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dimanche 1 avril 2018

Emploi, activité, bénévolat...

Le 12 mars dernier, j'ai participé à un atelier en commun au sein de l'association Raisons de plus, qui me suis en PPS (Prestation Ponctuelle Spécifique) en partenariat avec Pôle emploi. L'atelier était une nouveauté, faisant intervenir une pair-aidante. Tous bénéficiaires d'une RQTH (reconnaissance de qualité de travailleur handicapé), tous sujets à des troubles d'ordre psychique (peu importe les pathologies, les cases, les étiquettes).

J'ai parlé de cet atelier dans mon dernier billet, où j'évoquais l'idée de regarder l'emploi sous un nouvel angle.

Le fait est que cette idée a tellement bien fait son chemin dans mon esprit que le 29 mars au matin, lors de mon entretien avec Mr Berdegay, directeur adjoint de Ohé Prométhée, j'avais déjà décidé de ne pas actualiser ma situation à Pôle Emploi à la fin du mois, résolue à m'impliquer dans le bénévolat dans le secteur de l'entraide et du soutien des personnes en situation de handicap psychique.

Le 29 mars dans l'après midi, je devais assister à la seconde partie du colloque organisé par l'association UNAFAM 16 (Union Nationale de Familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques). La partie qui m'intéressait le plus étant celle portant sur la pair-aidance, bien que j'ai été attentive aux autres interventions.

"La pair-aidance repose sur l’entraide entre personnes souffrant ou ayant souffert d’une même maladie, somatique ou psychique.
Le partage d’expérience, du vécu de la maladie et du parcours de rétablissement constituent les principes fondamentaux de la pair-aidance et induisent des effets positifs dans la vie des personnes souffrant de troubles psychiques. Ce partage peut prendre plusieurs formes : la participation à des groupes de parole au sein d’association d’usagers, la rencontre dans des groupes d’entraide mutuelle (GEM), ou encore l’intégration de pairs aidants bénévoles ou professionnels dans les services de soins."
Voir la page consacrée à ce concept sur le site de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie.

J'ai beaucoup apprécié cette expérience. Moi qui avait pour habitude de m'endormir dans les amphis lors des conférences organisées au Centre Universitaire, j'ai été très attentive, bien que mes troubles anxieux, la fatigue aidant, aient commencés à m'agiter vers 16h30. J'ai été touchée par l'intervention de Christophe Lamandon et Patrick Stern, venus intervenir sur le sujet de la pair-aidance.
Mon esprit s'est même tellement focalisé sur cela que j'ai eu beaucoup de peine à me concentrer sur François Bourdin, qui nous a parlé de sa réinsertion dans la société.

Quand est venu le moment "questions et débats", peu de gens demandaient le micro... je ne sais pas trop comment, j'ai levée la main et parlé. C'est déjà flou dans mon esprit, seulement trois jours après. Je me souviens ma nervosité, ma voix chevrotante et de ma volonté de porter témoignage de mon parcours. Témoignage de mon besoin humain d'apporter quelque chose à la société au lieu de rester inactive. Témoignage de mes difficultés, sans vouloir être dans la plainte, simplement pour dire, être entendue.
A moins une fois.

Cela commence déjà à porter ses fruits.
Cela commence aussi déjà à m'angoisser, mais je fais avec.

Vendredi, en fin d'après midi, je suis allée au GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle) rue de Bellegarde. J'ai proposé d'aider à créer un blog et une page Facebook.

Les choses vont se faire, petit à petit...

Mais d'abord, je déménage.
Mardi 03 avril, état des lieux de mon nouvel appartement, à quelques centaines de mètres de là où je vis actuellement, et emménagement de l'indispensable. Le reste ira soit au recyclage, soit aux œuvres de solidarité (Emmaüs, APF, boutique Solidaire...), et éventuellement sur le Boncoin...

vendredi 9 mars 2018

Emploi : et si on reprenait depuis le "début"?

Mardi dernier, j'avais un gros coup de blues en lien avec ma recherche d'emploi.
Pour citer la MDPH, mon handicap "réduit ma capacité de travail" et je bénéficie donc d'une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé).
Lisant mon billet, Super Tatie m'a appelée. 😍

Je m'étais interrogée sur la possibilité d'accès à une formation en alternance, malgré mon âge. Elle m'a apporté la réponse sur un plateau : oui !
Grâce à ma RQTH précisément.
Le statut de travailleur handicapé donne accès au statut d'apprenti quel que soit l'âge du demandeur. Mon Super Papa (ils font bien la paire, mon papa et sa sœur💞) m'a confirmé qu'il avait appris ça pendant les sessions de formation qu'il a suivi récemment avec le Centre de Gestion (de l'emploi territorial), car il est conseiller municipal d'une commune rurale.

Entre temps, donc, j'ai réfléchis. Car ma tante m'a aussi parlé du BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) qui au final semble mieux cadrer avec ce que je voudrais faire que le BTS ESF (Économie Sociale et Familiale).

Deux différences majeures et une information intéressante du point de vue de l'emploi.
Pour commencer, le SP3S est proposé par un lycée d'Angoulême (donc pas besoin de faire deux heures de route chaque jour pour aller et revenir du lycée en période de formation). Mais en "contrepartie" ce BTS n'est pas en alternance, mais en version "traditionnelle" (six semaines de stage en première année, sept semaines en deuxième année).
Cependant, il semblerait que, peu à peu, le SP3S prenne le pas sur le BTS ESF. La raison est simple: on peut passer le DE CESF (troisième année d'étude, avec Diplôme d’État à la clé, donc) avec un SP3S, qui par ailleurs est plus demandé sur le marché du travail.

Voici quelques petites choses posées.

S'y ajoute un constat évident : actuellement, j'ai un revenu (la réversion de mon mari, qui ne s'arrêtera qu'en 2053). Ce n'est donc pas précisément pour l'argent que je souhaite un emploi, mais pour structurer ma vie et trouver ma place dans la société. Je n'ai pas besoin d'un emploi pour vivre (même si ça serait bien d'avoir de quoi manger des épinards à 71 ans), mais pour me sentir "complète" et insérée socialement.
Donc reprendre des études n'est pas un problème (même si je vais peut être devoir me payer des cours de soutien en supplément).

Qu'est ce que je cherche à dire ?

C'est bien simple : je vais postuler à la fois pour le BTS ESF, le BTS SP3S et, tant qu'à faire, à la Licence Professionnelle Administration des collectivités territoriales (au Centre Universitaire de la Charente, où j'ai passé ma licence de droit fondamental). Ha ben non... il semblerait bien que la LP ne soit par reconduite en 2018, finalement... 😕
N'oublions pas que ces filières de formation sont contingentées et recrutent donc leurs élèves sur dossier.

Toujours est-il que postuler au plus possible de formations me correspondant, c'est faire en sorte de me donner le plus de chances possibles d'être à nouveau étudiante en septembre prochain !
👍

Qu'est que ça veut dire aussi?
Heu... Pôle Emploi... 👽💀👻
Je ne rentre pas dans leurs "cases" préformatées, prévues pour le plus grand nombre de demandeurs, mais pas pour les "cas particuliers". La structure n'a jamais su quoi faire de moi, durant mes trois inscriptions successives, donc je les laisse tranquille à partir du mois prochain. Je reviendrais peut être les voir une fois ré-diplômée, mais rien n'est moins sûr...

Finalement je fais ce que mon conseiller m'a écrit récemment :
"Je vous invite à suivre cette formation à partir du moment où vous seule vous en sentiez capable. J'insiste sur ce que vous ressentez : vous ne devez pas vous mettre en difficulté au vue de vos problématiques reconnues par la MDPH. Si vous avez le sentiment de pouvoir y arriver, alors je vous encourage à mener cette formation..."

Oui bon, il parlait de la formation de Secrétaire-assistante, à Retravailler dans l'Ouest, celle dont l'information collective m'a servit l’électrochoc... 😅 Mais ça ne change rien aux conclusions que j'en ai tiré:

Je me sens capable de suivre un BTS, qu'il soit en alternance ou pas.
Je n'estime pas que c'est me mettre en difficulté vis à vis de mon handicap (du moment que l'encadrement de formation est prévenu et que je prend sur moi de reconnaitre quand je suis en difficulté et de faire en sorte de rectifier le tir).

Et pffffft! Pôle emploi, bye bye !
😋

Et même si je devenais une "éternelle étudiante", je m'en fous... hiiiiiiii! 😜😄

Alors certes, j'aurais moins de de temps pour partir en vadrouille ou des trucs comme ça... mais tout le monde a des priorités dans la vie. Avoir du temps pour partir en vadrouille de temps en temps, ça signifie aussi que le reste du temps, je m'ennuie tellement que je n'arrive plus à faire des trucs simples, parce que justement "j'ai tout le temps pour les faire". La honte!

Bon aller, il faut que j'aille à la salle de sport.
Hop hop hop!