jeudi 18 avril 2013

Enfin de vraies vacances.

Il est 6h30 et je suis en vacances depuis lundi après-midi. De vraies vacances où je reste chez moi sans partir dans un long périple charentais avec mon mari, mais au contraire que je reste me chouchouter à la maison. Bizarrement ce chouchoutage est passé par l'accueil des enfants d'Alain (pour mémoire, de cinq et dix ans mes aînés), et ça s'est merveilleusement bien passé. Pour la première fois, je ne me suis pas mise cette pression monstre qui m'affolait et me liquéfiait jusque là, et je me sens mieux. Hier soir j'étais si émue à un moment, de me sentir membre à part entière de cette famille, que les larmes ont un peu débordé. Je dois dire que ça m'a fait du bien et je me suis sentie heureuse.

Nous étions cinq à la maison (les deux fils de mon mari et un conjoint) et je ne me suis pas sentie oppressée comme souvent.

Malheureusement les meilleures choses ont une fin, et même si mes congés ne finissent que lundi prochain, sur de nouveaux horaires de travail, les garçons partent ce jeudi, avec le soleil, d'ailleurs.
Il me restera mon chéri à chouchouter, et moi, bien entendu !
Jeudi, vendredi, samedi, dimanche...
Quatre jours rien que pour nous.

Enfin voilà, je suis heureuse, je crois.
Si ce n'était l'absence de nouvelles de Dore, tout serait (presque) parfait dans cette parenthèse.

mercredi 27 février 2013

La vie n'est toujours pas un long fleuve tranquile

Ces derniers jours, j'ai été en formation professionnelle. "Droits et devoirs dans l'exercice de son métier". Vendredi, lundi, mardi. Un groupe super, des gens qui partagent visiblement ma conception du métier, du point de vue éthique. C'est un plaisir d'y aller. De vraies vacances.

Je ne me suis pas sentie anxieuse, exception faite d'une légère colique le vendredi matin. Et pourtant...

Mardi, à la fin de la formation, le contrecoup était là. Je pensais en être débarrassée, entre autre grâce à l'antidépresseur. Mais non, il est toujours là. Tout m'est tombé dessus d'un seul coup : les compulsions alimentaires, la fatigue nerveuse de ces 3 jours, les envies de pleurer soudaines et inexpliquées.
J'ai réussi à lutter tant bien que mal contre les premières, mais les deux autres m'ont rétamé.

Cette après midi, mercredi, je suis allée accompagner mon mari pour une sieste dans laquelle je lis habituellement. Sauf que j'ai dormi, cette fois. Trois heures.

Malgré ces effets secondaires, ma foi, je ne renoncerais pour rien au monde aux formations, aux sorties rares mais formidables.

Mardi matin, la neige était là