiques. Ce partage peut prendre plusieurs formes : la participation à des groupes de parole au sein d’association d’usagers, la rencontre dans des groupes d’entraide mutuelle (GEM), ou encore l’intégration de pairs aidants bénévoles ou professionnels dans les services de soins."
Voir la page consacrée à ce concept sur le site de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie.

J'ai beaucoup apprécié cette expérience. Moi qui avait pour habitude de m'endormir dans les amphis lors des conférences organisées au Centre Universitaire, j'ai été très attentive, bien que mes troubles anxieux, la fatigue aidant, aient commencés à m'agiter vers 16h30. J'ai été touchée par l'intervention de Christophe Lamandon et Patrick Stern, venus intervenir sur le sujet de la pair-aidance.
Mon esprit s'est même tellement focalisé sur cela que j'ai eu beaucoup de peine à me concentrer sur François Bourdin, qui nous a parlé de sa réinsertion dans la société.

Quand est venu le moment "questions et débats", peu de gens demandaient le micro... je ne sais pas trop comment, j'ai levée la main et parlé. C'est déjà flou dans mon esprit, seulement trois jours après. Je me souviens ma nervosité, ma voix chevrotante et de ma volonté de porter témoignage de mon parcours. Témoignage de mon besoin humain d'apporter quelque chose à la société au lieu de rester inactive. Témoignage de mes difficultés, sans vouloir être dans la plainte, simplement pour dire, être entendue.
A moins une fois.

Cela commence déjà à porter ses fruits.
Cela commence aussi déjà à m'angoisser, mais je fais avec.

Vendredi, en fin d'après midi, je suis allée au GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle) rue de Bellegarde. J'ai proposé d'aider à créer un blog et une page Facebook.

Les choses vont se faire, petit à petit...

Mais d'abord, je déménage.
Mardi 03 avril, état des lieux de mon nouvel appartement, à quelques centaines de mètres de là où je vis actuellement, et emménagement de l'indispensable. Le reste ira soit au recyclage, soit aux œuvres de solidarité (Emmaüs, APF, boutique Solidaire...), et éventuellement sur le Boncoin...

vendredi 16 mars 2018

Emploi : et si je regardais les choses différement?

Ces derniers jours ont été intenses et extrêmement formateurs pour moi.

Vous l'aurez peut être comprit au fil des derniers billets, un retour à l'emploi pour moi est finalement moins important qu'une reprise d'activité et le fait de trouver une place dans l'édifice social. Apporter ma pierre à cet ensemble qu'est le monde des "actifs" ne passe en fait pas nécessairement par un emploi salarié.
Je cherche en fait une insertion sociale, quelle qu'en soit la forme.

J'ai envisagé très sérieusement l'hypothèse de suivre un BTS.
Il s'avère que le BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social (SP3S) ne correspond pas à mes aspirations profondes. Le BTS Économie sociale et familiale s'accorderait bien plus à mes passions et envies. Malheureusement, le type de formation disponible en Charente pour ce diplôme ne "cadre" pas avec mes problèmes de santé en l'état actuel des choses. Une formation en alternance m'imposerait un rythme que je ne suis pas certaine de pouvoir suivre pendant deux ans.

Le fait est que mes troubles anxieux généralisés, bien que moins envahissants qu'ils ont pu l'être (en grande partie grâce à l'élimination du facteur dépressif), restent très présents et sont encore mal équilibrés.

J'ai récemment décidé de reprendre des antidépresseurs, en toute connaissance de cause.
Les antidépresseurs constituent en effet le traitement de fond de ce type de maladie psychique. Dans la mesure où mes troubles ont été présents dès ma petite enfance, il est peu probable que j'en sois jamais "guérie". Il est plus réaliste d'envisager de trouver un équilibre durable, qui me permette d'avoir une qualité de vie améliorée. Je l'ai accepté.
Mes troubles anxieux sévères sont associés à une dysthymie (mon humeur ne se régule pas bien), une hypersensibilité sensorielle, une hyper-empathie et à des difficultés avec les règles tacites des relations sociales, et divers autres troubles plus "mineurs". Je me dois de tenir compte de ces aspects là, sans leur donner une place excessive ni les ignorer.

J'ai donc finalement accepté le fait que si je souhaite être active dans la société, peu importe la façon d'y parvenir. Le bénévolat en est une. Encore fallait-il trouver un secteur où je me sente à ma place. En la matière, des contacts déjà établis avec l'UNAFAM et l'ATTApsy16 m'ont permit de réfléchir à une place bénévole entre autre de "pair aidant", mais pas forcément exclusivement.

Par exemple, au regard des mises à jour des sites et pages Facebook des deux association, forte de mon expérience en la matière (de par la création et la tenue d'un site Internet à l'adolescence, puis de  plusieurs blogs, ainsi que la gestion passée d'un forum en BBcode), je pense pouvoir apporter des compétences utiles à ces associations.

Je n’exclue en rien l'idée de suivre un jour le BTS ESF en alternance auprès de la MFR IREO Richemont, cependant force est d'admettre aujourd'hui que ça serait pour moi passer d'une absence totale d'activité à un rythme extrêmement intense, de nature à me mettre en difficulté psychologique.
Le but étant de trouver un place satisfaisante et épanouissante dans la société, ce serait contraire à mes aspirations. Je dois donc laisser de côté cette solution, au moins pour l'instant.

Il est important de souligner que le soutien apporté par l'association Raisons de plus m'a beaucoup apporté ces derniers mois, et en particulier lundi dernier (le 12 mars 2018). En effet lundi a eut lieu un atelier avec une Pair-aidante et Mme Nathalie Dessans, fondatrice de l'association. Ces deux heures et demies ont été riches en partages.
L'atelier m'a permit de prendre conscience que, eut égard à mon statut (je bénéficie d'une RQTH, je suis éligible à l'AAH, mais je perçois la pension de réversion de mon mari, plus avantageuse), l'emploi n'est pas ma seule et unique voie d'insertion au sein de la société.

Pour me préparer à intégrer le BTS ESF (car je le souhaite vraiment, bien que je sois forcée d'admettre que je n'y suis pas encore prête), le bénévolat est une voie dans laquelle je m'épanouirais pleinement, du moment qu'il soit en lien avec ce que je connais et m'interpelle.

J'ai ainsi repris contact avec Mme Marie-Françoise Raillard, de l'association UNAFAM, eut égard au colloque se tenant le 29 mars prochain, où il sera justement question, entre autres choses, de la pair-aidance. Il se trouve que Mme Raillard se souvenait de moi, bien que nous n'ayons eut que des contacts par mails et ne nous soyons jamais rencontrées.
Les inscriptions (gratuites) au colloque étaient clauses car complètes, mais il semblerait qu'il soit fréquent que certains participants viennent uniquement le matin, ce qui m'arrange tout à fait, dans la mesure où le programme de l'après-midi m'intéresse majoritairement (et le matin j'ai rendez-vous avec le directeur adjoint de Ohé Prométhée, intervenant du dispositif CAP emploi 16)...

Voilà donc où j'en suis aujourd'hui... 😊

Pour info : extrait du programme du colloque du jeudi 29 mars 2018 :

13h30 L'accompagnement dans le travail de la personne en situation de handicap psychique
Inès de Pierrefeu
Docteur en psychologie clinique à l'Université de Paris Sorbonne Cité « L'accompagnement vers et dans l'emploi comme voie de rétablissement pour les personnes en situation de handicap psychique »

14h15 Arnaud Dordini
Directeur de l'ESAT Messidor « Les chemins de Compostelle » à Rochefort sur Mer
« Fonctionnement et apports d'un ESAT de transition, le rôle d'un Job coaching »

14h35 Eric Berguio
Directeur de l'ESAT Mézin
« Mézin ou comment un ESAT pour personnes en situation de handicap psychique redonne vie à un village du Lot et Garonne »

15h00 Les Institutionnels charentais de l'accompagnement dans le travail
ADAPEI : Nathalie Denier Quesney : Directrice de l'ESAT mixte
Cap Emploi : Fabienne Burguet : Directrice
EIRC : Alexandra Anseur : Directrice Adjointe du Pôle de l'ESAT des Vauzelles
Raisons de Plus : Nathalie Dessans : Directrice

15h20 Questions et Débats avec la salle

15h45 La « pair aidance » : Quand l'expérience de la maladie est devenue un savoir au service du soin de personnes en situation de maladie
Christophe Lamadon et Patrick Stern
Respectivement Médiateur de Santé Pair et Pair Aidant du SAMSAH Prepsy
« Au travers du dispositif du SAMSAH Prepsy, les conditions de la juste place d'un pair aidant et d'un médiateur en santé pair dans l'équipe leurs apports dans le soin des personnes »

16h40 Questions et Débats avec la salle

17h00 Conclusions des quatre colloques 
L’accompagnement dans le parcours de soins de la personne en situation de maladie psychique
Marie-Françoise Raillard et Georges Bullion

17h10 Pot d'échanges

dimanche 11 mars 2018

Emploi : Portes ouvertes, euphorie et crise d'angoisse

Un dimanche matin pas tout à fait comme les autres. Il fait beau et doux dehors. Hier aussi, du reste, en dépit des prévisions. Ainsi j'ai pu faire la route jusqu'à Cherves-Richemont sous le soleil. Car hier avait lieu la journée "Portes ouvertes" de la MFR (Maison Familiale Rurale), qui propose des formations de la 4ème au supérieur.

J'y allais pour m'informer sur le BTS ESF (Économie sociale et familiale) qu'ils proposent en alternance. J'étais réellement motivée, mais très nerveuse (j'ai d'ailleurs été très bavarde, ce qui est parfois un signe de stress très élevé en situation de "performance" : la logorrhée est une façon de diluer l'angoisse).
L'information collective (en petit groupe) a été très instructive. Je n'ai pas senti d'angoisse similaire à celle ressentie récemment auprès d'un organisme de formation pour adultes. Le contenu de la formation ne me semblait pas constituer un problème en soit, sur le coup. L'alternance non plus, puisque ma RQTH permettrait que je soi apprentie, avec un aménagement de mes horaires.
Bref, j'étais assez enthousiaste.

Malheureusement peut être un peu trop.
C'est bien d'essayer d'avoir des projets d'avenir, de formation, etc.
Le pragmatisme est bien aussi.

Ce matin je me suis réveillée à 6h30, en position fœtale, tremblant de tous les muscles de mon corps, mâchoire contractée, avec pour seule idée que je n'y arriverais pas. C'est une réaction instinctive, irrationnelle, et d'une grande violence émotionnelle.
Ça n'aide pas vraiment à bien commencer sa journée.

J'ai eu toute l'après-midi d'hier pour réfléchir à ce BTS et j'ai essayé de ne pas le faire.
Sans grande réussite, je dois dire, car mes idées sont étonnement claires ce matin sur le sujet.

Je ne pars pas sur la base que je vais échouer: qui ne tente rien n'a rien.
Cependant, est-ce vraiment raisonnable de me confronter frontalement à un ensemble de situations qui sont par nature extrêmement anxiogènes pour moi?

Reprendre des études.
Des études techniques.
À 55 km de chez moi, soit 45 minutes de route, deux fois par jour, à raison de 20 semaines par an (je ne pense pas pouvoir être interne, et je ne crois pas en avoir envie).
En contrat d'apprentissage (il me faudrait donc trouver un employeur).

Alors oui, le BTS ESF correspond à des domaines d'intérêt que j’entretiens depuis longtemps.
Mais... ai-je par ailleurs réellement pour objectif ce qui suit ?
"Exercer les fonctions d'expertise et de conseils technologiques, d'organisation technique de la vie quotidienne dans un service ou dans un établissement [...] et accompagner, animer et communiquer dans le milieu professionnel"

Honnêtement?
Non.
Ce n'est pas mon objectif.

Mon objectif c'est d'avoir un emploi, qui se situe certes dans ce cadre d'activité, mais sans toutes les responsabilités qui risqueraient de me faire perdre mon équilibre émotionnel.

Je ne rêve absolument pas de poste à responsabilité ni de faire carrière.

Donc cumuler pendant 24 mois une alternance de deux semaines de cours en Institut (à raison de 35 heures de cours par semaine, et 550km hebdomadaires) et deux à trois semaines en entreprise, avec seules périodes de "repos" les weekend et les congés payés estivaux (5 semaines), je suis à peu près certaine que c'est tirer le diable par la queue. Pour moi.

Ces constats ne signifient pas pour autant que je baisse les bras et que j'abandonne l'idée de reprendre des études. D'ailleurs j'ai rendez vous mercredi après midi avec le responsable de formation du BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social).
J'ignore si j'y suis admissible, mais en tout cas, ça se fait à Angoulême, et je pourrais aller en cours à pied, en vélo ou en transports en commun.

Toutefois je commence à réfléchir à des solutions plus "radicales", comme reprendre à un autre niveau. J'ai besoin d'un accompagnement scolaire et didactique? Bon ben... sinon il y a toujours le bac pro Services de proximité et Vie locale. 😅

Bon en gros : je crève de trouille.

Est-ce que, un jour, je me sentirais "adulte"? 😶

vendredi 9 mars 2018

Emploi : et si on reprenait depuis le "début"?

Mardi dernier, j'avais un gros coup de blues en lien avec ma recherche d'emploi.
Pour citer la MDPH, mon handicap "réduit ma capacité de travail" et je bénéficie donc d'une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé).
Lisant mon billet, Super Tatie m'a appelée. 😍

Je m'étais interrogée sur la possibilité d'accès à une formation en alternance, malgré mon âge. Elle m'a apporté la réponse sur un plateau : oui !
Grâce à ma RQTH précisément.
Le statut de travailleur handicapé donne accès au statut d'apprenti quel que soit l'âge du demandeur. Mon Super Papa (ils font bien la paire, mon papa et sa sœur💞) m'a confirmé qu'il avait appris ça pendant les sessions de formation qu'il a suivi récemment avec le Centre de Gestion (de l'emploi territorial), car il est conseiller municipal d'une commune rurale.

Entre temps, donc, j'ai réfléchis. Car ma tante m'a aussi parlé du BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) qui au final semble mieux cadrer avec ce que je voudrais faire que le BTS ESF (Économie Sociale et Familiale).

Deux différences majeures et une information intéressante du point de vue de l'emploi.
Pour commencer, le SP3S est proposé par un lycée d'Angoulême (donc pas besoin de faire deux heures de route chaque jour pour aller et revenir du lycée en période de formation). Mais en "contrepartie" ce BTS n'est pas en alternance, mais en version "traditionnelle" (six semaines de stage en première année, sept semaines en deuxième année).
Cependant, il semblerait que, peu à peu, le SP3S prenne le pas sur le BTS ESF. La raison est simple: on peut passer le DE CESF (troisième année d'étude, avec Diplôme d’État à la clé, donc) avec un SP3S, qui par ailleurs est plus demandé sur le marché du travail.

Voici quelques petites choses posées.

S'y ajoute un constat évident : actuellement, j'ai un revenu (la réversion de mon mari, qui ne s'arrêtera qu'en 2053). Ce n'est donc pas précisément pour l'argent que je souhaite un emploi, mais pour structurer ma vie et trouver ma place dans la société. Je n'ai pas besoin d'un emploi pour vivre (même si ça serait bien d'avoir de quoi manger des épinards à 71 ans), mais pour me sentir "complète" et insérée socialement.
Donc reprendre des études n'est pas un problème (même si je vais peut être devoir me payer des cours de soutien en supplément).

Qu'est ce que je cherche à dire ?

C'est bien simple : je vais postuler à la fois pour le BTS ESF, le BTS SP3S et, tant qu'à faire, à la Licence Professionnelle Administration des collectivités territoriales (au Centre Universitaire de la Charente, où j'ai passé ma licence de droit fondamental). Ha ben non... il semblerait bien que la LP ne soit par reconduite en 2018, finalement... 😕
N'oublions pas que ces filières de formation sont contingentées et recrutent donc leurs élèves sur dossier.

Toujours est-il que postuler au plus possible de formations me correspondant, c'est faire en sorte de me donner le plus de chances possibles d'être à nouveau étudiante en septembre prochain !
👍

Qu'est que ça veut dire aussi?
Heu... Pôle Emploi... 👽💀👻
Je ne rentre pas dans leurs "cases" préformatées, prévues pour le plus grand nombre de demandeurs, mais pas pour les "cas particuliers". La structure n'a jamais su quoi faire de moi, durant mes trois inscriptions successives, donc je les laisse tranquille à partir du mois prochain. Je reviendrais peut être les voir une fois ré-diplômée, mais rien n'est moins sûr...

Finalement je fais ce que mon conseiller m'a écrit récemment :
"Je vous invite à suivre cette formation à partir du moment où vous seule vous en sentiez capable. J'insiste sur ce que vous ressentez : vous ne devez pas vous mettre en difficulté au vue de vos problématiques reconnues par la MDPH. Si vous avez le sentiment de pouvoir y arriver, alors je vous encourage à mener cette formation..."

Oui bon, il parlait de la formation de Secrétaire-assistante, à Retravailler dans l'Ouest, celle dont l'information collective m'a servit l’électrochoc... 😅 Mais ça ne change rien aux conclusions que j'en ai tiré:

Je me sens capable de suivre un BTS, qu'il soit en alternance ou pas.
Je n'estime pas que c'est me mettre en difficulté vis à vis de mon handicap (du moment que l'encadrement de formation est prévenu et que je prend sur moi de reconnaitre quand je suis en difficulté et de faire en sorte de rectifier le tir).

Et pffffft! Pôle emploi, bye bye !
😋

Et même si je devenais une "éternelle étudiante", je m'en fous... hiiiiiiii! 😜😄

Alors certes, j'aurais moins de de temps pour partir en vadrouille ou des trucs comme ça... mais tout le monde a des priorités dans la vie. Avoir du temps pour partir en vadrouille de temps en temps, ça signifie aussi que le reste du temps, je m'ennuie tellement que je n'arrive plus à faire des trucs simples, parce que justement "j'ai tout le temps pour les faire". La honte!

Bon aller, il faut que j'aille à la salle de sport.
Hop hop hop!

mardi 6 mars 2018

Emploi : toujours le néant

Balayée par des vagues déchaînées d'incompréhension...
Fracassée.
Toujours sans emploi, toujours inscrite à Pôle Emploi et je n'ai pas vraiment avancé dans ce sens depuis un an.
J'ai l'impression d'être une balle de ping-pong dont les organismes d'aide à l'emploi ne savent pas quoi faire.
"Trop" et "pas assez" à la fois, ils ne savent pas quoi faire de moi.
Un Bac+3, mais peu de qualifications reconnues, des projets qu'on me "déconseille", des objectifs qu'on m'arrache, ballotée à en devenir dingue, à en être malade...

La formation tant espérée de Secrétaire assistante médico-sociale ?
Financée partiellement mais... refusée pour cause de "mauvaise organisation de la formation".

La formation de "Secrétaire assistante" trouvée comme solution de rechange? Radicalement tournée vers l'administratif commercial, un domaine dans lequel je suis plus que mal à l'aise, je n'y serais en aucun cas à ma place.

Le BTS de Technicien en Économie Sociale et Familiale... En 2 ans d'alternance... Y ai-je seulement accès, avec mon bac Littéraire et mes (bientôt) 36 ans?

Alors non, je n'ai pas le moral.
Parfois pleurer un grand coup fait du bien.
Parfois non.

vendredi 17 novembre 2017

Quoi de neuf sous le soleil (levant)?


Alors, quoi de neuf à la mi novembre de cette année 2017?

Pour commencer, les nouvelles les moins cools.

- J'ai attaqué (ou été attaquée, pour être plus exacte) ma cure annuelle d'infections respiratoires avec une angine virale, qui c'est transformée en rhinopharyngite. La mauvaise blague a commencé environ le 30 octobre et je commence à peine à arrêter de tousser.
Bonne nouvelle quand même : visiblement, contrairement à l'an dernier j'ai réussi à enrayer la bronchite qui n'est donc pas devenue asthmatiforme. Or j'avais fais quatre bronchites asthmatiforme l'an dernier et le moins que je puisse dire, c'est que c'est vraiment pénible.

- Dans "l'événementiel" agaçant, la succession de mon mari est toujours au point mort.
C'est agaçant. J'ai été sympa, j'ai fais preuve de bonne volonté (par exemple en payant des factures qui pourtant étaient dans l'indivision successorale), mais maintenant ça va faire 15 mois que mon époux est décédé et que les deux autres héritiers ont... disparus!🔍🔬
Mais relativisons : j'ai pris une avocate et maintenant, c'est elle qui gère le dossier.
Moi, j'attends juste que ça aboutisse... Dans la mesure où j'ai toujours fais preuve de bonne volonté, je suis très confiante. À priori, en dehors des lenteurs administratives dues à la surcharge des tribunaux à notre époque, ben... on change de notaire et on partage tout comme la loi le prévoit. Fin de l'histoire.
Nous venons de lancer les assignations à comparaître devant le tribunal de grande instance, contre les deux autres héritiers (ce qui est apparu comme étant le seul moyen sensé de débloquer la situation).
Avec un timing parfait, j'ai reçu (avec un grand étonnement) une convocation pour une audience devant la Cour d'Appel de Bordeaux pour le mois prochain.
L'appel concerne un jugement de la juge des tutelles d'Angoulême de décembre 2016, dont je n'avais jamais entendu parler, vu qu'à l'époque, j'étais encore majeur protégé. Bizarrement, je suis à peu près convaincue que c'est l'ancien tuteur de mon mari, qui voudrait toucher ses honoraires... mais je n'en sais rien en fait. Je laisse mon avocate gérer. Elle est là pour ça.

Beaucoup plus cool, je me sens enfin capable de revenir à l'emploi, après presque quatre ans hors jeu (je n'ai pas été inactive pour autant, puisque j'ai passé une partie de ce temps à aider mon mari, puis à me remettre de mon burnout de l'aidant, et ensuite j'ai aidé par-ci par-là des gens).

Comme ma licence de droit ne me sert à rien d'un point de vue qualifications professionnelles (il faut être clair : une licence universitaire générale, c'est "diplômant", mais ça n'apporte aucune compétence particulière), je fais le choix d'entrer en formation pour être secrétaire médico-sociale.
Je dois faire un stage Pôle Emploi de "PMSMP" (période de mise en situation de milieu professionnel) pour valider ce projet, histoire qu'on soit sûrs que c'est bien ce que je veux faire comme travail (vi vi vi... même que si je n'étais pas entrée à la faculté de droit en 2004, mon intention première était de passer un BTS d'assistante de direction...).
Normalement je devrais faire ce stage courant décembre 2017 tandis que la formation commence fin janvier 2018. Ensuite, ce sera 1022 heures de formation (8 mois), dont 210 heures de stage (soit 6 semaines).

En dehors de ça ?

Ben... la vie quoi!!!

dimanche 12 février 2017

Passons à autre chose !

Il n'y a pas de partition claire entre autisme et neurotypie.
Certes on peut observer des différences sur la bases d'IRM, mais certaines formes neuro-atypiques ne relèvent pas des troubles du spectre autistique. Certaines personnes sont donc neuro atypiques sans pour autant être autistes.

Alors le suis-je ? Suis-je neuro-atypique, et porteuse d'un TSA ?
Plus important, est-ce que ça a vraiment une importance de le savoir ?

Je crois que non.
Comme je l'ai écris, je ne suis pas "typique" et je n'ai pas l'intention et je ne pense pas être en capacité de le devenir. Je ne pense pas pouvoir changer la personne que je suis de manière intrinsèque.
Je peux uniquement modifier ma manière d'être, d'aborder les choses.
Ainsi, je pense pouvoir continuer à mettre en place des stratégies d'adaptation de plus en plus efficaces avec le temps, en étant aidée des bonnes personnes, ce qui me semble être le plus important, dans le fond.

Je suis atypique, avec une hypersensibilité émotionnelle, une grande capacité d'empathie et de résilience (ce qui étonnerait certaines personnes qui pensent me connaître... mais elles doivent comprendre que je passe en fait très facilement "à autre chose" en cas de "traumatisme"... bien qu'il soit vrai que, quand je suis victime de ce que j'estime être une injustice, ou que j'ai été confrontée à une personne que je considère comme néfaste, j'ai tendance à étaler les faits, en quelque sorte par mesure de prévention).
Je suis atypique et j'ai des douances dans divers domaines, dont principalement l'expression écrite, mais pas uniquement...
Je souffre également de troubles anxieux invalidants très enracinés, de même que j'éprouve des phénomènes d'hypersensibilité et d'hyposensibilité sensoriels. Ce sont des choses qui font partie de moi.

Je pense qu'un jour, je passerais le WAIS (test d'évaluation du quotient intellectuel) mais ça n'est pas ma priorité. Je le financerais moi même, parce que j'ai besoin de savoir, d'une certaine façon, mais surtout, j'éprouve une grande curiosité concernant ma propre personne, ma façon de fonctionner, mes capacités et les points qui me posent réellement problème.

Il est important de savoir que ma curatelle renforcée (mesure de protection des majeurs à laquelle j'avais été à l'initiative) prendra fin le 17 février 2017, soit dans moins d'une semaine.
À partir de là, je crois qu'on peut dire que je pourrais prendre un nouveau départ.

En outre, le 20 février, cela fera six mois que mon mari est décédé. Un mari à la personnalité obsessionnelle qui a contrôlé une partie de ma vie de jeune adulte puis s'est efforcé de contrôler ma vie tout court...
Il faut savoir que l'interface d'administration de ce blog comporte un certain nombre de billets non publiés concernant ma vie de couple... des billets que je ne pouvais décemment pas publier de son vivant, mais qui m'ont apporté du réconfort lorsque je les ai rédigés. Je pense que je les publierais, lorsque mes liens avec la famille de mon mari seront totalement et définitivement rompus...🚫

Ma priorité actuelle est de trouver l'équilibre et donc la paix intérieure.
Pour cela il va falloir que je passe plusieurs caps:
  • Respecter mes routines
  • Trouver un emploi
  • Changer de lieu de vie
Le reste viendra en son temps.
Rien ne presse... 🐌

🍀"Abandonne le passé, vie pleinement le présent, aie confiance en ton futur"... 🍀

Les routines de vie sont difficiles à mettre en place, mais c'est en train de revenir tranquillement (réveil spontané vers 8 heure du matin, et plus ça va, plus c'est tôt)...
Beaucoup de sport, même si c'est surtout en salle, pour l'instant....
Un équilibre alimentaire riche en vitamines, minéraux, équilibré en protéines et bonnes graisses (de nombreux nutriments jouent un rôle important dans le bon fonctionnement du système nerveux, mais aussi dans la bonne santé des phalènes, ce qui est important pour moi qui tiens énormément à la santé de mes cheveux...).
J'ai également besoin de continuer à me cultiver et Internet n'est pas un si bon médium que ça car il me coupe du monde extérieur : la médiathèque du Grand Angoulême me semble être un lieu plus adapté...
😊

En ce qui concerne un emploi, je sais que j'ai de bonnes capacités dans divers domaines. Des compétences que j'ai cependant de grosses difficultés à valoriser en raison de mes troubles anxieux et diverses autres problèmes d'adaptation. Toutefois je bénéficie d'une reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH) et ma psychiatre m'a conseillé de m'adresser à "Raisons de plus". Il serait complexe de résumer les actions de cet organisme ici, et le mieux est de consulter leur site, toutefois ce que je peux en dire est que j'ai l'espoir de bénéficier d'un véritable accompagnement à l'emploi, en dépit de mes difficultés actuelles.
Qui sait, je pourrais peut être même passer le WAIS (on peut toujours rêver) dans ce cadre....?

Comme me l'a donc conseillé récemment une personne bien intentionnée, je vais laisser tomber ce qui ne me "parle pas", je me vais me concentrer sur mon instinct et sur mes certitudes, ainsi que sur les personnes qui me connaissent vraiment et me respectent.
🙌 

Dans quelques mois, je pense pouvoir changer radicalement ma vie.

Le chemin restera accidenté et sinueux, comme il l'a toujours été, mais ça ne me fait plus peur: les sentiers linéaires, bien tracés, me semblent bien monotones. Rien n'est plus beau qu'une belle randonnée dont les détours délivrent au regard des surprises. Certes, parfois, on se retrouve à longer une falaise au bord d'un précipice, mais qui dit que quelques instants plus tard on ne sera pas en train de parcourir des sous bois superbes ?

C'est la beauté de la vie...🌱



vendredi 6 décembre 2013

MDPH... demande de reconnaissance de mon invalidité psychique

He ben oui.
Voilà, je me suis décidée. Après des années de doute, de lutte contre l'idée d'avoir une étiquette plantée dans le dos, j'ai finie par y arriver. Comme il y a deux ans j'ai fini par accepter les anti-dépresseurs. Comme j'ai fini par admettre que je suis en souffrance au travail, quel que soit le travail. Donc je suis en arrêt maladie jusqu'au 31 décembre.
Et je fais mon dossier MDPH, parce que je n'en peux plus de moi, de mes angoisses, de mes blocages, de mes évitements, tout simplement.

jeudi 2 février 2012

Prise de décision importante

Cette formation, je la voulais, et je l'ai eu.
Pour être exacte, j'ai obtenue une place, suite à un abandon.
C'était mardi dernier, le 31 janvier 2012.

Chronologie :

Mardi matin, j'accompagne mon mari chez le neurologue en consultation... le monsieur à du retard, mais nous sommes rentrés à la maison bien avant l'heure que je parte travailler. Car j'embauche à 11h.

À midi, d'ailleurs, je rentre à peine du travail que mon mari m'apprend "qu'il s'est passé beaucoup de choses" ce matin là. La Banque Postale a appelé (un détail) et puis une dame de l'AFPA, aussi. Une place de formation s'est libérée.

Mélange de sentiments instantané en moi. Pfff... je la voulais, je la veux cette formation, mais là, j'entre en CDI la semaine qui vient, dès le 6 février. Un CDI super sur mes 9h par semaine auprès d'une dame formidable, un travail en or. Un CDI qui me donne droit à une mutuelle en or (38euros/mois, et des garanties dentaires à 300%...). Et puis surtout, je suis souvent à la maison, et ça me plaît beaucoup. En plus je sais que suivre cette formation va être très anxiogène. Arg ! Mais si je me "dégonfle", que je dis non, qu'est ce que mon mari va penser? Et la dame de l'AFPA ? Et ma conseillère Pôle Emploi ? Et ma famille ? Et tous les gens qui ont suivi le feuilleton ? Ne vont-ils pas me prendre pour une girouette ?

Là mon mari me dit "c'est une opportunité qui ne se représentera peut être pas..." (je zappe complètement "la dame à dit que...". Je fonce tête baissée dans la brèche : voilà, mon mari semble m'encourager veut que j'y aille, puisqu'il me dit ça ! Mon choix est donc fait, grâce à lui! Il faut que j'appelle! Aller !

Mon mari n'arrive même pas à me dire qu'il voudrait qu'on pèse le pour et le contre, ensemble, en attendant 14h. Je suis complètement obsédée par l'idée d'appeler la dame, de lui dire que oui oui oui, je veux cette place qui me tend les bras... mais que je suis très ennuyée par rapport à mon employeur. Ben oui : me trouver une remplaçante pour mon contrat de 9h, au pied levé, en 3 jours, c'est fou, quoi!

D'ailleurs, impatiente, j'essaye d'appeler sans grand espoir à midi vingt. Je raccroche en entendant un message enregistré. J'attends 14h, complètement fébrile, à coté d'un mari mal à l'aise, mais toute à mon obsession, je ne m'en rend même pas compte.

À 14h, j'appelle. Occupé. Boite vocale. Je rappelle à 14h05. Même chose. À 14h15, je rappelle, mais je dois partir travailler, et le numéro étant toujours occupé, je laisse un message, affirmant que je tenterais de recontacter mon interlocutrice depuis mon travail. Et je pars.

Je voudrais à la fois ne pas dire la chose à la dame pour qui je travaille, et le lui dire. Je m'absente tous les quart d'heure pour rappeler un numéro obstinément occupé. D'ailleurs j’essaie de contacter également le standard... lui aussi occupé.
Finalement, sur le coup de 15h30 la fille de la dame dont je m'occupe descend voir sa mère et je me sens dans l'obligation de l'informer qu'on m'a contactée le matin à propos de cette formation.
Autant j'aurais pu partir en formation le 06 janvier, sans trop de problèmes, autant partir maintenant, c'est compliqué. Sa maman et elle ses sont habituées à moi. En plus Mme R doit partir quelques jours... si je ne suis pas là, elle annule son voyage.
Toutes deux, nous essayons de contacter l'AFPA jusqu'à 16h, sans succès.

Je joue de malheur, car pour la première fois en 3 mois, l'association qui m'emploie me contacte par téléphone, durant mes horaires de travail, pour me proposer de reprendre un contrat de sortie d'hospitalisation qui doit se prolonger (j'ai déjà travaillé au mois de janvier chez la bénéficiaire, qui, ayant de nouveau été hospitalisée a droit à de nouvelles heures d'aide ménagère...). Prise au piège, je me sens obligée de dire que ça tombe très mal, et qu'on m'a appelée le matin même pour une place en formation.
Bizarrement, j’attends presque qu'on me dise que ce n'est pas possible (même si je sais que juridiquement, rien ne s'y oppose, puisque je suis en fin de CDD).

Toujours sans réponse de l'AFPA à la fin de mes deux heures de travail, j'appelle mon mari à 16h30. Je lui raconte que je n'ai pas pu contacter l'AFPA, que j'y vais en voiture... et je ne le laisse pas le loisir de me calmer, de me raisonner, ou tout simplement de me parler.

Les embouteillages aidant, les feux rouges s'y mettant aussi, j'arrive au campus à 16h48. L'administration fermant à 16h45. C'est foutu.

Et là, pour couronner le tout, je passe à l'association au retour, pour poser mes feuilles horaires du mois de janvier. J'aurais pu m'en passer, mais j'avais dis que je le ferais, et je ne réfléchis pas. Du coup je dois m'expliquer : pourquoi je la veux, cette formation?
Et bien, pour la première fois depuis cinq heures, la frénésie me quitte. Je me met à douter.
Tiens, oui, pourquoi je la veux?
Je sais très bien pourquoi je la voulais, il y a des mois... mais pourquoi est-ce que je la veux toujours, justement?
Je m'empêtre dans mes explications. Je doute mais sans oser le laisser voir.
Au final on me dit que je dois donner ma décision le lendemain matin, que j'ai une réponse de l'AFPA ou pas.

Je rentre à la maison, un peu abattue.
J'envoie un message à la dame de l'AFPA, dont j'ai le mail dans mon carnet d'adresses. Je lui explique les péripéties de mes tentatives d'appel de la journée. Et une fois de plus je lui affirme que je veux la place.

Sauf que... je n'en veux pas de cette place.
Pas maintenant.
Pas comme ça.

J'arrive à en parler à mon mari.
Il ne veut pas non plus que j'accepte.
Il se trouvé égoïste, parce qu'il veut que je reste avec lui. Mes 9h par semaine lui convienne. Il aimerait que j'en fasse une quinzaine, pas plus. Il me sent épanouie, depuis que je travaille, mais il sait que si je vais en formation, je serais stressée tout le temps.
Je souffle enfin.
Nos raisons ne sont pas égoïstes. Ce sont les notre.
Et notre décision à nous, de couple, pour nous, pour l'avenir, est prise.
Ce sera non.

Quel gâchis...
Pas pour la place ! Pour tout le reste : l'inquiétude de ma patronne et de sa fille, de mon employeur, la mienne. Tout ça, parce que j'ai eu peur de prendre une décision à 12h15, et que plutôt que de consacrer du temps à la discussion, j'ai interprétée une phrase prononcée par mon mari comme un encouragement à foncer tête baissée.
Il faut dire que je n'y croyais plus, à cette place en formation. Je n'avais donc pas pris de temps pour réfléchir aux implications de son obtention, maintenant que je travaillais.

Je voulais cette place à l'époque où je me trouvais profondément incompétente. À l'époque aussi où les employeurs, en voyant mon CV lors des entretiens d'embauche constataient mon absence d'expérience professionnelle et me renvoyaient poliment.
Mais maintenant, pourquoi insister ?
Je n'en ressens plus le besoin, je dois dire.

Alors à 19h30, j'ai pris mon téléphone et j'ai appelée Mme R., histoire qu'elle rassure sa maman. Non, je ne prendrais pas cette place de formation. Oui, je resterais à travailler avec sa maman. Une très bonne nouvelle, pour elles.

Le lendemain, à 8h30 pile, j'ai appelée l'association, pour leur apprendre la même nouvelle, plutôt sereine, malgré mon inquiétude vis à vis d'eux (mais qu'est-ce qu'ils doivent penser de moi!?!).

Et vers 9h, quand la dame de l'AFPA a appelé pour dire que la place était toujours libre, et que le réseau téléphonique avait "flashé" la veille... je lui ai dis qu'hier était passé, et que maintenant, c'était non. Et que oui, je savais que c'était une opportunité qui ne se représenterait sans doute pas. J'ai accepté de discuter un peu avec elle, mais je lui ai fais comprendre que ma situation personnelle avait changé, que j'étais sûre de mon choix.
Et que surtout c'était le miens.

Je ne crois pas que je redemanderais cette formation.
Mes formations futures, elles me viendront de mon employeur, que je ne compte pas quitter de si tôt.

Fin du feuilleton AFPA.
Dur de choisir, quand on veut plaire aux autres en s'oubliant soi-même...


lundi 9 janvier 2012

Lessivée

Début 2012, je recommence à me lever fatiguée, à me sentir constamment au bord de l'épuisement. Le stress me rattrape, je recommence à aller travailler avec cette sorte d'angoisse au ventre, cette lassitude.
Sans doute la même que nombre de gens, qui finalement n'ont pas vraiment choisi leur emploi. C'est pourtant mon cas, même si j'en espérais davantage. Faire des ménages, ce n'est pas franchement mon objectif. Mais il faut en passer par là, et je le savais. Alors je me ménage dans un coin de ma tête mon projet professionnel de future auto-entrepreneuse du domaine de l'aide aux personnes. Mais avant il faut obtenir l'agrément. Et pour ça, il faut décrocher une formation.
En attendant, je travaille, et j’accepte les contrats. J'essaye de faire abstraction des patrons pas faciles (j'en ai une en ce moment, pour encore 14h) et me concentre sur mon contrat en or, mes 9h par semaine chez une dame adorable.
Mais même chez cette dame là, j'y vais parfois avec une angoisse difficile à expliquer, nouée au bide. J'y ai quelques débuts de crise d'angoisse, que je ravale bien vite, pour ne surtout rien laisser paraitre, et j'essaie d'avancer, comme je peux, sans faire trop de bruit, sans qu'on me remarque trop.

Mais je me sens lessivée. Je vois revenir au galop les diarrhées fonctionnelles, les douleurs articulaires (aux hanches et aux genoux), les douleurs dans la nuque et les mâchoires, l’eczéma du cuir chevelu, la perte de cheveux... la difficulté à rester debout sans me sentir épuisée, même sous la douche!

Je me sens lessivée, oui...
Encore plus, peut être, en ce 09 janvier, date du début de la formation que je voulais à l'AFPA, celle qui m'est passée sous le nez parce que je suis trop diplômée.

Mais bon, je ne vais pas embêter mon petit monde avec tout ça. Après tout, ça fait des années que ça dure, les autres aussi ont le droit d'en avoir marre. Dans ces conditions, à quoi bon ressasser, encore et encore?
Bien entendu, de temps à autre, la déprime (la dépression?) reprend le dessus, et ça déborde, mais vite vite, il faut éponger le surplus, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, et hop! ça repart.

Je suis en pleine forme, puisque je vous le dis!

Il faudrait que je me fasse soigner, mais entrer en parcours de soin, ça signifie des démarches, beaucoup de stress, la peur d'être à nouveau confrontée à des personnes incompétentes, et du coup, je laisse traîner les choses.
Pas très sain comme attitude.

lundi 26 décembre 2011

Feuilleton AFPA, suite... nouvelle déception.


Comme je l'écrivais dans mon précédent billet, j'étais, ces derniers jours, en attente d'une réponse de l'AFPA concernant l'admission de mon dossier par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées... Je devais appeler le 19 décembre pour en savoir plus, si par malheur je n'avais pas reçue de convocation avant. Ce qui n'était pas le cas, effectivement. Malheureusement, le standard téléphonique ne répondait pas, aussi ai-je envoyé un mail pour en savoir plus :


-----Message d'origine-----
De : XXXXXXXX
Envoyé : lundi 19 décembre 2011 09:43
À : Chochois Sylvie
Objet : Informations sur une inscription à la formation d'ADVF de janvier 2012

Bonjour,

J'ai participé au mois de novembre à la journée d'information sur la formation d'ADVF mais suis à ce jour toujours en attente d'une réponse de votre organisme. Ayant consultée ma conseillère Pôle Emploi le 5 décembre dernier, celle-ci avait contacté vos services afin de savoir si les décisions avaient été prises, tant par l'AFPA que par le conseil régional. La secrétaire en ligne nous avait informé que ce n'était pas le cas, mais que les convocations seraient sans doute envoyées durant la semaine du 12 décembre, mais que si je n'avais rien reçu à échéance du 17 décembre, mieux vaudrait que j'appelle le lundi 19 décembre 2011 afin d'obtenir une réponse claire. Malheureusement il semblerait que le secrétariat soit fermé. Sans doute en raison des vacances de fin d'année.
Cela fait la deuxième fois que je tente de m'inscrire à cette formation et c'est également la seconde fois que l'attente se prolonge de cette façon.
Quand pourrais-je savoir si mon dossier a été ou non validé?

En vous remerciant de ce que vous pourrez faire pour moi, veuillez agréer, madame, l'expression de mes sentiments les plus sincères.

Mme XXXXXX
 
Et voici la réponse que j'ai reçue. Courte et claire.
 
 Bonjour Madame
Je suis navrée mais en dépit de l'avis favorable remis par l'AFPA, le Conseil Régional a remis un avis "non prioritaire" en raison de votre niveau de qualification.
Nous devons faire passer d'autres dossiers en priorité et sommes donc contraints de vous mettre en "liste d'attente". C'est pourquoi vous n'avez pas de réponse à ce jour.
Nous reprendrons contact avec vous si une place se libère.
Bien cordialement

Sylvie CHOCHOIS
Chargée de recrutement
Campus AFPA de Tarbes
Région Midi-Pyrénées
Tel : 05 62 38 46 22
 
Bonnnnnn.....  
 
La nouvelle session aura lieu en septembre 2012. Je vais donc me renseigner pour la même formation au GRETA et à l'IFSI de Tarbes, et je vais aussi essayer de lier contact avec les élus du coin, parce que j'ai vraiment besoin de cette formation, et je ne me laisserais pas décourager! 
 
Le truc, c'est que le lendemain de cette nouvelle, j'ai attrapé la grippe, et je m'en remet trèèèès difficilement. Somatisation, mon amie.

mardi 15 novembre 2011

Formation, suite


Il y a quelques temps, je vous avais parlé des péripéties relatives à ma demande de formation auprès de l'AFPA. Depuis, j'ai trouvé un travail. D'ailleurs, ça se passe formidablement bien, et j'ai la chance d'avoir affaire à une dame fort sympathique dont la fille, qui habite l'étage de la même maison, était infirmière, et plus précisément cadre enseignante, ce qui fait je suis très bien encadrée. Un chouette commencement donc.

Par ailleurs, début novembre, j'ai envoyée ma candidature électronique à l'AFPA pour la nouvelle session de formation qui débutera... en janvier 2012 (au lieu de mars). À partir de là, les choses n'ont pas traîné, puisque dès le 09 novembre, j'ai reçue une convocation pour la journée d'information et de sélection pour ladite formation, qui se tiendra jeudi prochain (le 17 novembre). On me demande de réserver ma journée et de venir avec mon CV.

Autant vous dire que mon CV est prêt, de même que ma lettre de motivation. Arrangement a également été prit avec mon employeur, puisque je travaille habituellement le jeudi de 10h à midi. En remplacement, je travaillerais demain (mercredi) de 14h30 à 16h30.

Cependant, en parallèle de la réception par voie postale de cette convocation, j'ai reçu par voie électronique un tout autre message :
Nous avons bien reçu votre demande de formation et vous en remercions. 
L’accès aux formations AFPA en région Midi Pyrénées est conditionné par la validation de votre projet de formation par votre référent (conseiller Pôle Emploi, conseiller Mission Locale, conseiller Cap Emploi, etc.),
Nous vous conseillons de vous rapprocher de lui pour donner suite à votre demande.
Il vous aidera à construire votre projet de formation et aura la possibilité de vous informer sur les places disponibles en formation.
Il aura alors la possibilité de nous transmettre votre candidature.

Nous vous informons que cette action fait partie du Programme Régional de Formation Professionnelle financée par le Conseil Régional Midi-Pyrénées. Votre entrée en formation est soumise à l’accord préalable du Bureau Territorial, selon les critères administratifs de votre candidature.
Pour rappel, mon référent n'a pas toute ma confiance... car il s'agit tout de même de la conseillère qui m'avait poussée à lui confier mes doutes lors de notre premier entretien, avant de plus ou moins s'opposer à ma candidature à la formation, puis qui m'avait reproché d'avoir refusé de m'y inscrire, puis qui avait réussit à me donner un rendez-vous avec l'Equipe d'Orientation Spécialisée après la clôture des inscriptions. Autant dire qu'elle n'est pas particulièrement ma copine.

Je lui ai cependant quand même écrit un mail, dans lequel je lui expliquais avoir postulé à la formation, que j'avais reçue une convocation, mais que l'AFPA me demandait tout de même de me rapprocher de mon conseiller. Je lui demandais donc si les démarches effectuées en juillet devaient être renouvelées...
Voici sa réponse :

Je vous conseillerais de vous rapprocher du service orientation qui vous a proposé cette formation.

Je transmet votre mel à une collégue, si vous n'avez pas de nouvelles recontactez moi.
C'est concis au possible. Et je précise que la faute d'orthographe à "collègue" n'est pas de moi.
Bon, le hic, le truc qui m'a superbement énervée hier quand j'ai reçu ce mail, c'est que finalement aucun service d'orientation ne m'a proposé cette formation. J'en ai découvert l'existence il y a de ça un an, quand j'étais encadrée par Manpower Egalité des Chances, dans le cadre de la prestation "Trajectoire Emploi". En gros, c'était la première fois qu'on m'écoutait vraiment quand je disais "oui j'ai une licence de droit, mais non ce n'est pas ce secteur qui m'intéresse". Du coup j'avais réussi à m'affirmer un peu (mais pas tant qu'aujourd'hui... quel chemin parcouru!) et avais même réussi à décrocher une EMT (Evaluation en Milieu de Travail) en maison de retraite (cinq jours de plaisir {professionnel} et de souffrance {psychologique}). Et en parallèle de ça, j'avais cherché les formations pouvant me convenir.
Je ne voulais pas d'une formation trop longue, du style qui se font en deux ans, en écoles et très "scolaires", car mes années de fac avaient été longues et pénibles. Et qui plus est, je souhaitais une formation que je pourrais suivre dans mon nouveau département (car à l'époque, je vivais encore en Charente).
Par mes recherches sur Internet, en recoupant les codes métiers du ROME de Pôle Emploi, j'ai découvert l'emploi d'Assistante de Vie aux Familles, et de là, la certification professionnelle proposée par l'AFPA. Miracle des miracles, cette formation était proposée à Tarbes (alors qu'en Poitou-Charentes, seule l'AFPA de Niort, à plus de 100 km de chez moi la proposait).
Du coup, dès mon inscription à Pôle Emploi, j'avais demandé à être positionnée sur cette formation. Pour me heurter à une quantité invraisemblable de conseillers peu coopératifs voire complètement ignorants (pour ne pas dire incompétents).

Cette formation que je me suis donc proposé à moi même, j'avais bêtement fait confiance à Pôle Emploi pour l'obtenir (au début). D'où ma colère d'hier, et mon angoisse que ces gens là fassent encore capoter l'affaire.

Mais... cette après midi, à 13h30, j'ai reçu un appel charmant, de la part de la fameuse collègue citée dans le mail, qui m'informait que je n'avais pas à retourner devant l'EOS, que mon dossier avait été faxé à l'AFPA de Tarbes, que je n'aurais pas à passer les tests, mais que je devais tout de même aller à la réunion d'information de jeudi (j'y comptais bien!!!). Bref, tout va bien, et cette fois ci, il semblerait que je sois sur la bonne voie.

Je suis enfin contente. Je croise les doigts et touche du bois pour que cette fois ci, je l'ai cette formation !

Y'a pas de raison.

Spécial dédicace à ♥La Fée Gwendy♥ et toutes mes "compatissures" pour ses propres déboires avec Pôle Emploi.

dimanche 23 octobre 2011

Réactions...

 Je l'ai dis dans mon précédent billet, j'ai décroché un emploi : un CDD de trois mois, à raison de 9h par semaine, en tant qu'Assistante de Vie chez une personne âgée. Un CDD à temps partiel, certes, mais renouvelable, et qui plus est sur lequel pourront venir se greffer des heures de remplacement voire un autre CDD.

Réactions de mon entourage (y compris les copinautes) :
"C'est génial, félicitations!"
"Très bien, comme ça tu vas pouvoir savoir si c'est vraiment ce qui te convient"
"C'est génial, je souhaite que tu t'épanouisse dans ce boulot que tu espérais tant"
"c'est chouette! Tu vas assurer comme une bête, j'en suis sure! 9 h par semaine, c'est un bon début, de quoi se mettre dans le truc en douceur."

Et elle...
"Mouais... 9h... c'est pas un vrai travail... et ça se passe comment alors?"
Ben... c'est pas encore commencé, j'ai la présentation à l'employeur mercredi 26, et je commence le 03 novembre.
Y'a eu comme un blanc de mon coté. En même temps, j'aurais du m'y attendre, mais j'étais quand même un peu déçue de sa réaction. Je ne le prend plus aussi à coeur qu'avant, même si ça m'a quand même fait quelque chose.

Le pire, c'est qu'elle ne fait vraiment pas exprès de me faire sentir qu'elle ne croit pas en moi, alors que tout le monde me soutient par ailleurs (mais y'a peut être des faux-culs dans le lot ^-^). Nan, elle réagit comme ça lui vient, c'est tout. Mais faut dire aussi que je crois qu'elle s'est toujours pas faite à l'idée que l'aide aux personnes âgées et/ou dépendantes, c'est ça ma vraie vocation, et pas artiste, ou sociologue, ou psychologue ou juriste (un peu toutes les phases par lesquelles je suis passée avant d'assumer mon choix d'orientation, en finissant par cesser de me préoccuper de son avis).

Je l'aime quand même très très fort, ma maman.

jeudi 20 octobre 2011

Emploi!

Voici des mois que j'attend un emploi... j'ai contactées diverses sociétés et associations, dans l'espoir de travailler dans le secteur de l'aide aux personnes âgées, ou ailleurs (un emploi est un emploi, après tout). Je m'étais fais une raison : pas de job à l'horizon, et même pas de formation, puisque Pôle Emploi s'empêtre dans les dates.
Et puis là, le contrat de Tous au numérique devait commencer le 02 novembre, jusqu'au 12... j'aurais du aller faire mes semaines de 35 heures sur les marchés et places publiques, à expliquer aux téléspectateurs pas assez avertis comment faire en sorte que tout ce passe bien.

Mais...
Mais une association avec qui j'ai passé un entretien le 07 septembre m'a contactée cette après-midi! Un contrat, un vrai (genre CDI!!! CDD de 3 mois renouvelable), débutant la semaine prochaine, auprès d'une dame âgée dépendante.
Du coup désistement auprès de CPM (ça me désole, parce qu'il comptaient sur moi, et parce que bosser à nouveau avec eux aurait été un plaisir, d'autant que je connaissais le job, l'ayant déjà exercé l'an passé, en Charente)... et acceptation in extremis du contrat de l'association.
Je troque un CDD payé dans les 800 euros contre un CDI payé dans les 300 euros mensuels... mais c'est un CDD de 3 mois (jusque là, j'ai jamais dépassé le 10 jours!), et dans le secteur d'activité où je veux travailler.

Tout ça implique aussi une explosion du stress et de l'angoisse ! Je me sens tellement incompétente ! Il va falloir que je m'occupe d'une dame âgée, à mobilité réduite, malentendante... et faire l'entretien du cadre de vie (le truc qui tue, le truc où je suis vraiment pas dans mon élément). J'ai donc moins d'une semaine pour dominer mon anxiété.
Arg!

dimanche 21 août 2011

Je la veux et je l'aurais...




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Presque un mois que je n'ai pas posté... et déjà presque une semaine que la déception m'a frappée. La formation que je visais, que j'espérais bien suivre entre le 05 septembre 2011 et le 09 février 2012 m'est passée sous le nez. À cause des lenteurs administratives et des problèmes de communication entre les services.

J'étais si sereine, ces temps-ci. Toute à la joie savourée de réussir enfin à faire ce que je veux faire depuis si longtemps: enfin, j'avais obtenu de Pôle Emploi d'être positionnée sur la formation d'Assistante de Vie aux Familles de l'AFPA.
Pourtant ça n'avait pas été une mince affaire. En effet, si, dès mon arrivée en Hautes Pyrénées j'avais demandé cette formation (le jour même de mon inscription) il m'a quand même fallut des pieds et des mains pour réussir à l'avoir...

En résumé, le 30 mars, le conseiller qui avait enregistrée mon inscription dans le département m'avait dit de m'adresser directement à l'AFPA (qui, sur son site Internet, indiquait de s'adresser à Pôle Emploi...). Je n'avais pas osé contester, en me disant bêtement que le monsieur en question devait savoir faire son travail, et que sans doute, il savait mieux que moi comment je devais m'y prendre.

J'avais donc contactée l'AFPA, qui m'avait alors confirmé que je devais demander ma pré-inscription... à mon conseiller Pôle Emploi. Mais je n'en avais pas encore, alors je suis allée à mon agence, qui était exceptionnellement fermée. Quand j'y suis retournée, on m'a donné un rendez vous formation... pour le 28 avril, soit déjà plus de quatre semaines de perdues.
Lors de cet entretien, la conseillère m'a demandé d'exprimer mes doutes et comme une abrutie, je lui ai fais confiance. Comment ne pas avoir de doutes, quand, depuis dix ans, j’entends de tous cotés que "je peux faire tellement mieux", et que "c'est tellement dommage, avec une licence de droit", etc...
Résultat de mon honnêteté, la conseillère en question fait le choix de me laisser en stand bye, sans même me pré-inscrire (j'aurais pu me désister, si je ne m'étais pas sentie prête), avant de me rappeler trois semaines plus tard pour me demander pourquoi je n'avais pas voulu m'inscrire (autant vous dire que sur le coup j'ai pensé de bien vilaines choses de la dame, qui avait d'ors et déjà oublié que c'était elle qui m'avait purement et simplement empêchée d'y accéder). Au téléphone, j'insiste sur le fait que c'est elle qui ne me sentais pas prête, mais que cette formation, j'y tiens, que je préfère tenter l'entretien, qu'il se passe mal, mais y être allée, plutôt que d'en être tenue à l'écart.

Ma conseillère m'a donc inscrite au fameux entretien que j'attendais avec impatience en juin, prévu pour le 18 juillet (un délai déjà incroyablement long!)...

Cet entretien se déroule admirablement bien. Le type de l'Equipe d'Orientation Spécialisée a vu que mon projet était solide et m'a positionnée sur la session de septembre.
J'apprends tout de même à cette occasion que ma conseillère reste peu convaincue (au regard des termes qu'elle utilise dans le compte rendu de notre entretien téléphonique de la mi-mai)...
Seule dernière formalité : les places sont financées par le Conseil Régional. Je devais donc attendre d'être contactée par l'AFPA, à qui je devais remettre un dossier contenant entre autre mon CV et ma lettre de motivation (blindée, vous vous en doutez).

Sauf que... au 31 juillet, toujours rien...
Je téléphone le 01 aout... l'AFPA est fermée la première quinzaine d'aout.
Là, je dois avouer que ça commençait à sentir le roussi, mais j'ai voulu y croire jusqu'au bout, jusqu'à mercredi 17 aout.
Là, j'étais bien déçue, et un peu en colère aussi, quand la secrétaire m'a appris que le Conseil Régional avait votés les financements.... les 08 et 12 juillet!
Donc quand j'ai passé mon entretien, c'était déjà fichu.

J'étais donc sereine, épanouie, heureuse. Pendant quelques semaines.
J'étais (et je suis toujours) vraiment confiante pour décrocher ma place.
Mais alors je n'aurais clairement pas dû être confiante dans les rouages de l'administration...

Moralité: je suis totalement libre de déposer ma candidature pour travailler de nouveau avec CMP sur l'opération Tous au numérique... C'est l'avantage d'avoir déménagé d'une région déjà passée à la TNT à une qui va y passer. Or, cette expérience avait vraiment été super, pour moi. J'avais adoré.
Faut continuer à voir en positif!

Ensuite, dès que l'AFPA publie les dates de la session de mars 2012, hop! je harcèle mon conseiller Pôle Emploi pour être positionnée sur la liste d'attente! À priori, ça devrait être vers octobre ou novembre.

Pour finir... malgré mon angoisse de travailler sans être formée (dont j'étais débarrassée quand je pensais vraiment décrocher une place en septembre), je vais candidater à nouveau auprès des associations et organismes d'aide aux personnes.

Cette formation, je veux l'avoir, et je l'aurais!