mercredi 26 décembre 2012

Joyeuses fêtes...

Nous avons fait un petit réveillon de Noël, sans chichis et sans complications. J'ai peu cuisiné, je n'avais pas trop le cœur à ça. J'ai mis le prix dans les plats préparés et les mignardises, et nous avons passée une soirée aimable et aimée, tôt couchés.
Au matin j'ai dévoilé les cadeaux utiles : une robe de chambre en polaire chaude et douce, des moufles en polaire douces, chaudes et bien plus faciles à mettre et à retirer que des gants, et puis un "kit piéton" à combiné rétro, pour que l'intéressé puisse téléphoner plus pénard avec son nouveau portable.
À moi, il m'a offert son bonheur, son amour, sa douceur. Je n'en demandais pas plus, et ça m'a rendue heureuse.
Ma journée de Noël a été formidable. On était tous les deux, ensemble, on était bien. C'était un jour "ON".

Aujourd'hui, 26 décembre, c'était un jour "OFF", et rien n'allait. Je dois dire que ça me fout toujours un coup, ces montagnes russes dans son état de santé. Sans doute pas tant qu'à lui, mais quand même.

Dans quinze jours, il a rendez-vous à l'hôpital Purpan, à Toulouse. Nous espérons y trouver des réponses, mais surtout, des solutions. Aplanir les choses, rendre sa vie plus régulière. Apprendre à gérer la vie autrement, tous les deux.

J'ai passée une superbe journée de Noël.
C'est ce que je m’efforce de retenir à tout prix, au delà de tout.


mercredi 21 novembre 2012

Bouleversement ?

Nous marchions tous les deux. Lui avec son pas rapide mais court, saccadé, la jambe droite malhabile. Le bras droit replié au niveau des côtes, main serrée. J'étais avec lui, je le regardais et je pensais que je l'aimais très fort. Je l'aime très fort, et ça continuera.
Nous allions voir un nouveau neurologue, une nouvelle neurologue, pour être toute à fait exacte. Après plusieurs mois de consultations chez un confrère qui avait finit par affirmer avoir "épuisée sa science", nous allions en voir une autre.

Arrivés dans l'immeuble, nous n'étions pas trop sûrs du bon étage, de la bonne porte, mais nous y sommes bien arrivés.
Elle était en retard.
L'atmosphère de l'appartement /cabinet était tranquille, sereine. Vieillote mais pas trop. Avec des sièges pour tous les gouts et des magazines dans la même veine, y compris un étrange numéro de Géo en allemand.

Quand ça a été notre tour, il est rentré dans le cabinet de ce pas mal assuré, pas vraiment chancelant, mais plein d'à coups. Ensuite elle nous a écoutés, l'a examiné, et avec son sourire et sa bonne humeur, sans faire traîner les choses, elle a affirmée sa conviction.

Parkinson "plus".
Une maladie de Parkinson atypique, avec des symptômes en plus, et qui ne touche que le coté droit du corps.

Nous étions soulagés, bizarrement, après ces derniers mois de doute.

On va pouvoir mettre en branle la machine des soins. Quelques examens complémentaires, un suivi, de la kiné, une consultation à Toulouse...

Et recommencer à vivre, j'espère.

Et je vais pouvoir lâcher la grappe à tout le monde avec "mon mari".