Affichage des articles dont le libellé est BTS. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est BTS. Afficher tous les articles

dimanche 11 mars 2018

Emploi : Portes ouvertes, euphorie et crise d'angoisse

Un dimanche matin pas tout à fait comme les autres. Il fait beau et doux dehors. Hier aussi, du reste, en dépit des prévisions. Ainsi j'ai pu faire la route jusqu'à Cherves-Richemont sous le soleil. Car hier avait lieu la journée "Portes ouvertes" de la MFR (Maison Familiale Rurale), qui propose des formations de la 4ème au supérieur.

J'y allais pour m'informer sur le BTS ESF (Économie sociale et familiale) qu'ils proposent en alternance. J'étais réellement motivée, mais très nerveuse (j'ai d'ailleurs été très bavarde, ce qui est parfois un signe de stress très élevé en situation de "performance" : la logorrhée est une façon de diluer l'angoisse).
L'information collective (en petit groupe) a été très instructive. Je n'ai pas senti d'angoisse similaire à celle ressentie récemment auprès d'un organisme de formation pour adultes. Le contenu de la formation ne me semblait pas constituer un problème en soit, sur le coup. L'alternance non plus, puisque ma RQTH permettrait que je soi apprentie, avec un aménagement de mes horaires.
Bref, j'étais assez enthousiaste.

Malheureusement peut être un peu trop.
C'est bien d'essayer d'avoir des projets d'avenir, de formation, etc.
Le pragmatisme est bien aussi.

Ce matin je me suis réveillée à 6h30, en position fœtale, tremblant de tous les muscles de mon corps, mâchoire contractée, avec pour seule idée que je n'y arriverais pas. C'est une réaction instinctive, irrationnelle, et d'une grande violence émotionnelle.
Ça n'aide pas vraiment à bien commencer sa journée.

J'ai eu toute l'après-midi d'hier pour réfléchir à ce BTS et j'ai essayé de ne pas le faire.
Sans grande réussite, je dois dire, car mes idées sont étonnement claires ce matin sur le sujet.

Je ne pars pas sur la base que je vais échouer: qui ne tente rien n'a rien.
Cependant, est-ce vraiment raisonnable de me confronter frontalement à un ensemble de situations qui sont par nature extrêmement anxiogènes pour moi?

Reprendre des études.
Des études techniques.
À 55 km de chez moi, soit 45 minutes de route, deux fois par jour, à raison de 20 semaines par an (je ne pense pas pouvoir être interne, et je ne crois pas en avoir envie).
En contrat d'apprentissage (il me faudrait donc trouver un employeur).

Alors oui, le BTS ESF correspond à des domaines d'intérêt que j’entretiens depuis longtemps.
Mais... ai-je par ailleurs réellement pour objectif ce qui suit ?
"Exercer les fonctions d'expertise et de conseils technologiques, d'organisation technique de la vie quotidienne dans un service ou dans un établissement [...] et accompagner, animer et communiquer dans le milieu professionnel"

Honnêtement?
Non.
Ce n'est pas mon objectif.

Mon objectif c'est d'avoir un emploi, qui se situe certes dans ce cadre d'activité, mais sans toutes les responsabilités qui risqueraient de me faire perdre mon équilibre émotionnel.

Je ne rêve absolument pas de poste à responsabilité ni de faire carrière.

Donc cumuler pendant 24 mois une alternance de deux semaines de cours en Institut (à raison de 35 heures de cours par semaine, et 550km hebdomadaires) et deux à trois semaines en entreprise, avec seules périodes de "repos" les weekend et les congés payés estivaux (5 semaines), je suis à peu près certaine que c'est tirer le diable par la queue. Pour moi.

Ces constats ne signifient pas pour autant que je baisse les bras et que j'abandonne l'idée de reprendre des études. D'ailleurs j'ai rendez vous mercredi après midi avec le responsable de formation du BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social).
J'ignore si j'y suis admissible, mais en tout cas, ça se fait à Angoulême, et je pourrais aller en cours à pied, en vélo ou en transports en commun.

Toutefois je commence à réfléchir à des solutions plus "radicales", comme reprendre à un autre niveau. J'ai besoin d'un accompagnement scolaire et didactique? Bon ben... sinon il y a toujours le bac pro Services de proximité et Vie locale. 😅

Bon en gros : je crève de trouille.

Est-ce que, un jour, je me sentirais "adulte"? 😶

vendredi 9 mars 2018

Emploi : et si on reprenait depuis le "début"?

Mardi dernier, j'avais un gros coup de blues en lien avec ma recherche d'emploi.
Pour citer la MDPH, mon handicap "réduit ma capacité de travail" et je bénéficie donc d'une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé).
Lisant mon billet, Super Tatie m'a appelée. 😍

Je m'étais interrogée sur la possibilité d'accès à une formation en alternance, malgré mon âge. Elle m'a apporté la réponse sur un plateau : oui !
Grâce à ma RQTH précisément.
Le statut de travailleur handicapé donne accès au statut d'apprenti quel que soit l'âge du demandeur. Mon Super Papa (ils font bien la paire, mon papa et sa sœur💞) m'a confirmé qu'il avait appris ça pendant les sessions de formation qu'il a suivi récemment avec le Centre de Gestion (de l'emploi territorial), car il est conseiller municipal d'une commune rurale.

Entre temps, donc, j'ai réfléchis. Car ma tante m'a aussi parlé du BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) qui au final semble mieux cadrer avec ce que je voudrais faire que le BTS ESF (Économie Sociale et Familiale).

Deux différences majeures et une information intéressante du point de vue de l'emploi.
Pour commencer, le SP3S est proposé par un lycée d'Angoulême (donc pas besoin de faire deux heures de route chaque jour pour aller et revenir du lycée en période de formation). Mais en "contrepartie" ce BTS n'est pas en alternance, mais en version "traditionnelle" (six semaines de stage en première année, sept semaines en deuxième année).
Cependant, il semblerait que, peu à peu, le SP3S prenne le pas sur le BTS ESF. La raison est simple: on peut passer le DE CESF (troisième année d'étude, avec Diplôme d’État à la clé, donc) avec un SP3S, qui par ailleurs est plus demandé sur le marché du travail.

Voici quelques petites choses posées.

S'y ajoute un constat évident : actuellement, j'ai un revenu (la réversion de mon mari, qui ne s'arrêtera qu'en 2053). Ce n'est donc pas précisément pour l'argent que je souhaite un emploi, mais pour structurer ma vie et trouver ma place dans la société. Je n'ai pas besoin d'un emploi pour vivre (même si ça serait bien d'avoir de quoi manger des épinards à 71 ans), mais pour me sentir "complète" et insérée socialement.
Donc reprendre des études n'est pas un problème (même si je vais peut être devoir me payer des cours de soutien en supplément).

Qu'est ce que je cherche à dire ?

C'est bien simple : je vais postuler à la fois pour le BTS ESF, le BTS SP3S et, tant qu'à faire, à la Licence Professionnelle Administration des collectivités territoriales (au Centre Universitaire de la Charente, où j'ai passé ma licence de droit fondamental). Ha ben non... il semblerait bien que la LP ne soit par reconduite en 2018, finalement... 😕
N'oublions pas que ces filières de formation sont contingentées et recrutent donc leurs élèves sur dossier.

Toujours est-il que postuler au plus possible de formations me correspondant, c'est faire en sorte de me donner le plus de chances possibles d'être à nouveau étudiante en septembre prochain !
👍

Qu'est que ça veut dire aussi?
Heu... Pôle Emploi... 👽💀👻
Je ne rentre pas dans leurs "cases" préformatées, prévues pour le plus grand nombre de demandeurs, mais pas pour les "cas particuliers". La structure n'a jamais su quoi faire de moi, durant mes trois inscriptions successives, donc je les laisse tranquille à partir du mois prochain. Je reviendrais peut être les voir une fois ré-diplômée, mais rien n'est moins sûr...

Finalement je fais ce que mon conseiller m'a écrit récemment :
"Je vous invite à suivre cette formation à partir du moment où vous seule vous en sentiez capable. J'insiste sur ce que vous ressentez : vous ne devez pas vous mettre en difficulté au vue de vos problématiques reconnues par la MDPH. Si vous avez le sentiment de pouvoir y arriver, alors je vous encourage à mener cette formation..."

Oui bon, il parlait de la formation de Secrétaire-assistante, à Retravailler dans l'Ouest, celle dont l'information collective m'a servit l’électrochoc... 😅 Mais ça ne change rien aux conclusions que j'en ai tiré:

Je me sens capable de suivre un BTS, qu'il soit en alternance ou pas.
Je n'estime pas que c'est me mettre en difficulté vis à vis de mon handicap (du moment que l'encadrement de formation est prévenu et que je prend sur moi de reconnaitre quand je suis en difficulté et de faire en sorte de rectifier le tir).

Et pffffft! Pôle emploi, bye bye !
😋

Et même si je devenais une "éternelle étudiante", je m'en fous... hiiiiiiii! 😜😄

Alors certes, j'aurais moins de de temps pour partir en vadrouille ou des trucs comme ça... mais tout le monde a des priorités dans la vie. Avoir du temps pour partir en vadrouille de temps en temps, ça signifie aussi que le reste du temps, je m'ennuie tellement que je n'arrive plus à faire des trucs simples, parce que justement "j'ai tout le temps pour les faire". La honte!

Bon aller, il faut que j'aille à la salle de sport.
Hop hop hop!