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vendredi 9 mars 2018

Emploi : et si on reprenait depuis le "début"?

Mardi dernier, j'avais un gros coup de blues en lien avec ma recherche d'emploi.
Pour citer la MDPH, mon handicap "réduit ma capacité de travail" et je bénéficie donc d'une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé).
Lisant mon billet, Super Tatie m'a appelée. 😍

Je m'étais interrogée sur la possibilité d'accès à une formation en alternance, malgré mon âge. Elle m'a apporté la réponse sur un plateau : oui !
Grâce à ma RQTH précisément.
Le statut de travailleur handicapé donne accès au statut d'apprenti quel que soit l'âge du demandeur. Mon Super Papa (ils font bien la paire, mon papa et sa sœur💞) m'a confirmé qu'il avait appris ça pendant les sessions de formation qu'il a suivi récemment avec le Centre de Gestion (de l'emploi territorial), car il est conseiller municipal d'une commune rurale.

Entre temps, donc, j'ai réfléchis. Car ma tante m'a aussi parlé du BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) qui au final semble mieux cadrer avec ce que je voudrais faire que le BTS ESF (Économie Sociale et Familiale).

Deux différences majeures et une information intéressante du point de vue de l'emploi.
Pour commencer, le SP3S est proposé par un lycée d'Angoulême (donc pas besoin de faire deux heures de route chaque jour pour aller et revenir du lycée en période de formation). Mais en "contrepartie" ce BTS n'est pas en alternance, mais en version "traditionnelle" (six semaines de stage en première année, sept semaines en deuxième année).
Cependant, il semblerait que, peu à peu, le SP3S prenne le pas sur le BTS ESF. La raison est simple: on peut passer le DE CESF (troisième année d'étude, avec Diplôme d’État à la clé, donc) avec un SP3S, qui par ailleurs est plus demandé sur le marché du travail.

Voici quelques petites choses posées.

S'y ajoute un constat évident : actuellement, j'ai un revenu (la réversion de mon mari, qui ne s'arrêtera qu'en 2053). Ce n'est donc pas précisément pour l'argent que je souhaite un emploi, mais pour structurer ma vie et trouver ma place dans la société. Je n'ai pas besoin d'un emploi pour vivre (même si ça serait bien d'avoir de quoi manger des épinards à 71 ans), mais pour me sentir "complète" et insérée socialement.
Donc reprendre des études n'est pas un problème (même si je vais peut être devoir me payer des cours de soutien en supplément).

Qu'est ce que je cherche à dire ?

C'est bien simple : je vais postuler à la fois pour le BTS ESF, le BTS SP3S et, tant qu'à faire, à la Licence Professionnelle Administration des collectivités territoriales (au Centre Universitaire de la Charente, où j'ai passé ma licence de droit fondamental). Ha ben non... il semblerait bien que la LP ne soit par reconduite en 2018, finalement... 😕
N'oublions pas que ces filières de formation sont contingentées et recrutent donc leurs élèves sur dossier.

Toujours est-il que postuler au plus possible de formations me correspondant, c'est faire en sorte de me donner le plus de chances possibles d'être à nouveau étudiante en septembre prochain !
👍

Qu'est que ça veut dire aussi?
Heu... Pôle Emploi... 👽💀👻
Je ne rentre pas dans leurs "cases" préformatées, prévues pour le plus grand nombre de demandeurs, mais pas pour les "cas particuliers". La structure n'a jamais su quoi faire de moi, durant mes trois inscriptions successives, donc je les laisse tranquille à partir du mois prochain. Je reviendrais peut être les voir une fois ré-diplômée, mais rien n'est moins sûr...

Finalement je fais ce que mon conseiller m'a écrit récemment :
"Je vous invite à suivre cette formation à partir du moment où vous seule vous en sentiez capable. J'insiste sur ce que vous ressentez : vous ne devez pas vous mettre en difficulté au vue de vos problématiques reconnues par la MDPH. Si vous avez le sentiment de pouvoir y arriver, alors je vous encourage à mener cette formation..."

Oui bon, il parlait de la formation de Secrétaire-assistante, à Retravailler dans l'Ouest, celle dont l'information collective m'a servit l’électrochoc... 😅 Mais ça ne change rien aux conclusions que j'en ai tiré:

Je me sens capable de suivre un BTS, qu'il soit en alternance ou pas.
Je n'estime pas que c'est me mettre en difficulté vis à vis de mon handicap (du moment que l'encadrement de formation est prévenu et que je prend sur moi de reconnaitre quand je suis en difficulté et de faire en sorte de rectifier le tir).

Et pffffft! Pôle emploi, bye bye !
😋

Et même si je devenais une "éternelle étudiante", je m'en fous... hiiiiiiii! 😜😄

Alors certes, j'aurais moins de de temps pour partir en vadrouille ou des trucs comme ça... mais tout le monde a des priorités dans la vie. Avoir du temps pour partir en vadrouille de temps en temps, ça signifie aussi que le reste du temps, je m'ennuie tellement que je n'arrive plus à faire des trucs simples, parce que justement "j'ai tout le temps pour les faire". La honte!

Bon aller, il faut que j'aille à la salle de sport.
Hop hop hop!

dimanche 21 janvier 2018

Nuit de la lecture 2018...

Je suis un peu au creux de la vague, ces temps ci. Du mal à me concentrer, une organisation totalement foutraque et les nerfs qui lâchent. Quoi de mieux que sortir un peu?
Le 20 janvier 2018, à travers la France entière, c'était la 2éme nuit de la lecture, avec diverses animations au programme.

Une sortie OVS culturelle, tient, ça devrait me changer...
http://angouleme.onvasortir.com/

Je suis arrivée à la bourre et en plus si j'avais mieux connu le programme, je serais surement arrivée bien plus tôt, il y avait des choses qui m’auraient intéressée à la librairie Cosmopolite... Notamment une intervention sur la dyslexie (je rappelle que je fais de la dysorthographie quand je suis très stressée, en particulier lors des examens à l'université).

Petit tour visuel, parce que je suis paresseuse...
Le programme, un peu flou, un peu faux...

Une cantatrice dont je n'ai pas retenu le nom...

Cantatrice, pianiste et Mr le directeur de la librairie Cosmopolite d'Angoulême.

La Chorale des petits chanteurs à la gueule de bois (rock'n roll!)


De l'intérêt d'adapter des romans en œuvres graphiques...

Présence de l'équipe locale de France 3
La sortie était sympa, même si je me suis sentie très très anxieuse. Pendant le buffet, je ne savais pas sur quel pied danser. J'ai adoré les résultats du petit "concours de slam", et surtout le texte sur Simone Veil, qui m'a donné les larmes aux yeux.
J'ai aussi beaucoup aimé le concert (effectivement un peu bordélique, mais super...).
Après... j'ai essayé de discuter avec des membres de la chorale, mais je ne savais pas trop quoi dire et malgré mon envie de dialogue, mon anxiété est devenue très, très, envahissante.

À 22h15 environ, alors que le gâteau au chocolat m'a fait... fuir.
Retour chez moi.

J'étais épuisée nerveusement et une partie de moi était submergée par la tristesse sans que je comprenne bien pourquoi.
Peu importe.

Bonus :


Et re-bonus (je sais où je suis...1/4 de seconde) 😉

dimanche 13 août 2017

Rives de Charente : la Coulée verte, de l'Houmeau au plan d'eau de Saint-Yriex

Un peu partout en France, les "Voies vertes" se multiplient ces dernières années. Souvent ce n'est qu'une nouvelle appellation pour des chemins préexistants. Il s'agit là d'un terme à dimension européenne, voire planétaire, puisqu’on en trouve également en Amérique du nord.. Ainsi une voie verte est, en Europe, une "voie de communication autonome réservée aux déplacements non motorisés" (piétons et cyclistes, pour l'essentiel, mais parfois également cavaliers ou autres), "développée dans un souci d’aménagement intégré valorisant l’environnement, le patrimoine économique et industriel, et la qualité de vie, et réunissant des conditions suffisantes de largeur, de déclivité et de revêtement pour garantir une utilisation conviviale et sécurisée à tous les usagers, de toute capacité".

J'ai connu des Voies Vertes dans les Hautes Pyrénées, dont une reliant Lourdes à Cauteret, reprenant le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer reliant les deux villes. Autant dire que dans la vallée des Gaves, entre Pierrefitte-Nestalas et Lourdes, la déclivité était faible... Il en va tout autrement de Pierrefitte-Nestalas à Cauteret, qui se situe à une altitude bien différente. La Voie Verte longeant le gave, à Tarbes, ressemble davantage à la voie verte située en bords de Charente.


Ici, je parle d'un tronçon de la "Coulée verte" sillonnant entre Saint-Yriex-sur-Charente et Fléac, soit un total de 10 km. Je n'en ai cependant parcouru que 3,5 km environ (soit 7km, en comptant le retour).
Le trajet aller m'a demandé pas mal de temps, car j'ai pris de nombreuses photos du chemin. Au retour, en revanche, je suis rentrée en 40 minutes, même en m'arrêtant pour trois au quatre clichés supplémentaires.

Je songe de plus en plus à faire l'acquisition d'un nouvel appareil photo numérique compact.
Radicalement, définitivement, un téléphone ne donnera jamais les mêmes résultats...

C'est partit !

Je me suis garée en rive de Charente, dans le quartier de l'Houmeau, qui fait partie de la commune d'Angoulême. Il y a une capitainerie, au sens qu'on peut s'amarrer aux quais, mais il n'y a guère de services associés, à part des branchements électriques. On y trouve principalement un départ de croisières et la péniche des "Bateaux rouges" où on peut louer des embarcations électriques, des pédalos et même des vélos. On peut également se restaurer sur place.

En face, location de canoés sur l'île de Bourgines
Vers l'aval, on aperçoit les bâtiments surplombant le plateau d'Angoulême
La passerelle de Bourgines (piétonnière) et un aperçu des "Bateaux rouges"
La passerelle menant à l'île de Bourgines
La passerelle de Bourgines, construite en 1949, est exclusivement piétonnière. Les cyclistes sont priés de mettre pied à terre pour la franchir, mais j'ai remarqué que bien peu nombreux sont ceux qui se plient à cette injonction. Comme la chose n'est pas indiquée en image, je pourrais niaisement supposer qu'ils ne savent pas lire, mais comme je suis réaliste, je sais bien qu'en réalité ils n'en ont simplement rien à faire...

L'île fluviale de Bourgines à longtemps été un lieu très actif. Beaucoup de gens sont allés y voir des concerts, entre 1950 et 2000. Cependant lorsque la Communauté d'Agglomération du Grand Angoulême s'est doté d'un parc des expositions, l'espace Carat (comprenant, entre autres, une vaste salle de concerts), le lieu est tombé en désuétude, voire en friches, malgré l'organisation de divers festivals, le principal étant celui de Musiques Métisses.

Accès ouest à la passerelle de Bourgines... tout droit, on accède au pont Saint-Antoine par un rond point.
Cyclistes, mettre pied à terre... hemmm...
La passerelle enjambe le fleuve. La nuit le soubassement est éclairé.

Une fois sur la passerelle, on peut constater à quel point l'eau du fleuve est claire et pure. La plupart du temps, entre les bancs de végétation aquatique, on voit clairement le fond limoneux (et parfois des poissons).


Vue sur la Coulée verte en direction de Saint-Yriex
Port l'Houmeau et en plein centre, les fameux Bateaux rouges.
Depuis la passerelle, on a également une bonne vue sur le plateau d'Angoulême. La flèche qu'on voit pointer vers le ciel sur le cliché ci dessus est le clocher de l'église Saint-Martial, qui se trouve dans la rue piétonne. Sur le cliché suivent (ci-dessous) une autre flèche apparaît, à l'aplomb d'une péniche. Cette fois ci, il s'agit de la tour de la mairie, qui surplombe les Halles couvertes.


Passerelle côté Bourgines
On aperçoit quelques installations sportives, des gradins...
Une fois sur l'île de Bourgines, on peut soit descendre de la passerelle par la droite et filer directement vers l'amont du fleuve (mais les chemins goudronnés sont vétustes), soit descendre par la gauche et rejoindre la Coulée verte pour passer sous la passerelle.



On longe des terrains en fauchage différencié, qui ont été un temps laissés en friche.
À l'abri d'un saule pleureur
Près du pont Saint-Antoine.
Sous le pont Saint-Antoine, qui enjambe à la fois le fleuve et l'île de Bourgines, un "port sauvage" s'est constitué du coté du quartier de l'Houmeau. C'est le domaine du "pirate Dedeyan", un excentrique autodidacte qui construit des péniches plus ou moins à lui tout seul, installé là depuis 1976.
Avant, il construisait des ponts, et puis un jour, il s'est retrouvé prit dans un accident de chantier et y a perdu un œil... C'est un "personnage" local auquel les journaux locaux consacrent régulièrement des articles... Le dernier en date remonte au 06 avril 2017 et concerne la barge qu'il bâtit entre les piliers du pont...


Une embarcation de "vingt-huit mètres pour un poids total de quatre-vingt tonnes" qu'il destine "à extraire et à transporter des pierres de taille qui reposent au fond du fleuve Charente"...
Marc Dedeyan aura bientôt 80 ans...
En attendant, le "pirate de l'Houmeau" tient une "capitainerie sauvage" et offre l'asile à diverses embarcations, dont les propriétaires font un usage plus ou moins régulier...
Le petit bateau peint en rouge, juste en dessous de "L'Arche de Noé" (la barge construite entre les piles du pont), sort pratiquement dès qu'il fait beau, amusant les riverains et touristes, avec son style si particulier, tandis que d'autres ne font que rester amarrés, en attendant une hypothétique utilisation voire une revente...
Je connais un peu Marc. Assez pour savoir qu'il travaille ici et là pour payer ou troquer ses matériaux de construction. Et qu'il aime beaucoup les bonbons à l'eucalyptus, qui lui donnent "un coup de fouet"... 😁

Bon... cette fois ci, c'est partit...
On va bientôt passer sous le pont Saint Antoine...


Cette partie de l'ile de Bourgines semble peu entretenue, mais elle l'est malgré tout.

Des escaliers permettent d’accéder à la voie piétonne du pont Saint-Antoine

Juste après le pont, une aire de pique-nique. Le truc blanc au bord du chemin, c'est une poubelle.

Après le virage, on quittera Bourgines.
Petit coup d’œil en arrière...

Une première passerelle nous fait franchir le bras de la Charente qui encercle l'île

Une table (et la poubelle, hors champ) marquent la sortie de l'île.
Sous la passerelle, les eaux sont d'une très grande clarté, et on peut y voir divers poissons, si on a de la chance.



Celui ci fait une bonne quarantaine de centimètres...
Ce bras de la Charente entoure l'île par l'Ouest
Une fois franchie la passerelle, la Coulée verte s'ouvre devant les promeneurs. On suit le cours du fleuve et à intervalles réguliers, on trouve des bancs de ciment peint en vert pâle. Dans ce sens ci (du sud vers le nord), le fleuve se trouve à droite, s'écoulant vers le sud tandis que des bois bordent le chemin par la gauche.

Un banc de ciment fait face au fleuve
La végétation des berges se densifie

On aperçoit un embarcadère et un "Bateau rouge" électrique
Par moments, le fleuve est complètement masqué par des roncières et diverses friches. La Coulée verte est entretenue sans pesticides, ainsi il est fréquent de voir des promeneurs cueillir les mûres le long du chemin. En général les habitués ont leurs petites boites, pour emporter leur récolte.


Un mur de ronces nous sépare du fleuve
À divers points du chemin, on trouve des bornes d'information, concernant un élément spécifique local. Ici L'Houmelet. Il faut dire qu'au milieu du fleuve, face au panneau, se dresse ce qui ressemble fort à un morceau de pont !



Toujours aussi clair, le fleuve laisse apercevoir quelques poissons
En face, ce n'est plus Angoulême, mais la ville du Gond-Pontouvre. Les berges y ont été renforcées, à la fois parce qu'il y avait là des embarcadères, à l'époque où le fleuve était une grande voie commerciale, mais également parce qu'on se trouve ici au confluent de la rivière de la Touvre avec le fleuve Charente.


À droite, la Touvre, à gauche, le fleuve.
On continue de progresser vers le nord... par moment le chemin surplombe de petits cours d'eau, des rus d'évacuation des eaux de pluies, pour la plupart... C'est souvent des endroits où on trouve une table et sa copine la poubelle...



À peine un fond d'eau...
Table => Poubelle !
 Et puis ça continue...


On aperçoit deux grands platanes, à droite du chemin... deux autres penchent au dessus du cours de la Charente... Mais ils sont loin d'être isolés, car vers la gauche c'est une allée de ces arbres qui s'ouvre, aboutissant à un portail, loin dans les broussailles...




Et un peu plus loin...




Les bois qu'on longe semblent souvent sauvages, mais il ne faut pas s'y tromper : ce sont des parcelles parfaitement rectilignes, parfois plantées de peupliers en pleine croissance destinés tôt ou tard à être coupés, débités et remplacés par de nouveaux plants.



Parfois, ce sont des prairies...



Pfffiou... ça fait du soleil, aussi. On est pourtant bien, à l'ombre, quand le soleil cogne ! Heureusement on retrouve les arbres... une table et sa poubelle... Celle-ci est peinte, et pour moi ça n'a rien d'une dégradation. Elle est jolie et colorée.


Bon la photo est pourrie, mais je confirme que ce sont des cygnes, dont plusieurs jeunes, ayant encore leur plumage brun clair...



Peu à peu, des chemins émergent par la gauche pour rejoindre la Coulée verte. On trouve des indications normalisées destinées aux randonneurs et cyclotouristes sur les arbres ou les quelques poteaux environnants...



Cette femme est arrivée par le chemin de gauche
Plus ça va et plus le chemin est fréquenté, car de nombreuses personnes, piétons ou cyclistes, rejoignent la Coulée verte par des chemins secondaires. C'est souvent plus simple que de devoir traverser la N10 par des routes ou des chemins soit très fréquentés par les véhicules à moteur, soit très exposés au soleil.
Certes le chemin est lui aussi exposé au soleil, mais on est pas exposé aux voitures. Le pire risque est de se faire renverser par un cycliste, je pense (ou de croiser du gibier belliqueux, mais pas en milieu d'après-midi)...





 


On finit par approcher d'un pont traversant le fleuve. C'est la D737 qui passe par là. On entend un bruit de circulation automobile intense, mais il ne vient pas de cette voie, même si le pont de pierre est assez emprunté : c'est le trafic de la Nationale 10 dont les voies se situent à 200 à 300 mètres à vol d'oiseau qui fait ce raffut.
Juste avant le pont du Gond-Pontouvre, on constate que, ici aussi, des piétons et cyclistes ont pour habitude de rejoindre le chemin depuis la route.



Un peu plus loin, on observe des traces de marquage. Ce n'est pas un symbole de la Fédération Française de Randonnée Pédestre, mais cycliste : vers la gauche, un chemin sur lequel je vois passer régulièrement et à toute vitesse de nombreux VTT.
On est à présent tout près du plan d'eau de Saint-Yriex.





En ce qui me concerne, je préfère rester sur la Coulée verte, où je sais que je ne gênerais personne. Autant laisser les petits sentiers à ceux qui aiment pédaler dans les creux et les bosses (je ne suis pas très portée sur le VTT, ayant les articulations sensibles, bien que j'adore faire de la bicyclette).


À la vue du tablier de béton, et au bruit des pneus sur l'asphalte, je sais que la nationale est à présent toute proche, ainsi que mon objectif. Je vais bientôt faire demi-tour, sans flâner pour faire des photos, cette fois... Il m'a fallut presque une heure et demi dans ce sens!



Accès sud du plan d'eau de Saint-Yriex
 Une fois arrivée au plan d'eau, je fais demi tour et repars vers l'aval du fleuve et port l'Houmeau...


Je fais encore quelques photos, mais je ne m'attarde pas. Je m'intéresse un peu plus à l'autre rive et moins au chemin en lui même...



Je marche d'un pas ferme, curieuse de connaître le temps qu'il me faut pour faire le chemin. Rapidement en comparaison du chemin "aller", j'aperçois la passerelle de Bourgines et la ville d'Angoulême.
Il m'aura fallut un peu moins de 40 minutes pour revenir à mon point de départ. Et encore, je suis garée à l'extrémité sud du port, sous les arbres...


Une après midi bien remplie, donc. 😄😋