dimanche 16 février 2014

Un dimanche névralgique...

Cette nuit j'ai eu une grosse insomnie. Impossible de m'endormir malgré une demie barrette de Bromazepam (Lexomil). Il faut dire que j'ai des névralgies un peu partout (dentaires, cervicales, lombaires, articulaires...) qui ne sont guère soulagées par le mélange Tramadol / paracétamol prescrit par mon médecin (car je suis allergique à l'Ibuprofène). Par contre elles sont indubitablement causées par mes angoisses. Les tensions musculaires que mon anxiété sévère provoquent irritent les nerfs et me causent bien des désagréments.

Après une "extinction des feux" vers 23h, j'ai attendu environ minuit pour me lever, totalement éveillée. J'ai essayé de le faire le plus discrètement possible mais j'ai tout de même réveillé mon mari. J'ai tenté de trouver le sommeil en lisant sur mon PC, puis en regardant un film, la luminosité au plus bas, puis à 2h, entendant Alain parler, je suis retournée me coucher. Cette fois ci je me suis endormie rapidement.
Mais à 7h, les douleurs étaient bien plus vives, et depuis, c'est de pire en pire.
Je n'ai pas voulu faire la sieste de peur de ne pas être capable de dormir ce soir, ainsi que par peur de mal me positionner et d'accroître les tensions musculaires.
Demain sera un meilleur jour. J'espère.

J'irais au CATTP vers 10h et puis ensuite, on verra bien.

samedi 15 février 2014

Fauteuil et tic-tac

Hier j'écrivais que le tic tac de la pendule de la salle de séjour m'exaspérait... Aujourd'hui j'ai retirée la pile. J'ai raccrochée la pendule, pourtant inutile. Mais au moins maintenant je peux m'abandonner à l'oubli en toute tranquillité, bien au calme. Des fois avec le téléviseur allumé, le son presque coupé. "Hawaï, l'archipel de feu". Coulées de lave et explosions rougeoyantes. Hypnotisant.

Je ne suis pas du tout bien en ce moment.
J'aurais aimé qu'Alain aille à l'hopital, mais lui ne veut pas, et je ne le forcerais pas. J'en aurais profité pour aller au CATTP tous les jours, matin et après midi, sans culpabiliser de le laisser seul.

On va aller en Charente Maritime début mars, pour voir nos familles. C'est plus important pour lui, et pour moi aussi. D'ici là, je vais essayer de m'arracher à ma culpabilité permanente et aller au CATTP autant que possible, pour essayer de faire décroître mes angoisses.

Je me sens "nulle" en ce moment. J'ai envie de rien à la maison. Juste dormir, manger et végéter.