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dimanche 12 février 2017

Passons à autre chose !

Il n'y a pas de partition claire entre autisme et neurotypie.
Certes on peut observer des différences sur la bases d'IRM, mais certaines formes neuro-atypiques ne relèvent pas des troubles du spectre autistique. Certaines personnes sont donc neuro atypiques sans pour autant être autistes.

Alors le suis-je ? Suis-je neuro-atypique, et porteuse d'un TSA ?
Plus important, est-ce que ça a vraiment une importance de le savoir ?

Je crois que non.
Comme je l'ai écris, je ne suis pas "typique" et je n'ai pas l'intention et je ne pense pas être en capacité de le devenir. Je ne pense pas pouvoir changer la personne que je suis de manière intrinsèque.
Je peux uniquement modifier ma manière d'être, d'aborder les choses.
Ainsi, je pense pouvoir continuer à mettre en place des stratégies d'adaptation de plus en plus efficaces avec le temps, en étant aidée des bonnes personnes, ce qui me semble être le plus important, dans le fond.

Je suis atypique, avec une hypersensibilité émotionnelle, une grande capacité d'empathie et de résilience (ce qui étonnerait certaines personnes qui pensent me connaître... mais elles doivent comprendre que je passe en fait très facilement "à autre chose" en cas de "traumatisme"... bien qu'il soit vrai que, quand je suis victime de ce que j'estime être une injustice, ou que j'ai été confrontée à une personne que je considère comme néfaste, j'ai tendance à étaler les faits, en quelque sorte par mesure de prévention).
Je suis atypique et j'ai des douances dans divers domaines, dont principalement l'expression écrite, mais pas uniquement...
Je souffre également de troubles anxieux invalidants très enracinés, de même que j'éprouve des phénomènes d'hypersensibilité et d'hyposensibilité sensoriels. Ce sont des choses qui font partie de moi.

Je pense qu'un jour, je passerais le WAIS (test d'évaluation du quotient intellectuel) mais ça n'est pas ma priorité. Je le financerais moi même, parce que j'ai besoin de savoir, d'une certaine façon, mais surtout, j'éprouve une grande curiosité concernant ma propre personne, ma façon de fonctionner, mes capacités et les points qui me posent réellement problème.

Il est important de savoir que ma curatelle renforcée (mesure de protection des majeurs à laquelle j'avais été à l'initiative) prendra fin le 17 février 2017, soit dans moins d'une semaine.
À partir de là, je crois qu'on peut dire que je pourrais prendre un nouveau départ.

En outre, le 20 février, cela fera six mois que mon mari est décédé. Un mari à la personnalité obsessionnelle qui a contrôlé une partie de ma vie de jeune adulte puis s'est efforcé de contrôler ma vie tout court...
Il faut savoir que l'interface d'administration de ce blog comporte un certain nombre de billets non publiés concernant ma vie de couple... des billets que je ne pouvais décemment pas publier de son vivant, mais qui m'ont apporté du réconfort lorsque je les ai rédigés. Je pense que je les publierais, lorsque mes liens avec la famille de mon mari seront totalement et définitivement rompus...🚫

Ma priorité actuelle est de trouver l'équilibre et donc la paix intérieure.
Pour cela il va falloir que je passe plusieurs caps:
  • Respecter mes routines
  • Trouver un emploi
  • Changer de lieu de vie
Le reste viendra en son temps.
Rien ne presse... 🐌

🍀"Abandonne le passé, vie pleinement le présent, aie confiance en ton futur"... 🍀

Les routines de vie sont difficiles à mettre en place, mais c'est en train de revenir tranquillement (réveil spontané vers 8 heure du matin, et plus ça va, plus c'est tôt)...
Beaucoup de sport, même si c'est surtout en salle, pour l'instant....
Un équilibre alimentaire riche en vitamines, minéraux, équilibré en protéines et bonnes graisses (de nombreux nutriments jouent un rôle important dans le bon fonctionnement du système nerveux, mais aussi dans la bonne santé des phalènes, ce qui est important pour moi qui tiens énormément à la santé de mes cheveux...).
J'ai également besoin de continuer à me cultiver et Internet n'est pas un si bon médium que ça car il me coupe du monde extérieur : la médiathèque du Grand Angoulême me semble être un lieu plus adapté...
😊

En ce qui concerne un emploi, je sais que j'ai de bonnes capacités dans divers domaines. Des compétences que j'ai cependant de grosses difficultés à valoriser en raison de mes troubles anxieux et diverses autres problèmes d'adaptation. Toutefois je bénéficie d'une reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH) et ma psychiatre m'a conseillé de m'adresser à "Raisons de plus". Il serait complexe de résumer les actions de cet organisme ici, et le mieux est de consulter leur site, toutefois ce que je peux en dire est que j'ai l'espoir de bénéficier d'un véritable accompagnement à l'emploi, en dépit de mes difficultés actuelles.
Qui sait, je pourrais peut être même passer le WAIS (on peut toujours rêver) dans ce cadre....?

Comme me l'a donc conseillé récemment une personne bien intentionnée, je vais laisser tomber ce qui ne me "parle pas", je me vais me concentrer sur mon instinct et sur mes certitudes, ainsi que sur les personnes qui me connaissent vraiment et me respectent.
🙌 

Dans quelques mois, je pense pouvoir changer radicalement ma vie.

Le chemin restera accidenté et sinueux, comme il l'a toujours été, mais ça ne me fait plus peur: les sentiers linéaires, bien tracés, me semblent bien monotones. Rien n'est plus beau qu'une belle randonnée dont les détours délivrent au regard des surprises. Certes, parfois, on se retrouve à longer une falaise au bord d'un précipice, mais qui dit que quelques instants plus tard on ne sera pas en train de parcourir des sous bois superbes ?

C'est la beauté de la vie...🌱



mercredi 8 juillet 2015

Prises de conscience et mal être

Je me sens bien ces temps ci.
Je fais des tas de choses que je ne faisais pas ou plus depuis longtemps.
Mais ça réveille en moi  certains désespoirs, certaines hontes enterrés, parfois vieux de plus de vingt cinq ans (alors que j'en ai trente trois!).
C'est une bonne chose, je pense, car je vais commencer des séances d'hypnothérapie dans les semaines à venir (hypnose Ericksonnienne et PNL). Pouvoir mettre des noms, des mots sur ce qui me ronge est essentiel pour avancer.

Le fondement de tout, en ce qui me concerne, est la culpabilité, la honte, le sentiment d'incompétence. C'est une chose qui se travaille relativement bien.

En attendent, je me "repose", je vais au club de sport depuis le le 05 juin, ai commencé l'aquagym, fais beaucoup de "cardio" (vélo assit, tapis de marche, pédalier à bras. J'ai aussi une ceinture d'électrostimulation abdominale, que j'essaie d'utiliser quotidiennement et m'efforce de surveiller mon alimentation.

Je reste et resterais séparée d'Alain, que je comprend plus au téléphone, ce qui me fait beaucoup de mal.
Il a une place en liste d'attente à l'USLD de Cognac.
La maison de Juillan sera vendue le 7 juillet.

Ce matin je me sens épuisée et je crois que je vais regagner le lit.

mercredi 26 décembre 2012

Joyeuses fêtes...

Nous avons fait un petit réveillon de Noël, sans chichis et sans complications. J'ai peu cuisiné, je n'avais pas trop le cœur à ça. J'ai mis le prix dans les plats préparés et les mignardises, et nous avons passée une soirée aimable et aimée, tôt couchés.
Au matin j'ai dévoilé les cadeaux utiles : une robe de chambre en polaire chaude et douce, des moufles en polaire douces, chaudes et bien plus faciles à mettre et à retirer que des gants, et puis un "kit piéton" à combiné rétro, pour que l'intéressé puisse téléphoner plus pénard avec son nouveau portable.
À moi, il m'a offert son bonheur, son amour, sa douceur. Je n'en demandais pas plus, et ça m'a rendue heureuse.
Ma journée de Noël a été formidable. On était tous les deux, ensemble, on était bien. C'était un jour "ON".

Aujourd'hui, 26 décembre, c'était un jour "OFF", et rien n'allait. Je dois dire que ça me fout toujours un coup, ces montagnes russes dans son état de santé. Sans doute pas tant qu'à lui, mais quand même.

Dans quinze jours, il a rendez-vous à l'hôpital Purpan, à Toulouse. Nous espérons y trouver des réponses, mais surtout, des solutions. Aplanir les choses, rendre sa vie plus régulière. Apprendre à gérer la vie autrement, tous les deux.

J'ai passée une superbe journée de Noël.
C'est ce que je m’efforce de retenir à tout prix, au delà de tout.


jeudi 25 août 2011

Mes cheveux et moi...

Quand j'étais petite (6 ans, je pense), nous sommes allés en vacances en Italie, mes parents, ma sœur et moi... et j'ai vu un jour deux jeunes femmes ayant les cheveux d'une longueur incroyable... aux chevilles! Et ce jour là, j'ai décidé que je ne voudrais plus jamais qu'on me les coupe. Jamais. Ce qui explique en partie que je n'ai mis les cheveux pieds qu'une seule fois dans ma vie dans un salon de coiffure (y'a des lapsus, même à l'écrit, qui sont révélateurs!). L'autre partie de l'explication est donnée sur le blog, bien entendu, c'est duuuuuuuur d'aller chez le coiffeur, ce qui explique que la seule et unique fois où je l'ai fait, c'était avec ma sœur. Passons.

Donc à 6 ans, j'ai décidé que c'était fini, plus de ciseaux, juste moi et mes cheveux. De là, ça a été tresses, tresses et encore tresses, jusqu'à environ 20 ans. Et encore, la tresse "queue de rat", basique, tressée en une seule fois (à la différence de la tresse "paysanne" ou "tomb rider" j'ai de ces références, hein..., qui est tressée dès le haut du crâne, mèche à mèche).

Je ne me suis pas fais de queue de cheval digne de ce nom avant les fameux 20 ans, ou sinon version queue de rat, là aussi (l’élastique à la base du crane, et pas en haut). À la fac, c'est une copine qui m'a fais remarquer que c'était dommage que je me les attache pas comme ça (en queue de cheval), et donc je m'y suis mise. Mais j'avais les cheveux plutôt épais, et j'avais du mal à pas faire de "crapauds", des fichues bosses de cheveux rebelles, et j'étais obligée de me pencher en arrière, voire de m'allonger sur le dos pour réussir à faire un truc qui me convienne. Bof bof. Pourtant c'est devenu une de mes coiffures préférées... mais maintenant, je pense que ça n'était pas une bonne chose (traction sur le cuir chevelu et sur les cheveux, toujours attachés, serrés).

Il faut savoir quelques petites choses sur mes cheveux...
Je suis châtain foncé, mais je me colore les cheveux au hénné "rouge ardent", ce qui me donne une couleur acajou, que je préfère.
J'ai aussi quelques cheveux blancs, surtout sur le haut de la tête, qui se multiplient avec le temps.
Mes cheveux font environ 65 cm... mais en ont fait 80cm à une époque.
À une époque, j'avais les cheveux en dessous des fesses et en étais très fière... aujourd'hui ils descendent au niveau de ma taille (comprendre la partie la plus étroite du corps).
À une époque j'avais les cheveux plutôt épais (mais pas trop)... et aujourd'hui ils sont fins et ça m'inquiète.
Quand j'étais plus jeune, mes cheveux étaient très légèrement ondulés et prenaient très bien les plis des coiffures (tresses, entre autres). Aujourd'hui ils sont plutôt de tendance raide, mais ils font des sortes d'anglaises quand je ne les lave pas trop souvent. J'aimerais assez retrouver le coté ondulé... et me débarrasser du coté raplapla!

Par ailleurs j'ai les cheveux souvent gras, et je pense que j'ai un truc genre eczéma du cuir chevelu (j'ai commencé à en souffrir avant la puberté, ce qui fait que quand j'en avais parlé à ma dermatologue, vers 11-12ans, elle ne m'avait même pas examinée...). Pas vraiment des pellicules, mais pas mal de démangeaisons, en fait.

Quoi dire de plus...

J'essaye de plus en plus de m'occuper des mes cheveux "au naturel", après leur avoir imposé des tas de shampoings peut être décapants, des douches hyper chaudes, des coiffures serrées, des laques pour essayer de donner du volume, et bien entendu (mais tardivement) la torture du sèche cheveux trop chaud.

Malheureusement je ne sais pas trop par quel bout m'y prendre.

Une chose est certaine, je voudrais continuer à avoir les cheveux longs, au naturel (même colorés), et les embellir, car ils ne sont plus ce qu'ils ont été.