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jeudi 26 mai 2022

Pour vivre heureuse...

Nous sommes le 26 mai 2022.
Dans moins d'un mois, j'aurais 40 ans.
Bizarrement, je n'aurais pas imaginé atteindre cet âge là.
Ma vie a été faite d'embûches, mais surtouts de grands doutes, de très grandes hontes de moi, et de la conviction profonde que tout cela tournerait mal, un jour ou l'autre.

Je pense pouvoir dire que ça a été le cas, avec ma rencontre et ma vie commune avec Alain, l'homme qui fut mon mari, et qui a, l'air de rien, accentué ma haine de moi même, ma honte de la femme que je suis.

Qui suis-je?
Une femme. Avec ses qualités et ses défauts. Avec une passion pour l'écriture, le dessin, la peinture, la cuisine, les bonnes choses de la vie. Avec un esprit généralement vif (mais pas toujours).

Pourquoi ai-je souffert si jeune, dès mes 7 ou 8 ans?
Parce que j'étais irrésistiblement attirée par la sexualité. Qui plus est, une sexualité hors des critères "traditionnels". Pour tous ceux qui comprendront, je n'étais pas forcément très portée sur le sexe "vanille".

J'avais la conviction profonde que ça n'était pas "normal".

Aujourd'hui, je n'ai plus ce genre de prévenances.

J'ai envie de vivre ma vie, de manière épanouissante avant tout.

Du moment que je ne fais de mal à personne, où est le problème?


samedi 4 août 2018

Des effets secondaires des médicaments

En janvier dernier, ça n'allait vraiment pas fort....
N'étant plus suivie par un psychiatre, j'ai demandé à mon médecin traitant de me remettre sous antidépresseur, malgré ma grande crainte de reprendre du poids.

Au début, je me suis sentie mieux psychiquement.
Suuuper!
Ouais.

J'ai déchanté.

Au mois d'avril, je faisais encore 63 kilos.
En ce début du mois d'aout, je galère pour ne pas dépasser les 73 kilos (et galérer n'est pas un faible mot je vous assure, car j'essaie de maigrir depuis un mois et je continue à voir mon poids augmenter, ce qui est extrêmement douloureux).

En outre, heureuse propriétaire d'un impédancemètre, j'ai constaté que je fais forcément de la rétention d'eau, car même si ma masse grasse est excédentaire, le pourcentage de masse hydrique de mon corps n'est pas cohérent avec mon poids.

J'ai un appétit délirant par rapport à mes dépenses énergétiques et j'ai faim (je ne parle pas d'une envie de manger, mais d'un besoin physique de manger) souvent moins d'une heure après un repas.

Je me retrouve exactement dans la même situation qu'il y a 4 ou 5 ans, avec une relation de haine vis à vis de mon corps et de la nourriture, tout en ayant ce besoin de manger qui me dévore.

Je suis en colère et dégoutée.
 
La plupart des gens savent que les antidépresseurs font prendre du poids, mais à ce que disent les études les plus médiatisées dans la presse de vulgarisation, non, les antidépresseurs ne feraient pas prendre de poids.

Il faut creuser longtemps et minutieusement pour trouver des éléments allant à l'encontre de ces affirmations.

En fait, les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) ont en fait bel et bien des effets sur le poids!

Pour commencer, ils augmentent fortement l’appétit que ce soit pour le sucré et le salé. D'une façon qui devient facilement ingérable, ce qui remplace une souffrance psychique par une autre.
De dépressif (ou anxieux, voire les deux), on se retrouve comme "en manque" de nourriture.
Je le ressens très fortement et j'en souffre énormément.

Ensuite, et c'est loin d'être anodin, ces deux types d'antidépresseurs diminuent le métabolisme basal en favorisant le stockage des graisses plutôt que leur élimination et surtout ils provoquent une terrible rétention d’eau dans tout le corps due à un SIADH (sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique). Cette hormone est appelée vasopressine est fabriquée dans le cerveau par l’hypothalamus et est sécrétée par la glande hypophyse.

Plusieurs causes sont à l’origine d’un SIADH mais celle des antidépresseurs IRS ou tricycliques semble être reconnue depuis longtemps par les neurobiologistes endocrinologues.

Donc oui, certains antidépresseurs font bel et bien prendre du poids.

À choisir entre deux maux, je préfère lutter contre l'anxiété que contre mon propre corps, mon appétit, etc.

Il semblerait qu'il faille en moyenne six mois pour que le métabolisme se rétablisse correctement.

Bien.

Plus tôt je commencerais la réduction des doses, plus vite je perdrais du poids.

Je suis mortifiée.

73kg.

lundi 23 avril 2018

Suivi psychiatrique, relance... ou pas.

Petit retour en arrière.
En 2011, j'ai commencé à voir un psychiatre à Tarbes, et à prendre un antidépresseur qui avait amélioré de façon indéniable mon état. J'avais vu s'atténuer, pendant un temps, ma phobie sociale ancrée sur mes troubles anxieux. Malheureusement, j'avais eu également à affronter des événements extérieurs qui m'avaient fait basculer dans la dépression et peu à peu, j'avais sombré dans la chute libre...😱

En 2015, on m'avait changé de traitement au bénéfice d'un autre médicament, que j'avais choisi d'arrêter à la mi 2016, en conservant cependant des anxiolytiques.

Malheureusement, il m'a fallut un an environ pour constater que ce traitement ne convenait pas sur le long terme. J'ai recommencé à prendre le traitement initial il y a environ 3 mois maintenant.

Il y a environ 2 mois, j'ai pris rendez vous avec un nouveau psychiatre (et j'ai eu du mal à en trouver un qui prend de nouveaux patients et qui prescrit des traitements médicamenteux).💊

Il m'avait donné rendez vous ce lundi 23 avril 2018 à 12h30.📅

Dans la mâtinée, j'ai fais une crise d'angoisse en plein cours de fitness, ce qui m'a un peu mise en retard à la sortie de la salle de sport, mais j'étais à la porte du psychiatre à 12h30 pile. J'ai sonné, sans obtenir de réponse. Une fois, deux fois. Puis la porte s'est ouverte et une dame est sortie, je suis entrée et ai monté l'escalier.

Une fois dans la salle d'attente, j'entendais parler haut et clair dans le bureau, malgré France Musique.
J'en ai déduis (erreur...) que le médecin était en retard.

Il fut un temps où j'aurais toqué à la porte ou téléphoné au bout de 10 à 15 minutes d'attente.
J'ai commis l'erreur de ne pas le faire cette fois ci.

À 13h15 le psychiatre est sortit, un cigarillo aux lèvres, l'air très surprit de me trouver là.
Moi, j'avais perdu la notion du temps.⌛

Il est en fait très à l'heure. Au point que, quand son patient précédent est sortit, comme il ne m'a pas vu dans la salle d'attente, il a visiblement déduit que je ne viendrais pas.😒

Il m'a dit avoir 2 à 3 désistements par semaine, en conséquence de quoi, je dois appeler 2-3 fois par semaine vers 11h, pour savoir s'il a des disponibilités. Moi qui ait tant de mal à téléphoner!😕

Pourtant je suis partie en disant "oui, merci, d'accord".

Je suis à la fois triste et furieuse.😢😠

Angoissée, aussi, bien entendu.😧

dimanche 22 avril 2018

Pudeur

Certaines des personnes qui me connaissent bien hurleraient probablement de rire en lisant cela, mais j'ai une pudeur à fleur de peau.

Pourquoi hurler de rire?
Parce que je ne suis pas gênée par la nudité, que ça soit la mienne ou celle des autres et qu'il en faut beaucoup pour me choquer.

Cela ne signifie pas pour autant que je n'ai "aucune pudeur", cette notion étant en réalité extrêmement subjective.

Pour beaucoup de choses, je ne supporte pas que les gens me voient, me regardent.
Pour moi, c'est de la pudeur.
Pour d'autres, ça serait simplement une forme d'anxiété de performance.

Le fait est que je n'aime pas les contacts physiques ou visuels dans certaines circonstances.
Ce sont parfois des synonymes d'agression psychologique.

Ma pudeur recouvre aussi des choses qui me sont "extérieures", mais qui sont des "extensions" de moi. En fait tout ce qui est chez moi ou ce que je crée (y compris le désordre) sont des extensions de moi. Je souffre d'être ainsi exposée. Cependant dans la mesure où j'en suis à l'origine, il ne tient qu'à moi de rectifier les choses, je suppose.

Par ailleurs, je ne peux absolument pas porter atteinte à la pudeur des autres comme moyen de décompression. Le "truc" qui consiste à s'imaginer son examinateur nu ou aux toilettes est inenvisageable pour moi. C'est le genre de stratégie qui a l'effet contraire à celui recherché me concernant. Il s'agirait alors de porter atteinte à la dignité de cette personne, bien que ce ne soit pas visible.

Il s'agit là encore d'une question de pudeur.

Ne pas écouter les conversations des autres, ne pas regarder le téléphone, ou ce genre de choses. Respecter l'intimité des autres avant toute choses.
Pour gagner le droit à ce qu'on respecte la mienne.

dimanche 7 janvier 2018

Peur : Alerte rouge risque de submersion

7h30
Je me réveille submergée par un sentiment d'angoisse.

Est-ce la peur qui m'accompagne dans l'éveil ou est-ce qu'elle attend, tapie, que je prenne seulement conscience qu'elle est là?

Je sais très bien que ces derniers mois, je me suis efforcée de la tenir à distance, de l'ignorer, cette peur envahissante, rationalisée malgré son caractère irrationnel, terrifiante et dévastatrice.

Elle n'est pas nouvelle dans mon univers.
Elle et moi nous nous affrontons depuis toujours.
Elle était déjà là avant que j'entre à la maternelle.
Sans avoir les mots pour le dire, j'avais peur d'être dés-aimée, abandonnée, j'avais peur de ne pas faire les choses comme je l'aurais du, j'avais peur de ne pas être comme il aurait fallut que je soi. 

J'ai les mêmes peurs qu'à tous mes âges : j'ai peur de ne pas savoir être, j'ai peur de vivre et j'en ai terriblement honte.

J'ai peur de vivre aux crochets des autres et de les dégouter de moi à force de trop leur en demander.

Ça a été si facile de me laisser "prendre en charge" par quelqu'un pendant près de dix ans.
Mais tellement minable. Et injuste. Quand il a commencé à s’effondrer, j'en ai tiré une force nouvelle, à devoir gérer les choses, puis je me suis effondrée avec lui.

Je me suis écartée, j'ai pris conscience de l'emprise que je l'avais laissé exercer sur moi et je me suis éloignée. J'ai remontée la pente, j'ai repris confiance en moi, j'ai écouté les gens qui me disaient de belles choses sur mes capacités. Des choses vraies.

Pourtant voilà que je me retrouve à nouveau à angoisser à petit feu, terrorisée par des moulins à vents.

J'essaie de reprendre pied, de sortir de l'ouragan.
Relativiser.
Prioriser les choses.
Être dans le présent avant de me focaliser sur l'avenir.

Je constate avec amertume que j'ai repris mes sales habitudes : j'ai dissimulé aux autres mes angoisses pourtant de plus en plus envahissantes en espérant qu'elles ne se voient pas, en espérant qu'elles se taisent et que tout aille mieux. En faisant ça j'ai laissée la peur prendre le dessus, s'insinuer partout dans mon esprit.

Stop!
Respirer.😌😔

Relativiser.
Laisser le passé derrière moi.
Ne pas me focaliser sur des problèmes que je ne peux pas résoudre.
Vivre le présent.
Avoir confiance dans mon futur.
 
Organiser les choses, une étape après l'autre.
Définir des priorités.

Ça a l'air simple, écrit comme ça.
Ça me terrifie.

J'ai accepté de reprendre conscience de mon angoisse et de la reconnaître en toute franchise.
C'est un bon début, je pense.

Demain je vois une nouvelle thérapeute.
Elle pratique les thérapies comportementales et cognitives.
Mon souci d'habiletés sociales est relativement secondaire pour l'instant.
L'urgence est de gérer mon angoisse.

jeudi 3 août 2017

Juste la vérité... mais on s'en fout!

J'en ai ma claque de ressasser le passé.
J'ai envie de passer à autre chose.
"Abandonner le passé, vivre pleinement le présent, avoir confiance en mon avenir"


J'avais écris le billet ci dessous il y a des semaines, des mois peut être... Mais il est soudain devenu complètement obsolète à mon développement personnel. C'est vraiment une impasse que de continuer à me focaliser sur ce genre de trucs... alors je passe à autre chose.

Dernier billet de retour sur les choses, et après, c'est fini l'auto-analyse : j'arrête de regarder en arrière et je vais de l'avant!









Tous les jours, il me demandait de le tuer et tous les jours, je refusais, en larmes.
Un jour, j'ai été épuisée de refuser.
Il y avait tellement de douceur dans son regard, ce jour là...
Je lui ai demandé s'il était sûr que c'était ce qu'il voulait et il m'a regardée droit dans les yeux et il m'a répondu oui.
J'ai encore beaucoup pleuré.
J'ai vérifié encore et encore, et la réponse ne variait pas.
Alors je suis allée dans la cuisine, j'ai mélangé des médicaments et du fromage blanc. Sédatifs, anxiolytiques, anticoagulants, aspirine, hypotenseurs...
Je pleurais et j'étais résignée.
Une partie de moi se disait que mieux valait la prison que de continuer cette vie vide, pleine de doutes et de cris, où quoi qu'il me demande, mon avis ne valait rien, mes envies ne valaient rien, ma souffrance ne valait rien...
Quand je suis revenue avec le ramequin, j'ai encore beaucoup pleuré, agenouillée à coté du lit.
Je lui ai encore demandé si c'était vraiment ce qu'il voulait.
Oui.
Je revois ses paupières cligner en même temps qu'il prononçait le mot.
Alors j'ai levé la cuillère jusqu'à sa bouche et croisé son regard.
Un regard plein de haine.
Il a parlé de sa voix hachée et il m'a brisée en morceaux.
"T'es vrai-ment qu'une sa-lope"

Je me suis enfuie de la chambre en pleurant.
J'ai eu très envie d'avaler le fromage blanc qui avait tourné au rose à cause du mélange de Théralène, de Seresta, Zolpidem, etc, et puis je l'ai jeté à la poubelle.
Je me suis terrée dans la cuisine en plaquant mes mains sur mes oreilles, parce qu'il hurlait depuis l'autre bout de l'appartement.
D'abord des cris de rage et puis ensuite des appels à l'aide
"Au se-cour! Elle veut me tu-er! À l'ai-de!"
Il a hurlé comme ça jusqu'à ce que je me résigne à retourner me faire insulter près de lui.

À partir de ce jour là, je n'ai plus jamais pu être là pour lui.
Je crois que j'étais loin depuis longtemps, mais je refusais de me l'avouer.

J'ai fais les démarches pour qu'il ait des gardes de nuit, que les horaires d'APA soient aménagés, qu'il y ait un portage des repas.

J'ai été hospitalisée le 10 mars 2015. Je n'ai pas fais passer les entretiens des futures gardes de nuit, mais quand je suis partie, Alain avait son fils cadet pour veiller sur lui, en plus des intervenants de l'hospitalisation à domicile.

Au début de mon hospitalisation, je pensais que je pourrais peut être revenir, mais j'ai vite compris que je n'en avais pas envie. Il m'avait chassée, il avait tout fait pour que je parte, pour que je m'enfuie loin de lui. Pour mieux me le reprocher, d'ailleurs, puisqu'il continuait de me torturer. Il appelait, je voyais son numéro alors je ne décrochais pas, mais quand j'écoutais les messages, ça n'était que des insultes et des reproches.

Quand je suis sortie de la clinique, j'ai découvert qu'un "grand ménage" avait été fait dans l'appartement.
De fait, toutes mes affaires avaient disparu de la vue d'Alain et de ses visiteurs, quels qu'ils soient.
J'ai bien cru qu'elles avaient été jetées aux ordures (ce qui a peut être été le cas d'une partie, d'ailleurs), puis j'ai découvert que, pour la plupart, elles avaient été littéralement balancées dans le cagibi de l'entrée, pêle-mêle, sans égard pour ce qui se trouvait dans cet espace (un lombricomposteur, était installé là... par miracle il n'a pas été renversé par ces manœuvres douteuses de "rangement").
Même les photos de ma famille avaient été dissimulées dans des tiroirs, en vrac.

Quand j'ai découvert ça, ma détresse a été immense. Je me suis mise à pleurer, alors que plusieurs de mes belles-sœurs étaient présentes. Je savais parfaitement qui était responsable de cette campagne d'élimination et je me suis mise à protester à haute voix, mais pour moi même, tout en pleurant.
Je répétais encore et encore "Il n'avait pas le droit ! Il n'avait pas le droit !"...
J'étais effondrée... Littéralement.

Au lieu de compatir, mes belles-sœurs sont venues me "gronder", comme un enfant qui fait un caprice, en me reprochant de me laisser aller et que je devais me calmer, "pour Alain".
Ces femmes m'ont traitée comme une étrangère alors que je rentrais chez moi, après un mois d'hospitalisation en clinique psychiatrique et elles me reprochaient de souffrir et d'exprimer ma détresse...
On était pas chez elles ou chez leur frère... Elles étaient chez nous. J'étais chez moi, mais je ne me rendais même pas compte que j'aurais été en droit de leur dire, moi, à elles de sortir, de me laisser tranquille, de me laisser discuter avec mon mari. Au moins quelques instants.
Elles aussi, comme leur frère, elles m'ont chassée, elles m'ont fait comprendre que ma place n'était plus là, que je n'avais plus rien à y faire, que je n'étais qu'une source supplémentaire de douleur pour Alain.
J'ai bel et bien été chassée.

J'ai attrapé ce que je pouvais comme affaires et j'ai suivi mon père hors de l'appartement, hors de l'immeuble, hors de la ville...

Après ça, pendant un temps, dès que j'allais le voir seule, il m'insultait autant qu'il le pouvait.
Certains intervenants se montraient également désagréables avec moi. Je suppose qu'Alain ou d'autres personnes leurs avaient dit des choses sur moi...


Puis nos relations se sont apaisées, mais même si j'avais encore de l'attachement pour lui, je ne pouvais pas oublier les années d’ostracisme, de reproches, d'humiliations ni aucune des autres tortures psychologiques qu'il m'avait fait subir.


Le pire, c'est que l'avant dernière fois où je l'ai vu, il a insisté pendant un temps fou pour me dire quelque chose. Je ne comprenais pratiquement plus rien quand il essayait de communiquer avec moi, alors ça a duré presque une demie heure avant que je saisisse ce qu'il tenait tant à partager avec moi. Il essayait d'indiquer "pardon". J'ai dit le mot à haute voix et j'ai vu que c'était bien ça.
Je lui ai dis la vérité : que je ne comprenais pas.

Je lui ai demandé si il essayait de me dire qu'il m'avait pardonné d'être partie. Il s'est agité, ça n'était pas ça.
Il avait l'air si triste, alors je lui ai demandé si c'était à moi qu'il demandait pardon, et il m'a serrée la main.
C'était ça.
Il me demandait pardon.

Je ne sais pas pour quoi exactement, dans son esprit. Comme si ça pouvait avoir un sens.
Sur le coup, je lui ai dis que je lui avais pardonné.

Mais je ne crois pas que ça soit vrai.
Pas après ce que j'ai découvert au fil des mois, après son décès.

Peut être qu'il me demandait pardon de m'avoir manipulée dès les premiers jours de notre correspondance ?
Pardon de m'avoir écrit sous de fausses identités, tantôt pour me rassurer sous couvert de figures féminines, tantôt pour me bousculer, voire m'agresser psychologiquement et me pousser à réagir avec un avatar masculin...
Pardon de m'avoir agressée sexuellement le jour de notre première rencontre? Car oui, il savait que c'était mon ressenti, que j'ai pourtant fini par occulter au fil des mois et des années... il le savait via les alias qu'il s'était créé pour correspondre avec moi!
Pardon d'avoir induit en moi l'idée que j'interprétais mal ses intentions, me poussant à douter systématiquement de moi...?
Pardon de m'avoir isolée de ma famille, de m'avoir empêchée de me faire des amis, d'avoir des activités en dehors de notre relation, bref, pardon de m'avoir rendue plus seule que jamais...?
Pardon de m'avoir empêchée de progresser, de m'affirmer, et de développer la confiance en moi naissante que je ressentais quand je l'ai rencontré...?
Pardon de m'avoir manipulée et de m'avoir volé plus de 10 ans de ma vie ?
Peut être tout ça à la fois...

La toute dernière fois où je l'ai vu, je savais qu'il allait mourir. Il était très faible et seuls ses yeux parlaient pour lui. Ses ongles étaient bleus, ce qui dénote en général une insuffisance cardiaque (le sang n'irrigue plus assez les extrémités). J'étais venue lui dire quelque chose qui me tenait à cœur et il a eut l'air d'en tirer une certaine joie. C'était le 19 aout 2016 en milieu de matinée.
Le lendemain, il était mort.

dimanche 28 mai 2017

Un autre zèbre dans la famille ?

On sait déjà depuis quelques années que les troubles neuro-atypiques ont une dimension génétique.
🐣

Le terme de "Zèbre" est couramment utilisé pour désigner les personnalité atypiques, généralement HPI (haut potentiel intellectuel... pas toujours exploité), bref, les surdoués, mais aussi, peu à peu, les "dys", neuro-atypique et autres... En cela, je suis un "Zèbre". Et ça fait très très longtemps que j'ai la conviction profonde que nous sommes en fait plusieurs dans la famille.
👪

On diagnostique de plus en plus régulièrement des troubles neuro-atypiques chez des parents au cours du parcours diagnostic s'adressant à l'origine à leurs enfants. Parfois le diagnostic est le même, d'autres fois il diffère mais révèle malgré tout un état neuro-atypique chez l'un ou l'autre des parents, voire les deux !
Un enfant peut être porteur d'un syndrome d'Asperger et un de ses parents d'un TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité), ou un autre trouble neuro-atypique, ou l'inverse, etc.

Il se trouve que les descriptions cliniques et les témoignages concernant les TDAH m'interpellent tout particulièrement...
Voir le site  http://www.tdah-adulte.org/


Avant tout... je tiens à présenter des excuses :

J'ai conscience que ma perception des autres est altérée par mes propres troubles, dont le défaut de la théorie de l'esprit, mes troubles de l’interaction sociale, un trouble de l'attachement, des troubles anxieux généralisés sévères... Il n'empêche que je ne peux pas empêcher mon esprit de tourner, et que je me pose un myriade de questions sur les raisons qui font que, malgré tout le mal que je me donne depuis près de 20 ans pour qu'une relation qui me tient à cœur se passe bien... elle tourne au contraire régulièrement au vinaigre.💢
Ors, ces questions et le raisonnement qui les accompagne a une influence directe sur ladite relation.
💣

Peut être que je me fais des idées et que je me "raccroche aux branches"🌿, parce que la relation est ingérable et que c'est plus "facile" de l'expliquer comme "ça". 👽
Sachant que pour moi un état neurologique n'est en aucun cas une maladie, même s'il peut être source de "complications".
J'en sais quelque chose, avec ma reconnaissance de handicap... ♿


On entend souvent parler des troubles hyperactifs des enfants (en particulier à cause de la polémique autour de la Ritaline), mais beaucoup plus rarement de ceux des adultes. De fait, ils sont plus rarement diagnostiqués chez les adultes que chez les enfants, car l'hyperactivité n'est alors pas tellement motrice mais plutôt intellectuelle. Et il ne faut pas oublier le plus important, c'est à dire les troubles de l'attention, lesquels sont très loin de toucher tous les aspects de la vie desdites personnes. Juste les situations classées dans la catégorie "moins importantes". 🚦

On estime que seuls 10% des adultes TDAH sont diagnostiqués. 😕
Par ailleurs on estime également que les femmes sont sous-diagnostiquées, car comme dans de nombreux troubles neuro-atypiques, elles font preuve de meilleures stratégies d'adaptation et de compensation comportementale que leurs homologues masculins. 🙋💪
Parmi les descriptions cliniques les plus souvent observées chez les personnes atteintes d'un TDAH on trouve pêle-mêle: une désorganisation chronique (consciente ou non, qui pousse les personnes à essayer de compenser), des difficultés à prêter attention à des situations qui n'attirent pas leur intérêt (ce qui les fait passer à côté de certaines informations importantes, dans la vie familiale, scolaire, professionnelle...), une difficulté à rester en place (sauf si c'est pour se concentrer sur une activité passionnante), de fortes tendances à repousser les choses à plus tard, à démarrer une action considérée comme rébarbative et à la finir, des difficultés à gérer son temps (au point d'être toujours en retard, même en mettant en place des stratégies de compensation), une tendance récurrente à perdre des objets ou à oublier qu'on les possède, une tendance à oublier tout un tas de choses, comme des détails concernant les gens qu'ils côtoient, les tâches à accomplir, les lieux où ils sont allés, les rendez-vous où ils doivent se rendre... en outre on leur reproche souvent d'être trop impulsifs, d'être excessivement perfectionnistes ou de chercher à ce que les choses soient "efficaces et efficientes" de manière disproportionnée, objectifs qui se télescopent avec les autres problèmes évoqués...

Le degré avec lequel ces caractéristiques sont présentes varie d’une personne à l’autre. Certaines personnes présentent seulement quelques caractéristiques, d'autres toutes, à des degrés divers d'expression, sans compter que l'aspect contextuel joue souvent une importance non négligeable.
Le contexte, ainsi que les interactions sociales des individus porteurs de TDAH jouent de manière importante dans la manifestation de leurs troubles.
Le stress étant un facteur aggravant, comme dans la plupart des troubles neuro-atypiques.
L'âge en est un également, puisqu'on a remarqué que l'expression des troubles NA s'accentuait avec le temps.

Il est important de noter que le terme de « déficit de l’attention » porte à confusion, car un TDAH n’est pas vraiment un déficit de l’attention, mais plutôt un déficit dans la capacité à contrôler son degré d’attention, d’impulsivité, et d’hyperactivité. 👎

En fait les personnes présentant un TDAH sont souvent des personnes ayant des passions, dans lesquelles elles s'impliquent de manière intense, au détriment des autres aspects de l'existence.

Autrement dit ces personnes peuvent sembler se désintéresser de leur entourage, des gouts de leurs enfants, des dates anniversaires et d'une foule d'autres "détails" qu ne font pas véritablement sens pour elles. Pas par manque de respect, mais simplement parce qu'elles répondent à d'autres instincts que la plupart des gens.

Les personnes porteuses de TDAH présentent souvent d'incroyables capacités de concentration dès que les tâches ou activités auxquelles elles prennent part les passionnent. Elles ont alors leur attention rivée sur une activité à l’exclusion de toute autre.💻📗📢📺🔨🔬🔎
Elles éprouvent en revanche souvent des difficultés à les abandonner pour passer à autre chose (travail, tâches ménagères, repas, sommeil...).

Une grande partie de la population traverse, à un moment ou un autre de sa vie, des périodes de déficit de l’attention. Autant dire que les TDAH se diagnostiquent davantage eut égard à la fréquence, la récurrence voire la permanence des troubles...
📅🕐🕑🕔🕗🕚🕝🕠🕣🕧🕒🕕🕙🕝🕠📆

Ce qui distingue une personne atteinte du TDAH de quelqu'un qui ne l’est pas, c’est le nombre de symptômes qu’elle présente, qu'elle les ressente elle même comme tels (des troubles), ou que se soient ses proches qui lui en fassent part.
En outre, plus les symptômes impactent négativement la vie des personnes et plus l'existence d'un TDAH est probable, car c'est un trouble qui peut avoir des effets très néfastes sur la qualité de vie de l’adulte qui en souffre, ainsi que de son entourage, de manière directe ou par ricochet.
😡😫😢😣😤😨💥🔫

Les adultes atteints d'un TDAH ne souffrent en aucun cas de déficiences en matière d'intelligence, d’habilité, de forces ou de talent. Comme c’est le cas dans les autres troubles neuro-atypiques, ils ont généralement différents degrés d’intelligence, exactement comme dans la population neurotypique. Ils ont ainsi les mêmes capacités et le même potentiel que qui que ce soit, mais le fait que leur cerveau fonctionne différemment de ce que notre société juge à propos entraîne certaines incompatibilités potentiellement nuisibles.😱

Souvent, les adultes présentant un TDAH sont des personnes créatives🎼🎨 et non-conformistes. Elles s'intéressent à des sujets qui demandent une pensée novatrice, sans s'encombrer d'a priori socioculturels. En revanche leur entourage peut se trouver embarrassé par les réactions imprévisibles de leurs parents ou amis.

De nombreux traits de personnalité sont récurrents chez les personnes présentant un TDAH:
Inattention chronique... 🌙
Hyperactivité...🏃
Impulsivité...🔌🔋
Tendance à la distraction...😵
Procrastination...⏳
Désorganisation...📂
Créativité...🎨🎵
Intuitivité...💭
Curiosité...👀
Grande empathie (qui peut tourner à l'hypersensibilité)...😊😋😥😭
Flexibilité des modes de pensée...🙆
Indépendance...🔆
Tendance à être "fonceur"...🏇
Mais aussi une tendance à l'ennui... avec des capacités de motivation et de concentration irrégulières...🎢

Il faut noter qu'un TDAH est souvent associé à d'autres troubles, dont ceux qu'on qualifie de "troubles des conduites".

Il faut entendre par là que le sujet neuro-atypique peut tendre à manquer d'empathie vis à vis des autres, dans certaines circonstances, et oublier régulièrement certaines sensibilités ou dénigrer certaines normes sociales, sans avoir apparemment conscience qu'il porte ainsi atteinte au bien être des personnes concernées (pudeur, convictions, sensibilités diverses...).🎳

Certaines personnes TDAH ne se rendent même pas compte qu'elles se montrent agressives en période de stress et qu'elles peuvent être cruelles ou violentes verbalement, psychologiquement ou physiquement avec les tiers. La cause en est un problème de perception, qui fausse le comportement, et non une volonté de nuire.🔨🔪

Le trouble oppositionnel est également souvent présent dans les TDAH. C'est souvent un critère diagnostic chez les enfants, mais il reste présent chez certains adultes. Il existe souvent une tendance à l'opposition, à s'affirmer davantage que les autres, à essayer de faire valoir ses idées comme "meilleures" que celles des tiers, le tout généralement dû à une certaine colère, consciente ou pas.

Le trouble de la personnalité émotionnellement labile est quant à lui caractérisé par une tendance à agir avec impulsivité, avec un certain manque de contrôle de soi, sans considération pour les conséquences possibles, généralement associée à une instabilité de l'humeur. En outre les capacités d'anticipation sont souvent réduites et on peut observer des comportements explosifs, des éclats de colère, voire des actes de violence, contre les personnes ou dirigées contre les objets. Ceux-ci sont souvent déclenchés par la critique ou l'opposition d'autrui.

🐟🐠🐟🐠🐟🐠🐟🐠 

Mettez moi en présence d'un individu TDAH, que ce soit une enfant ou un adulte, et je perd complètement la boule...

😱😰😫😭😤😡💀🙀

Bon... Peut être que je me goure complètement et que je me fourre le doigt dans l’œil jusqu'à l'omoplate. Le truc, c'est que ça fait quand même des années que je m'interroge sur la nature de ce drôle de zèbre.

Nous souffrons de manière différente mais incontestablement de manière très réelle de nos rapports conflictuels.
Cet état de choses me bouleverse tellement que j'ai fini par m'efforcer d'éviter autant que possible les interactions, ou de les limiter dans le temps. Je préfère passer dire bonjour en coup de vent, parce que je l'aime 💓 et que j'ai besoin de partager ce sentiment, mais j'évite en revanche le téléphone 📞 autant que possible, car les conversations dérapent trop facilement et je me montre excessivement franche (cassante) contre quelqu'un de très sensible. J'ai besoin d'échanger un visuel 👀.





J'ai également besoin d'éviter certains types de contacts physiques, que je qualifierais de "papouillages" se voulant pourtant être des marques d'affection.
Je les ressens moi, comme une violation de mon intimité et comme une forme d'appropriation de mon corps (je ne trouve pas de terme plus conforme à mes émotions).
Je ne vois bien entendu rien de sexuel dans ces gestes, mais je ne les supporte tout simplement pas.😡
Ils me répugnent, ce qui déclenche instinctivement chez moi une réaction de révolte, de colère et d'agressivité.😠
Concernant ces aversions de contact, je dois préciser que je ressens exactement la même chose quand un inconnu se permet de me toucher les bras de manière répétée, ou de me "gratifier" d'une accolade, ou encore qu'une personne me presse dans une file d'attente.
😧

Cet aspect des choses n'a rien de rationnel.
J'en ai conscience, mais je n'y peux rien.

Il n'a cependant rien à voir avec l'hypothèse "zèbre".

dimanche 5 mars 2017

Les hurlements du silence

C'était le mardi 28 octobre 2014.
Nous avions réintégré la Charente début septembre, après quatre an et demi passés dans les Hautes Pyrénées.
C'était ma toute première hospitalisation (exception faite des hospitalisations de jour en clinique, environ trois ans auparavant).

Je n'allais pas bien. Vraiment pas bien.
Depuis des années, ça allait en se dégradant, et ça avait empiré depuis plusieurs mois.
Depuis 2013, je tenais des agendas journaliers qui, à la base, me permettaient de mettre en place et respecter des routines. Ils me servaient aussi à noter mes ressentis.📓
Détresse. Humiliations. Insultes. Crises de "gloutonnage". Automutilations...

Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2014, je m'étais infligé des lésions cutanées aux mains, après avoir frottés mes poings de manière compulsive et incontrôlable l'un contre l'autre.👊

Les insultes et les humiliations étaient mon lot quotidien depuis longtemps. Les jours sans faisaient figure d'exception. Mais pas cette journée là, pas ce soir là...💥

Quand mon mari malade avait finit par s'endormir, je m'étais relevée et étais allée dans la loggia, blottie dans un coin, emmitouflée dans une couette, en m'efforçant de ne pas pleurer trop fort.

Ensuite j'étais allée dans le bureau et j'avais regardé un film sur mon PC, avec un casque sur les oreilles. Je voulais faire le vide dans mon esprit, oublier la journée, et celle d'avant, et celles d'avant, et les semaines, et les mois, et les années...
Je voulais faire taire les hurlements du silence, parce que je me sentais coupable et prisonnière.
😆
Les hurlements du silence.
Ne pas avoir su dire plus tôt ce qui se passait vraiment dans notre couple dysfonctionnel.

Une relation dans laquelle j'ai accepté de subir l'autre, dans laquelle j'ai laissé se développer les obsessions écrasantes de mon conjoint.😖
Pendant des années, je l'ai laissé aller toujours plus loin dans le contrôle et l'autoritarisme, jusqu'à être acculée par toute la violence qu'il avait en lui.

Son perfectionnisme et sa rigueur, son extrême niveau d'exigence, que je ne pouvais jamais satisfaire, parce que j'étais trop "nulle", parce que je n'avais aucune confiance en moi, et aussi parce que je souffrais de troubles anxieux et de la compréhension sociale.

Pendant des années je l'avais laissé m'imposer ses obsessions, ses horaires quasi militaires, ses règles absurdes relatives au chauffage, à la façon de faire le plein de carburant, à ma façon de me laver... je n'ai jamais osé contester sa pingrerie, ses économies insensées sur tout et n'importe quoi.
Je l'ai laissé me reprocher de dépenser mon propre argent de manière "compulsive" (il avait réussi à m'en persuader, d'ailleurs, alors que j'achetais seulement des livres, des vêtements, des choses en quantité raisonnable, sans me mettre à découvert, sans jamais lui demander d'argent).
Il contrôlait tout et ne déléguait qu'à contre cœur... et quand j'acceptais de faire des choix, il me les reprochait encore et parvenait à me démontrer que j'avais tors. J'avais appris à aller dans son sens pour éviter les conflits.😶

Il racontait à tout le monde qu'on ne se disputait jamais... Avait-il seulement conscience qu'il agissait de manière tyrannique avec certaines personnes (dont moi, en première ligne), et qu'il pouvait être d'une extrême cruauté psychologique vis à vis des autres? Se rendait-il compte que ce trait de caractère terrible faisait que je ne répliquais jamais ?
Je ne le saurais jamais.
Nous ne nous disputions pas, non.😒
Je me faisais disputer, engueuler, humilier, ça oui, mais on ne se disputait jamais.

Les hurlements du silence me réveillent souvent la nuit, ces temps ci.😩
La honte et la colère de m'être laissée berner par des promesses qu'il n'a jamais tenu, la honte de l'avoir laissé s'en prendre à moi, d'avoir acceptées ses remontrances, ses rappels à un ordre que je  ne comprenais même pas, un ordre établit "pour mon bien".
La honte de m'être laissée dominer par ses tortures psychologiques.

Je ne comprenais pas encore tout ça, cette nuit là d'octobre 2014.💫😓
Pourtant je savais bien que notre relation était malsaine.💀
Ma psychologue du CMP de Tarbes me l'avait dit, et je le savais depuis des années.
Je le savais depuis notre première rencontre, en fait...

La conseillère du CIDFF de Tarbes me l'avait confirmé, devant ma mère, qui m'avait accompagnée :
"Vous vivez dans un contexte de maltraitance psychologique, madame, mais on sent que vous n'êtes pas prête à le quitter..."
C'était vrai. J'étais très malheureuse, mais j'avais toujours été malheureuse et je pensais que je ne pourrais jamais trouver le bonheur. En plus j'estimais que ça devait être intenable pour qui que ce soit de vivre avec moi, alors je cherchais à me convaincre par tous les moyens que je l'aimais et qu'il m'aimait en retour. C'était la seule chose qui donnait du sens à notre vie commune.
Avant tout, mes angoisses d'abandon étaient plus envahissantes que tout le reste.

Sans savoir comment, cette nuit menant vers le 28 octobre 2014, je me suis retrouvée les poings serrés devant moi, à frotter les premières phalanges d'une main sur l'autre. Au début, cette sensation m'avait apporté un bien être inattendu...🔆

Ensuite, j'ai perdu le contrôle et j'ai continué, encore et encore.
Des ampoules se sont formées, mais je n'arrivais plus à m'arrêter, et peu à peu la peau s'est déchirée et je me suis mise à saigner.😱
Sur le coup, je ne sentais rien, je n'étais rien, j'étais absente, c'était la nuit mais je ne dormais pas, j'essayais désespérément de me calmer, de trouver des solutions et de me vider la tête. Mais pendant ce temps d'oubli, je me détruisais, je me punissais de ne pas être assez forte. Je me punissais parce que je le laissais me faire tout ce mal.

Le lendemain, j'étais anéantie. Entre l'insomnie, les lésions physiques et les blessures morales, j'étais un zombie.😑
Je suis allée me réfugier à la MJC, et une des employées que je connaissais bien a alerté un organisme de médiation locale. Quand les jeunes femmes d'Oméga ont vu dans quel état j'étais, presque amorphe, le visage boursouflé par les larmes, elles m'ont proposé de m'emmener à l'UAOCC (Unité d'Accueil et d'Orientation et Centre de Crise). Une unité hospitalière spécialisé situé à l'extérieur du CHS.

Je me souviens qu'elles ont appelés mes parents, eut mon père en ligne, et m'ont emmenée à l'UAOCC.
J'ai été hospitalisée quatre jours.
Je pleurais sans arrêt et ne pensais qu'à rester enroulée dans les couvertures du lit de ma chambre.
Je ne trouvais pas le sommeil, alors on m'a donné du Théralène pour que je dorme et on m'a également changé mon traitement antidépresseur. Le Théralène m'a encore plus zombifiée et le Prozac m'a rendue véritablement suicidaire (j'ai souvent pensé à mourir dans ma vie, mais il n'y a que sous Prozac que j'ai vraiment faillis passer à l'acte).
Je me suis brossées les dents, je me suis douchée, à ne plus vouloir abandonner le flux de l'eau, sous lequel je laissais mes larmes couler sans retenue, recroquevillée au sol...🚿
J'ai mangé les œufs mollets les plus infects de toute ma vie.
J'ai beaucoup pleuré, et regardé par la fenêtre le va et vient des étudiants fréquentant le Centre Universitaire, en amont.
Là où j'avais passée ma licence de droit.
Derrière cette fenêtre, j'ai ressassé les heures passées à pleurer, là bas, en cours, en TD ou enfermée dans les toilettes. J'ai ressassé toutes les (rares) fois où Alain m'avais reproché de ne pas l'avoir appelé à midi, ou le soir quand je restais discuter avec des gens, et même chacune des fois où il m'avait engueulée parce qu'un de mes TD, cours ou examen était programmé sur un horaire ou à une date qui ne lui convenait pas...💢😡

J'ai essayé de reprendre mes esprits.💭
Finalement on m'a fait sortir le vendredi 31 octobre.
Mon mari, qui avait été hospitalisé en neurologie pendant mon "absence" est sortit le samedi.

Sur le coup, je me suis persuadée qu'on s'étaient retrouvés "comme jamais", que j'avais trouvé une nouvelle force pour continuer...
😕
En vrai, j'ai du affronter la colère d'Alain, furieux que je ne sois pas venue le chercher le vendredi, et qui me l'a longuement reproché, avec des mots très durs, bien que ma sœur lui ait expliqué que le vendredi, je n'étais pas en état de m'occuper de lui. Il avait fait mine d'accepter cette explication et pendant un temps, il a été doux et prévenant avec moi.

Sauf que dès que j'ai paru aller mieux, les reproches ont recommencé à pleuvoir.
Mais je voulais tant le satisfaire, qu'il soit moins malheureux que j'ai essayé de tenir, encore et toujours, de continuer à le soutenir, malgré son chantage au suicide récurrent, ses insultes, ses accusations diverses et variées...

Il a fini par me chasser des chez nous, à force de menaces et d'insultes.💔😠😧😨😫
J'ai été hospitalisée en clinique psychiatrique le 10 mars 2015, mais pas sans avoir remué ciel et terre pour qu'il reste à domicile, comme il le souhaitait.

Il y est décédé le 20 aout 2016.

Six mois après sa mort, les hurlements du silence me lacèrent toujours l'âme.

Sans doute parce que j'avais espéré qu'il soit sorti de ma vie pour de bon, que la succession serait close et que je pourrais enfin me consacrer pleinement à mon présent et à mon avenir...

Or la succession semble être passée au point mort, dernier fil tenant envers et contre tout, parmi tous les lambeaux des entraves du passé.
 
J'ai du faire une proposition de partage amiable, parce qu'on me reprochait de ne pas être restée vivre avec mon mari, d'avoir cessé d'être un "conjoint cohabitant", m'interdisant ainsi de bénéficier du passage automatique de l'appartement qu'Alain avait acheté "pour moi, quand il ne serait plus là" dans mon patrimoine. On me disait aussi que mes avoirs faisaient partie de la communauté et devaient être comptés dans la succession... La torture psychologique continuait.

En dix ans de vie commune, Alain m'a donné 200€ tous les mois, jusqu'au mois d'aout 2015, où il a décidé, sans m'en avertir, de cesser les virements. Cela représente au mieux une somme de 24000€.

J'ai gagné un peu d'argent en faisant de l'intérim et quand j'étais assistante de vie, entre novembre 2011 et janvier 2014, mais le plus souvent je l'utilisais pour améliorer l'ordinaire, en contre-mesure de l'avarice dont mon mari faisait preuve concernant le budget alimentaire (150 à 170€ de frais de nourriture, pour deux personnes, par périodes de 5 semaines😳).

Quant à mon Livret A, qui était préexistant à notre mariage, c'est mon grand-père maternel qui l'avait ouvert, et alimenté, pendant des années... Sauf qu'Alain avait fini par me convaincre de changer de banque, en 2012 ou 2013, ce qui signifie que j'ai fermé mon Livret A de la Banque Postale et en ai ouvert un autre au LCL... D'où son inclusion à la communauté, à ce qu'on m'a dit.

L'argent de mon mari, je n'en ai jamais voulu. J'aurais pu lui demander de me payer des choses, des vêtements, des bijoux même, je suppose. Mais je n'ai jamais été comme ça.
Je savais qu'il avait de l'argent et j'ai pris conscience de l'ampleur de son patrimoine quand il a fait un chèque de banque sans emprunt pour payer la maison des Hautes-Pyrénées. Près de 190000€. Et il lui en restait de côté...
Mais je m'en fichais. Cet argent n'a jamais fait mon bonheur.

Le patrimoine d'Alain a fondu comme neige au soleil, quand il a refusé d'être hospitalisé en unité de soins de longue durée (USLD). L'hospitalisation à domicile, en soit, était prise en charge par la Sécurité Sociale, et la plupart des interventions à domicile, en partie par l'APA. Mais les gardes de nuit représentaient un gouffre financier, ce dont il avait parfaitement conscience.

Je n'étais pas d'accord avec cette solution, mais j'avais trop peur de lui pour le forcer à partir en USLD. J'ai donc protégé autant que j'ai pu un homme qui m'a fait souffrir pendant des années, juste pour éviter qu'il ne me haïsse et toute sa famille avec.😢

J'avais tors. Les décisions que j'ai pris à 'époque, je les regrette amèrement aujourd'hui, alors que le passé continue de me torturer et que certains refusent de me laisser en paix.


Cependant...
Aujourd'hui, je sais enfin ce qu'est la confiance et le respect mutuel.
C'est tellement mieux que la peur, qui m'avait toujours guidée jusque là, qui m'avait entraînée à avancer au delà de mes forces, sous le joug d'une tyrannie permanente.

Alors, même si les actuels changements dans ma vie m'amènent à regarder mon passé tel qu'il a été, sans les œillères avec lesquelles j'ai vécu pendant quinze ans, prenant ainsi enfin conscience de la mesure des violences que j'ai subi, et comprenant l'ampleur des blessures reçues... et même si cette prise de conscience et l'acceptation de ses implications sont terriblement douloureuses, le passé demeure passé.

On ne le refait pas.
On vit, et on avance.🌱🌳

mardi 13 décembre 2016

"Magie" de Noël ???

J'ai les boules... de Noël.

Trente quatre ans et demi et peut être bien dix ans d'âge "émotionnel" concernant Noël.
 🎄🎅🎄
Ce qui me fait rêver comme une gamine, c'est le foutu "esprit de Noël" qu'on nous rabat dans les médias, les clochettes, le sapin, le houx, le lait de poule, le vin chaud, les huîtres, le foie gras, la dinde (ou la pintade, ou le rôti de biche... enfin bref un truc un peu "traditionnel"), et la fameuse bûche... et puis les petits lutins et les chansons tintinnabulantes, la déco "kitsch" et les trucs qui sortent de l'ordinaire...

Les cadeaux, je n'y prête plus trop attention, maintenant.
Les chocolats, je préfère autant éviter.

Sauf que la féérie de Noël, je ne la ressens pas, présentement.💀💀💀
J'ai bien essayé de sortir les décorations, mais ça m'a filé le bourdon et je n'ai pas insisté.

Ouais, j'aime être une femme libre et vivre seule.
J'ai des parents, qui habitent à une quarantaine de kilomètres, il me reste une grande-mère (que je n'appelle pas assez souvent) et une sœur, qui elle même a des enfants. Les fêtes de fin d'année sont sensées permettre à la famille de se retrouver.

La célébration chrétienne, on oublie, merci, on est athées, dans la famille. Certes j'ai fais des crèches quand j'étais enfant, mais pas pour l'aspect religieux: c'était juste parce que j'aime bien les maquettes et les miniatures. Et puis parce que je voulais tellement être "comme tout le monde".

Depuis quelques années mon amour des Fêtes de fin d'années s'est émoussé et il commence à ressembler à un truc qui donnerait presque envie de fuir en hurlant.💣

Noël n'est jamais à la hauteur de mes projections mentales.
Cette année, c'est pas compliqué, des projections mentales, je n'en ai même pas.
Mes derniers réveillons de Noël m'ont laissé des souvenirs pas facile à encaisser.

J'ai pourtant bien connues de belles fêtes à l'âge adulte, le soir ou des déjeuners de famille...
Mais je me suis aussi tanné quelques repas "de famille"  à plus de 30 personnes, pas franchement dans ma famille à moi, pendant lesquels j'attendais seulement que ça se termine avec l'envie de gerber à peine passée l'entrée. Il y aussi eut des réveillons du premier de l'an avec mes beaux parents, pour qui je cuisinais avec plaisir, "pour qu'ils ne soient pas seuls". Rien de vraiment festif.

Pendant des années, j'ai préparé des fournées de biscuits de Noël, des bocaux de gingembre confit ou de babas au rhum à offrir et même des chocolats. À fortiori quand j'ai commencé à sentir que moi, des "fêtes" de fin d'année, ça allait commencer à devenir un enfer.

Parce que ces dernières années ont été assez merdiques, je dois dire.
Pour plein de raisons diverses.

J'aurais à nouveau de belles fêtes de fin d'année, j'en suis certaine...

Mais franchement cette année, j'ai juste envie de dire que je passe mon tour...
Oubliez moi, laissez moi aller me coucher à 21h, me blottir sous ma couette après m'être enfilé un, voire deux comprimés de Seresta, et, laissez moi chialer tranquille sur le bonheur des autres... celui que j'ai pas.

Foutez moi la paix.

J'ai pas envie que ça se passe comme ça, mais c'est ce que je ressens, là.

J'ai l'impression que, de toute façon, où que je sois les 24 et 31 au soir, je vais subir des effondrements émotionnels majeurs.
😆
Je n'ai pas envie de la compassion des autres et je n'ai pas non plus envie de les voir flipper à cause de moi. Je n'ai surtout pas envie qu'on me voit en pleine crise de panique.
😖
Bref, je me sens mal, et l'évitement me semble être la solution la plus facile.
😑

Je voudrais que ça soit différent, mais je ne vois vraiment pas comment.

On m'a proposé d'aller à un réveillon de la Saint-Sylvestre, et je dois dire que je serais assez emballée...
😊
Mais quand mes cogitations reprennent le dessus, les possibles évolutions de mon état psychologique, je me dis qu'il faudra juste qu'il y ait une chambre où je puisse aller me réfugier si jamais je sens que je pars en vrille.
😱

samedi 10 décembre 2016

Troubles urinaires etc. tout un monde de souffrances physiques

Le cauchemar est repartit pour un tour.

Mon urètre et ma vessie sont douloureux, ce matin, avec ces petites piqûres d'aiguilles caractéristiques de l'infection urinaire.
Qui plus est j'ai des spasmes qui me provoquent des diarrhées intenses.
Des douleurs douleurs pelviennes et vésicales s'ajoutent au tableau.

Le hic? C'est la troisième fois en un mois et demi.. 17 octobre, 29 octobre, 10 décembre.
À chaque fois ce sont des antibiotiques, toute ma microflore symbiotique est mise à mal et je développe une mycose...

En fait c'est aussi mon esprit qui est atteint, au delà de ma chair. J'ai mal, je suis en colère, j'en ai marre et je voudrais que ça s'arrête une fois pour toutes...

J'étais en larmes au téléphone avec la secrétaire médicale, tout à l'heure.
Je n'en peux plus de souffrir comme ça.

Je souffre de cystites chroniques depuis des années, et avant ça de troubles de la miction, depuis la petite enfance. Et de troubles de l'élimination en général.

Je n'ai jamais vraiment su uriner correctement et ça fait des années que je sais que j'ai une vidange urinaire incomplète, aussi appelée dysurie (difficulté à vider la vessie de manière complète lors d’une miction). Une miction volontaire implique théoriquement un relâchement des muscles.
Je n'ai pas connu de miction avec relâchement avant l'âge d'environ 14 ans.
Avant, je "poussais", et je crois que chaque fois, j'avais les larmes aux yeux.

Très tôt, j'ai souffert de troubles de la miction.
En fait je ne sentais pas si j'avais ou non besoin d'uriner, je ne percevais pas le "signal" qui aurait du m'indiquer que ma vessie était pleine. Alors j'avais des problèmes... Le besoin devenait soudain impérieux et j'étais obligée de m'immobiliser, de m'accroupir soudainement pour faire face, j'avais des fuites urinaires (dès six ou sept ans).
J'ai commencé à apprendre à provoquer mes mictions de manière artificielle (stimulation externe de la vessie par des moyens mécaniques, comme des tapes sur le ventre, ou d'autres moyens) vers cet âge là également, parce que je sentais que j'avais la vessie pleine, mais que je ne pouvais pas uriner.

Je n'en parlais pas à mes parents parce que j'avais honte.
Les autres enfants se moquaient de moi parce que "je sentais le pipi" et au lieu de m'emmener voir un spécialiste, ma mère, qui pensait certainement bien faire (et qui n'avait absolument pas conscience de l'étendue du problème) m'a proposé des protections urinaires, ce que j'ai très mal vécu.
En même temps je n'avais jamais confié à mes parents à quel point j'avais mal et comment mes troubles me perturbaient...

Je n'ai pas de malformation du système urinaire, du point de vue interne.
Un urologue me l'a confirmé il y a des années, vers mes 20-21 ans.
J'avais subi à ce moment là une "désinfection" du système urinaire à la Furadantine, un antibiotique, à raison d'une gélule tous les trois jours pendant six mois.
J'avais 20 ans, j'en ai 34, les choses n'ont pas changé.

En parallèle j'ai aussi toujours souffert de troubles du système digestif, dans son ensemble, avec alternance de constipation et de diarrhées...
Je n'en parlais pas non plus à mes parents. Je n'avais aucune raison de le faire  ça faisait partie de mon quotidien depuis que j'étais autonome et j’émettais déjà suffisamment de plaintes pour ne pas en "rajouter". Je pensais que c'était "normal", ou en tout cas je n'imaginais pas que ça puisse être anormal.

Pendant toutes ces années de souffrance à pleurer aux cabinets, à pleurer de douleur, de frustration ou d'humiliation, seule, dans mon coin...

Je ne savais pas ce que je sais aujourd'hui...

Aujourd'hui je sais que les troubles mictionnels et digestifs peuvent être en lien direct avec un état neurologique.

Or je suis actuellement en plein dans les démarches pour savoir si oui ou non je suis neuro-atypique...

"Chez l’enfant, les troubles de la miction sont le plus souvent fonctionnels, mais ils peuvent parfois révéler une malformation de l’appareil urinaire ou un problème neurologique."

Chez l'adulte aussi...

"Les troubles de la miction sont inconfortables et peuvent altérer la qualité de vie de façon considérable, avec un impact sur la vie sociale, professionnelle, sexuelle… La sévérité des symptômes est évidemment très variable, mais il est important de ne pas tarder à consulter pour bénéficier d’une prise en charge rapide.
Par ailleurs, certains troubles comme la rétention urinaire peuvent entrainer des infections urinaires à répétition et il est donc capital d’y remédier rapidement."

Les solutions dépendent de la cause...

"Chez l’enfant, les mauvaises habitudes de miction sont fréquentes : peur d’aller aux toilettes à l’école, rétention d’urine pouvant causer des infections, vidange incomplète de la vessie entrainant des mictions plus fréquentes, etc. Une « rééducation » permet souvent de régler le problème."
Je ne suis plus une enfant.

"Chez les femmes, une faiblesse du plancher pelvien, surtout après un accouchement, peut entrainer de l’incontinence et d’autres troubles urinaires : une rééducation périnéale permet généralement d’améliorer la situation."
Mon plancher pelvien va très bien, merci...

"Dans les autres cas, le traitement sera envisagé s’il y a une gêne importante. Des traitements pharmacologiques, chirurgicaux et de rééducation (biofeedback, rééducation périnéale) peuvent être proposés selon la situation. Si une infection urinaire est détectée, un traitement antibiotique sera proposé. Il ne faut pas négliger les symptômes tels que brûlures et douleurs lors de la miction : une infection urinaire peut avoir des complications graves et doit être traitée rapidement."

Mais qu'est-ce qu'on fait quand le problème est neurologique?

Après tout je ne ressens pas bien la soif et je ne ressens pas bien mes besoins mictionnels.
Comment je résous ça, moi?

À part en continuant à pleurer parce que ça fait vraiment très mal et que c'est une vie de merde...?!? À avoir envie de crever.