lundi 23 avril 2018

Suivi psychiatrique, relance... ou pas.

Petit retour en arrière.
En 2011, j'ai commencé à voir un psychiatre à Tarbes, et à prendre un antidépresseur qui avait amélioré de façon indéniable mon état. J'avais vu s'atténuer, pendant un temps, ma phobie sociale ancrée sur mes troubles anxieux. Malheureusement, j'avais eu également à affronter des événements extérieurs qui m'avaient fait basculer dans la dépression et peu à peu, j'avais sombré dans la chute libre...😱

En 2015, on m'avait changé de traitement au bénéfice d'un autre médicament, que j'avais choisi d'arrêter à la mi 2016, en conservant cependant des anxiolytiques.

Malheureusement, il m'a fallut un an environ pour constater que ce traitement ne convenait pas sur le long terme. J'ai recommencé à prendre le traitement initial il y a environ 3 mois maintenant.

Il y a environ 2 mois, j'ai pris rendez vous avec un nouveau psychiatre (et j'ai eu du mal à en trouver un qui prend de nouveaux patients et qui prescrit des traitements médicamenteux).💊

Il m'avait donné rendez vous ce lundi 23 avril 2018 à 12h30.📅

Dans la mâtinée, j'ai fais une crise d'angoisse en plein cours de fitness, ce qui m'a un peu mise en retard à la sortie de la salle de sport, mais j'étais à la porte du psychiatre à 12h30 pile. J'ai sonné, sans obtenir de réponse. Une fois, deux fois. Puis la porte s'est ouverte et une dame est sortie, je suis entrée et ai monté l'escalier.

Une fois dans la salle d'attente, j'entendais parler haut et clair dans le bureau, malgré France Musique.
J'en ai déduis (erreur...) que le médecin était en retard.

Il fut un temps où j'aurais toqué à la porte ou téléphoné au bout de 10 à 15 minutes d'attente.
J'ai commis l'erreur de ne pas le faire cette fois ci.

À 13h15 le psychiatre est sortit, un cigarillo aux lèvres, l'air très surprit de me trouver là.
Moi, j'avais perdu la notion du temps.⌛

Il est en fait très à l'heure. Au point que, quand son patient précédent est sortit, comme il ne m'a pas vu dans la salle d'attente, il a visiblement déduit que je ne viendrais pas.😒

Il m'a dit avoir 2 à 3 désistements par semaine, en conséquence de quoi, je dois appeler 2-3 fois par semaine vers 11h, pour savoir s'il a des disponibilités. Moi qui ait tant de mal à téléphoner!😕

Pourtant je suis partie en disant "oui, merci, d'accord".

Je suis à la fois triste et furieuse.😢😠

Angoissée, aussi, bien entendu.😧

dimanche 22 avril 2018

Pudeur

Certaines des personnes qui me connaissent bien hurleraient probablement de rire en lisant cela, mais j'ai une pudeur à fleur de peau.

Pourquoi hurler de rire?
Parce que je ne suis pas gênée par la nudité, que ça soit la mienne ou celle des autres et qu'il en faut beaucoup pour me choquer.

Cela ne signifie pas pour autant que je n'ai "aucune pudeur", cette notion étant en réalité extrêmement subjective.

Pour beaucoup de choses, je ne supporte pas que les gens me voient, me regardent.
Pour moi, c'est de la pudeur.
Pour d'autres, ça serait simplement une forme d'anxiété de performance.

Le fait est que je n'aime pas les contacts physiques ou visuels dans certaines circonstances.
Ce sont parfois des synonymes d'agression psychologique.

Ma pudeur recouvre aussi des choses qui me sont "extérieures", mais qui sont des "extensions" de moi. En fait tout ce qui est chez moi ou ce que je crée (y compris le désordre) sont des extensions de moi. Je souffre d'être ainsi exposée. Cependant dans la mesure où j'en suis à l'origine, il ne tient qu'à moi de rectifier les choses, je suppose.

Par ailleurs, je ne peux absolument pas porter atteinte à la pudeur des autres comme moyen de décompression. Le "truc" qui consiste à s'imaginer son examinateur nu ou aux toilettes est inenvisageable pour moi. C'est le genre de stratégie qui a l'effet contraire à celui recherché me concernant. Il s'agirait alors de porter atteinte à la dignité de cette personne, bien que ce ne soit pas visible.

Il s'agit là encore d'une question de pudeur.

Ne pas écouter les conversations des autres, ne pas regarder le téléphone, ou ce genre de choses. Respecter l'intimité des autres avant toute choses.
Pour gagner le droit à ce qu'on respecte la mienne.