lundi 3 septembre 2018

Comme l'indique mon ami Google, c'est la rentrée... 
Oui, bon à priori, comme j'ai 36 ans et qu'aux dernières nouvelles, je ne m'inscris (toujours pas) en BTS Économie Sociale et Familiale, je ne suis pas tellement concernée.😐

Sauf qu'avec l'année scolaire, il y a toute une ribambelle de structures qui se remettent également en activité (alors qu'elles sont en sourdine durant les vacances scolaires). Or, pour réussir à intégrer la formation en alternance dispensée à Cherves-Richemont, je dois impérativement faire baisser mon niveau d'anxiété et améliorer mes performances sociales.
Je me suis donné deux ans pour y arriver.

Autrement dit, je dois fréquenter plus de monde et diversifier mes activités. 😃

Pour commencer, j'ai enfin pris contact avec un Groupe d'Entraide Mutuelle (GEM) et pris mon adhésion. Pour résumer, les GEM sont des associations à but non lucratif, constituant un espace d'accueil et d'échanges, de rencontres, d'amitié et de convivialité ouvert sur la ville, aux personnes en souffrance psychique ou psychologique. Elles peuvent s'y retrouver, s'entraider, organiser des activités visant au développement de chacun, pour dépasser les handicaps. Ce n'est jamais un lieu de soins mais vraiment d'accompagnement vers le mieux être et le mieux vivre ensemble.
L'objectif des GEM est donc d'aider les personnes à rompre l'isolemenr et le sentiment de solitude, et à restaurer des liens sociaux. Ces personnes vont ainsi pouvoir reprendre confiance en elles et créer des liens d'amitié et d'entraide tout en bénéficiant d'un soutien moral et en acquiérant une meilleure autonomie, jusqu'à éventuellement pouvoir prendre des initiatives au sein du groupe.
C'est cet objectif final que je vise : être bénéficiaire/bénévole.

Je suis d'ors et déjà adhérente d'un GEM, depuis mardi dernier, et l’ambiance qui y règne me plait beaucoup.

D'ailleurs les bénévoles s'occupent également de l'association Resonnance, qui appartient au Réseau d’Échanges Réciproques de Savoirs et de Créations Collectives (RERS), qui sont des groupes d’Éducation Populaire..

En dehors de ces deux structures, je cherche également à commencer des activités de relaxation, dont la sophrologie et la méditation de pleine conscience...

samedi 4 août 2018

Des effets secondaires des médicaments

En janvier dernier, ça n'allait vraiment pas fort....
N'étant plus suivie par un psychiatre, j'ai demandé à mon médecin traitant de me remettre sous antidépresseur, malgré ma grande crainte de reprendre du poids.

Au début, je me suis sentie mieux psychiquement.
Suuuper!
Ouais.

J'ai déchanté.

Au mois d'avril, je faisais encore 63 kilos.
En ce début du mois d'aout, je galère pour ne pas dépasser les 73 kilos (et galérer n'est pas un faible mot je vous assure, car j'essaie de maigrir depuis un mois et je continue à voir mon poids augmenter, ce qui est extrêmement douloureux).

En outre, heureuse propriétaire d'un impédancemètre, j'ai constaté que je fais forcément de la rétention d'eau, car même si ma masse grasse est excédentaire, le pourcentage de masse hydrique de mon corps n'est pas cohérent avec mon poids.

J'ai un appétit délirant par rapport à mes dépenses énergétiques et j'ai faim (je ne parle pas d'une envie de manger, mais d'un besoin physique de manger) souvent moins d'une heure après un repas.

Je me retrouve exactement dans la même situation qu'il y a 4 ou 5 ans, avec une relation de haine vis à vis de mon corps et de la nourriture, tout en ayant ce besoin de manger qui me dévore.

Je suis en colère et dégoutée.
 
La plupart des gens savent que les antidépresseurs font prendre du poids, mais à ce que disent les études les plus médiatisées dans la presse de vulgarisation, non, les antidépresseurs ne feraient pas prendre de poids.

Il faut creuser longtemps et minutieusement pour trouver des éléments allant à l'encontre de ces affirmations.

En fait, les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) ont en fait bel et bien des effets sur le poids!

Pour commencer, ils augmentent fortement l’appétit que ce soit pour le sucré et le salé. D'une façon qui devient facilement ingérable, ce qui remplace une souffrance psychique par une autre.
De dépressif (ou anxieux, voire les deux), on se retrouve comme "en manque" de nourriture.
Je le ressens très fortement et j'en souffre énormément.

Ensuite, et c'est loin d'être anodin, ces deux types d'antidépresseurs diminuent le métabolisme basal en favorisant le stockage des graisses plutôt que leur élimination et surtout ils provoquent une terrible rétention d’eau dans tout le corps due à un SIADH (sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique). Cette hormone est appelée vasopressine est fabriquée dans le cerveau par l’hypothalamus et est sécrétée par la glande hypophyse.

Plusieurs causes sont à l’origine d’un SIADH mais celle des antidépresseurs IRS ou tricycliques semble être reconnue depuis longtemps par les neurobiologistes endocrinologues.

Donc oui, certains antidépresseurs font bel et bien prendre du poids.

À choisir entre deux maux, je préfère lutter contre l'anxiété que contre mon propre corps, mon appétit, etc.

Il semblerait qu'il faille en moyenne six mois pour que le métabolisme se rétablisse correctement.

Bien.

Plus tôt je commencerais la réduction des doses, plus vite je perdrais du poids.

Je suis mortifiée.

73kg.