lundi 9 janvier 2012

Lessivée

Début 2012, je recommence à me lever fatiguée, à me sentir constamment au bord de l'épuisement. Le stress me rattrape, je recommence à aller travailler avec cette sorte d'angoisse au ventre, cette lassitude.
Sans doute la même que nombre de gens, qui finalement n'ont pas vraiment choisi leur emploi. C'est pourtant mon cas, même si j'en espérais davantage. Faire des ménages, ce n'est pas franchement mon objectif. Mais il faut en passer par là, et je le savais. Alors je me ménage dans un coin de ma tête mon projet professionnel de future auto-entrepreneuse du domaine de l'aide aux personnes. Mais avant il faut obtenir l'agrément. Et pour ça, il faut décrocher une formation.
En attendant, je travaille, et j’accepte les contrats. J'essaye de faire abstraction des patrons pas faciles (j'en ai une en ce moment, pour encore 14h) et me concentre sur mon contrat en or, mes 9h par semaine chez une dame adorable.
Mais même chez cette dame là, j'y vais parfois avec une angoisse difficile à expliquer, nouée au bide. J'y ai quelques débuts de crise d'angoisse, que je ravale bien vite, pour ne surtout rien laisser paraitre, et j'essaie d'avancer, comme je peux, sans faire trop de bruit, sans qu'on me remarque trop.

Mais je me sens lessivée. Je vois revenir au galop les diarrhées fonctionnelles, les douleurs articulaires (aux hanches et aux genoux), les douleurs dans la nuque et les mâchoires, l’eczéma du cuir chevelu, la perte de cheveux... la difficulté à rester debout sans me sentir épuisée, même sous la douche!

Je me sens lessivée, oui...
Encore plus, peut être, en ce 09 janvier, date du début de la formation que je voulais à l'AFPA, celle qui m'est passée sous le nez parce que je suis trop diplômée.

Mais bon, je ne vais pas embêter mon petit monde avec tout ça. Après tout, ça fait des années que ça dure, les autres aussi ont le droit d'en avoir marre. Dans ces conditions, à quoi bon ressasser, encore et encore?
Bien entendu, de temps à autre, la déprime (la dépression?) reprend le dessus, et ça déborde, mais vite vite, il faut éponger le surplus, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, et hop! ça repart.

Je suis en pleine forme, puisque je vous le dis!

Il faudrait que je me fasse soigner, mais entrer en parcours de soin, ça signifie des démarches, beaucoup de stress, la peur d'être à nouveau confrontée à des personnes incompétentes, et du coup, je laisse traîner les choses.
Pas très sain comme attitude.

1 commentaire:

  1. Courage ma belle.
    ça doit vraiment pas être facile en ce moment pour toi.
    Essaye de réagir au plus vite avant que la dépression ne pointe le bout de son vilain nez (mais plus facile à dire qu'à faire, je le reconnais).
    Bisous

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Mais comme je n'aime ni les machines ni les trolls, je modère tout de même un peu ^^