mercredi 23 avril 2014

Cherche appartement ou maison sur Angoulême

Bon pour commencer, ça va mieux.

Mon psychiatre m'a bazardé mon Seroplex contre de la Paroxétine. J'en prend deux fois pas jour, et en cas d'anxiété palpable, des quarts de Bromazépam (ou Lexomil).

Je n'ai plus de palpitations et surtout j'ai commencé à perdre du poids, vu que j'étais quand même montée jusqu'à 79kg et des patates. J'ai même perdus 3,5 kg entre le 20 mars et le 18 avril! En faisant quoi? Ben rien. Juste en mangeant à ma faim et en arrêtant quand je n'ai plus faim, sans attendre d'avoir trop mangé. Et je n'ai plus de compulsions alimentaires. Donc mes assiettes aux repas sont presque trois fois moins pleines et je n'ai plus de calories supplémentaires entre les repas.

Après, le poids, c'est pas tout. Je me sens mieux globalement. Je n'ai plus les passages à vide que j'ai pu avoir à certains moments et je retrouve le plaisir de partager ma vie avec Alain.

Nous allons "rentrer" en Charente et y acheter un appartement dans les quartiers sud d'Angoulême. Pour l'instant on cherche, c'est à dire que je fais une sélection d'appartements et maisons sur les sites de ventes immobilières et je mandate mon gentil pôpa pour qu'il fasse les visites.
À un moment j'ai fais une fixette sur un quartier, mais un mail de ma sœur m'a fait réaliser qu'en fin de compte, peu importait le quartier: l'important c'est qu'on trouve un endroit adapté à la vie de mon homme.

J'espère qu'à l'horizon de septembre 2014 nous aurons quittée la région tarbaise et rejoint l'angoumois.
Voilà.


mercredi 19 février 2014

Besoin de m'abandonner

Ces temps ci je suis toujours sur le qui-vive. À l'écoute de mon mari, attentive à son équilibre, à ses besoins, à ses possibilités, à son humeur. Je dois essayer de maintenir le rythme qui lui convient, parce que la moindre perte de repère est préjudiciable. Je suis aussi sur le qui-vive, toujours en alerte à cause de mes angoisses. Mes troubles anxieux sévères empirent. Je souffre de fatigue chronique. Je suis sur le qui vive à l'extérieur et je sens bien que je suis en régression par rapport à certains progrès que j'avais fais sur ma phobie sociale.
La vie m'oppresse de toutes parts et je ne rêve que d'une chose: pouvoir m'abandonner, lâcher prise, être prise en charge. Totalement. Par des personnes qui ne me sont rien. Des professionnels, des soignants. Besoin qu'on prenne soin de moi et que je puisse récupérer un peu, juste un peu, pour pouvoir continuer.
Je sais que ce n'est pas une solution parfaite, et sans doute pas la meilleure solution. Je sais que je ne serais pas nimbée de coton, de douceur et d'attentions. Un établissement psychiatrique reste ce qu'il est. Mais je serais en paix, une ou deux semaine, "institutionnalisée", et je l'appelle de mes vœux les plus sincères et les plus désespérés.