mardi 5 avril 2016

Lubie...?!?

Depuis ce matin je ne me sens pas bien. J'aurais envie d'écrire "je ne décolère pas", mais en fait ce n'est pas exactement ce que je ressens. Je ne suis pas bien, oui, je suis en colère, mais j'ai aussi un malaise physique, et je suis très agitée.

Ma psychiatre ne m'avait pas refait d'ordonnance de Paroxétine (Déroxat) la dernière fois et je me suis rendue compte seulement lundi dernier, en préparant mon pilulier pour la semaine, que je n'aurais pas assez de boites pour "aller" jusqu'à mon prochain rendez vous.

J'ai beau être en sevrage choisi (de 40mg de Deroxat quotidiens, je suis maintenant à 20mg... et espère diminuer encore bientôt), je sais parfaitement que ce n'est pas une chose qu'on doit faire à la légère et par dessus la jambe. Non, on ne diminue pas la dose toutes les semaines, mais par périodes de plusieurs semaines, voire des mois.

N'empêche que si je m'écoutais, si je faisais ce que me crie mon corps et mon âme, ma vibration, mon je-sais-pas-quoi (je ne peux pas le décrire, désolée), j'enverrais valser la médecine allopathique une bonne fois pour toutes, je me procurerais des phages pour quand j'ai des bactéries qui me cherchent des noises, je ne passerais que par un naturopathe en cas de doute et de besoin de conseil et plus jamais de ma vie, à partir de ce jour, je ne toucherais un médoc sortit de l'industrie pharmaceutique. La nature nous veux du bien et des imbéciles ne pensent qu'à déposer des brevets pour gagner du pognon avec... Mais je m'égare largement.

Punaise, j'aurais envie d'écouter un aspirateur en marche (cherchez pas à comprendre, j'aime le bruit de l'aspirateur, je me sens en harmonie avec les aspirateurs, je kiffe grave les aspirateurs... c'est comme ma passion pour l'odeur du crottin de chèvre, je crois pas que la plupart des gens puissent comprendre à quel point je surkiffe cette odeur, alors que j'ai en quelque sorte peur des chèvres)...

Quand je dis que je suis agitée, là, j'écris en freestyle, écriture automatique, si vous voulez (je m'en fous), en cherchant quand même à garder ma cohérence (j'aimerais bien qu'elle soit cardiaque aussi, mais là j'ai plus l'impression d'avoir des gremlins qui font la nouba dans ma cage thoracique, bizarrement). J'ai le capot qui me saute, moteur débridé, plus de verrous, plus de masques.

Ma mère m'ayant prévenue qu'elle devait venir, j'ai carrément laissé un mot sur la table de la cuisine disant en gros "Bonjour, oui je suis là, non c'est pas la peine de venir me dire bonjour, non je ne suis pas fâchée, mais j'ai besoin qu'on ne me dérange pas. Je t'ai sans doute entendu arriver, ne t'inquiète pas, etc" et j'ai écris sur une enveloppe "ne pas déranger, ne pas essayer de communiquer, merci", enlevée la bande adhésive et collé le tout sur ma porte.
Oui, là, il y a ma mère, mais je n'ai pas envie de lui dire bonjour, pas envie de la voir parce que je suis déjà trop speed et que c'est quelqu'un qui me fait péter un câble par nature (mais je me suis entraînée à ne plus le laisser voir). J'aime ma mère mais je ne la supporte pas. Elle cherche sans arrêt à entraîner les gens dans ses trucs, ses militantismes et je kiffe pas du tout, ça... En plus elle est un peu donneuse de leçons quand il faut pas et pas du tout quand ça serait bien (genre "au secours, maman, je fais n'importe quoi"...>>> "On fait tous des erreurs, c'est en faisant des erreurs qu'on apprend"). Mais bon je veux pas non plus m'étendre sur ma mère.

Je veux m'étendre sur une réflexion de ma psychiatre ce matin.

Ce matin j'avais un "rendez vous entre deux portes" avec ma psychiatre pour qu'elle me remette une ordonnance. En même temps je suis arrivée avec un papier avec le nom de l’hôpital Charles Perrens en lui demandant si elle voudrait bien me faire un courrier (surtout pour que mon cerveau ralentisse un peu) pour le Centre Expert du Syndrome d'Asperger & autres autismes de hauts niveau.

Et là elle m'a sortit un truc qui m'a fait super mal.
"C'est quoi cette nouvelle lubie?!?".
Paf!
"Mais non Mme, vous n'êtes pas Asperger, je le sais, il se trouve que je suis spécialiste des enfants Asperger, je vous assure, vous n'êtes pas Asperger. Sortez vous ça de la tête et on se revoit fin avril".

Et ma main dans ta gueule?
Est-ce que je lui ai dis que j'étais persuadée d'être Asperger? Non.
Est-ce que je lui ai dis que ça me rassurerait? Surement pas!!!
Est-ce que ça risque de lui porter tort de me faire un puqsxxxxxsxxs de courrier? Je ne crois pas.
Et qu'est-ce qui l'autorise de me dénigrer, de juger une demande de ma part et de la qualifier de lubie?
J'ai pris mon ordonnance "oui... au revoir..."
Et dans ma tête, dans mon cœur, mes tripes, mes entrailles, qu'est-ce que j'avais envie de lui dire...?
...




"Je reviendrais jamais, connasse!!!..."

Réaction "légèrement" exagérée, sans doute, mais ça vous donne assez bien une idée de ce que j'ai ressenti, je pense.

Je ne dirais pas qu'être diagnostiquée autiste Asperger serait un grand plaisir pour moi.
Je veux dire, c'est quand même un autisme, quoi!
Un trouble neurologique avec lequel on nait, vit et meurt...
Avec tout ce qu'on médiatise concernant les autismes, excusez du peu, mais perso, c'est pas le genre de diagnostic que je recherche particulièrement.

Mais de toute façon, ce que je vis depuis mon enfance n'a rien de cool!

Depuis toujours, je vis en repli des autres autant que je peux, et quand ce n'est pas possible, je fais des efforts considérables pour correspondre à ce que je considère comme la "norme moyenne", une sorte de stéréotype de la personne ordinaire. Oui, je fais de très, très, gros efforts. C'est épuisant et en plus des fois on tombe à coté. Sans compter que pendant des années, comme je ne fréquentais pas d'autres adultes que mes parents (qui ne recevaient jamais d'amis et ne laissaient apparaître aucune vie sociale, sauf les "trucs" de ma mère, c'est à dire le militantisme esperantiste et pro-Freinet), j'ai essayé de prendre ma mère comme "étalon base", or elle a une personnalité atypique, colérique, agressive, nerveuse voire dépressive...
Les autres de mon âge ? Je ne comprenais strictement rien à leurs amusements, leurs comportements, quand ils me disaient un truc, je prenais tout au mot. Très rapidement dès la 1ère section de maternelle, je me suis littéralement réfugiée auprès de l'institutrice, ou je jouais seule. J'avais mes histoires dans ma tête, je regardais la rue, les dames dehors qui allaient à la "gym volontaire" dans le "gymnase" en préfabriqués... Et des fois, je me faisais charrier, je crois, parce que je ne jouais pas "bien", pas comme les autres.
Je ne sais pas, je n'ai pas bien compris cette période.

J'aime être avec des gens. J'ai toujours apprécié le contact intellectuel des "plus de 30 ans". Discuter, écouter, rencontrer de nouvelles personnes (j'ai du mal à rester en contact, par contre). Mais c'est quelque chose de très frustrant et de très déstabilisant en même temps. Par rapport à mes troubles anxieux, je suppose, je cherche à voir des gens pour faire des sorties que je ne serais pas capable de faire seule, ou qui génèreraient trop d'anxiété et donc de besoin de compensation (bouffer ou dormir, ou les deux). Mais en même temps c'est pour ça que sur mon profil OVS (On Va Sortir) je parle de mes troubles anxieux, parce que je cherche à être "protégée" par le groupe.

Mais en fait je n'aime pas vraiment OVS. C'est trop aléatoire, et je suis récemment tombée sur des personnes qui m'inspireront désormais une véritable aversion. Purement et simplement. Je peux pas dire "des cons", parce que ce n'est pas ça que je ressens, mais ce sont des personnes avec qui je ne me suis pas du tout sentie à l'aise. Du coup j'ai peur que ça se reproduise. Et puis de toute façon, en fait la plupart des sorties OVS ne m'inspirent pas du tout. Je m'inscris parce que j’espère toujours que je vais être capable, mais en fait non. Ou alors oui, sur des brocantes, aller à Emmaüs, à la braderie du Secours Populaire... car ce sont des "sorties" où on va à l'heure qu'on le souhaite, et que finalement je ne croise ni ne cherche à croiser les autres ovsiens...

Donc en fait je n'aime pas franchement OnVaSortir.
Sauf rares exceptions...
Des exceptions telle que la sortie pour aller visionner le superbe film documentaire "L'Odorat", le 27 mars dernier.
Là ça a été une révélation, car même si je suis arrivée largement après le début de la séance (11h au lieu de 10h30), j'ai été émerveillée par le film... J'ai beaucoup pleuré d'émotion, dans la salle obscure... Et à la fin, avec l'animateur scientifique, j'ai parlé de mon anosmie psychosomatique, réactionnelle à l'anosmie neuropathique de mon mari, d'odeurs, de flaveurs, et depuis c'est comme si un lotus s'était ouvert (pffiou, j'ai l'odeur du lotus dans les narines rien que d'évoquer cette plante, c'est magique!!!).
Depuis je n'ai plus d'anosmie!!! Je n'arrête pas de renifler tout un tas de choses, de la même façon que j'adore toucher tout un tas de choses (et déteste en toucher d'autres... d'ailleurs je ne supporte pas les étiquettes des vêtements, je ne sens que ça... je passe un temps fou à défaire délicatement les étiquettes ou à recoudre les trous laissé par des arrachages de "sauvage").

Donc, pour en revenir à ma "lubie" (je ne peux pas me retenir de faire une grimace, en l'écrivant, même entre guillemets)... Je n'estime pas que le fait de m'interroger sur mon identité, ma personnalité, "qui" je suis, "ce" que je suis ou pas (sans prétendre relevé de ceci ou cela), mais avec des vrais moyens de mesure, des tests diagnostics, des études sérieuses, etc. bref je n'estime pas que ce soit une "lubie".
On m'a sortit déjà tellement de trucs (dont "borderline", "phobie sociale", "troubles anxieux généralisés", "dysthymique"...), j'aimerais un peu de sérieux, de temps en temps (je parle pour "borderline" et "dysthymique").

D'ailleurs j'ai toujours réclamé à passer des tests diagnostics pour mes troubles, avec de véritables preuves rationnelles et claires, mais on m'a souvent dit que non non, ça n'était pas la peine, et bla bla bla...

Est-ce que ce sont les "professionnels" qui sont particulièrement obtus, ou bien est-ce que c'est moi qui suis trop chiante et exigeante? Pourquoi on refuse que je passe des examens? Je n'arrive pas à comprendre, franchement!!!

Je cherche juste des réponses. Pourquoi on ne veut pas que je pose de questions, c'est insensé à la fin!!!

Le terme de "lubie", c'est franchement méprisant, je trouve...

"Une lubie se manifeste par un enthousiasme exubérant pour quelque activité, être ou objet. C'est le passage à l'acte d'un quelconque fantasme ou réalisation d'un scénario imaginé par le sujet. ..."

Enflu...*xjzbhdvzjv*... crotte de bique en bois!

Cliquez sur les images pour rejoindre les sites... ou appuyer sur "Ctrl" et cliquez, ça vous ouvrira les liens dans un autre onglet... bon, normalement mon blog est configuré pour ouvrir les liens dans un nouvel onglet, mais sinon vous aurez toujours apprit le "truc" si vous ne le connaissiez pas...
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiAobnuy_fLAhUBiw8KHTDDD5oQFggkMAE&url=http%3A%2F%2Fwww.larousse.fr%2Fdictionnaires%2Ffrancais%2Flubie%2F47966&usg=AFQjCNF8SrLMIX2Vyna70wNqAXKsnr-ZyQ&sig2=3HEzZumZZzmeCu5WHkcjOw

http://www.cnrtl.fr/lexicographie/lubie



Je vais donc essayer de voir ça avec ma gentille médecin généraliste et lui dire que j'ai "juste" besoin de savoir.
Merci de me faire un courrier.
S'il vous plait.

Si ça vous plait pas et que vous le faites pas, sachez quand même que je me pointerais de toute façon tôt ou tard à Charles Perrens, alors, bon, autant que ce soit avec le soutien ou du moins l'aide d'un médecin, non? Et puis Laurence, elle, elle me connait depuis plus longtemps que la psychiatre.
Na.

Est-ce que c'est si insensé que ça de vouloir savoir ce qu'on a, ce qu'on est, qui on est ?


dimanche 3 avril 2016

Feu d'artifice, coincidences et recherche de Moi.

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours pratiqué l'introspection.
Au départ purement intellectuelle, quitte à parler toute seule en marchant toute seule (ça m'aidait beaucoup, de marcher, de me retirer dans les bois ou au fond du jardin), pour réfléchir sur le sens de la vie, moi, les autres, mes journées passées, ce que j'aurais dû faire, comment j'aurais dû être... J'avais souvent besoin d'une tâche non intellectuelle pour m'y aider, comme couper du bois, tailler des arbustes, dessiner...

Au fil du temps j'ai commencé à écrire et je ne me suis jamais arrêtée. Souvent sans me relire, juste parce que ça m'aide à mettre de l'ordre dans mes pensées.

C'est une chose qui peut sembler curieuse à la plupart des gens mais j'ai des souvenirs très précoces de cette quête intellectuelle (antérieurs à l'école maternelle!). D'ailleurs j'ai découvert très récemment et par hasard (le 27 mars dernier) que j'avais des souvenirs visuels et émotionnels remontant à une époque où je n'avais pas acquis le langage... puisque j'étais encore bébé, c'est à dire moins de deux ans.

En tout cas un souvenir, très prégnant: celui d'une soirée chez des gens. Une impression de chaleur. Un repas d'été dans une Maison charentaise, c'est à dire une de ces grandes bâtisses entourées de hauts murs, comme on en fait dans les vignobles. Le souvenir distinct d'un enfant endormi dans... une poussette? (ça c'est vague), de la remarque "elle dort, tant pis".

Et puis l'émerveillement des feux de Bengale!!!
Un feu d'artifice privé, des roues enflammées pétillantes.
Je n'avais pas eu peur, j'étais bien, heureuse, c'était épanouissant, toutes ces choses qui bougeaient autour de moi, qui faisaient des bruits intéressants, qui brillaient dans le noir.

J'ai longtemps cru que c'était le souvenir d'un rêve, malgré les détails. Je pensais que je les avais créés dans ma tête.

Je réalise aujourd'hui que l'enfant qui dormait, c'était ma sœur, de deux ans mon aînée. Elle devait donc avoir entre 3 et 4 ans à l'époque. Sans doute avait-elle joué avec d'autres gamins l'après midi, car elle a toujours été sociable (pas comme moi), qu'elle avait participé au repas dont certaines effluves restent marquées dans ma mémoire (une odeur agréable de viande grillée qui m'avait fait saliver...), et que, en cette nuit étoilée, elle était épuisée, alors que moi, j'avais tous mes sens en éveil, dans le porte bébé, toute au chaud contre ma maman.
Je me souviens que les gens disaient qu'il y en avait une qui n'avait pas prit. Une roue aux éclats pétillants de lumière. Ils ont mit un peu de temps mais ont réussit à l'allumer.
Après, il y a eut un bref moment de silence, des applaudissements diffus, une odeur particulière et intéressante qui s'était mise à flotter dans l'air...

Je crois que c'est le plus beau souvenir de ma vie.
Toutes ces sensations, ces odeurs, ces lumières, le souvenir précis de la parole de ma mère parlant du sommeil de ma sœur. Le pouls de ma mère à travers sa peau. mes petits doigts que je regardais découvrant qu'ils étaient à moi, la sensation du toucher quand ils s'agrippaient au pendentif pro-allaitement de maman.

Je suis époustouflée par la précision de cet ensemble de choses dans ma mémoire... Des choses que ma mère avait oubliées, pendant des années, jusqu'à ce qu'une ancienne amie lui en reparle, récemment. Des choses dont elle a parlé lors de la fête anniversaire de mon neveu et l'explosion de souvenirs soudaine. Un voyage dans le temps et à l'intérieur de moi même.

Pourquoi est-ce que je parle de coïncidences et de recherche de moi ?
Parce que, malgré les diagnostics de Troubles Anxieux Généralisés, de Phobie Sociale etc, je continue de me chercher. J'essaie toujours et encore de comprendre pourquoi j'ai du mal à vivre avec les autres, à les supporter alors qu'ils devraient m'être "neutres"... Pourquoi ? Oui, pourquoi !!!

C'est là que les coïncidences se télescopent :
  • Après avoir habité auprès de mon ami Fifi pendant plus de 9 mois, et bien qu'ayant des sentiments très profonds et sincères à son égard, j'ai réintégrée ma chambre dans la résidence secondaire de mes parents, étant de toute façon mon adresse officielle. Je n'arrivais plus du tout à gérer la cohabitation, je passais mon temps à dormir, épuisée en permanence, et j'ai instinctivement compris que je devais partir ;
  • Le même jour que l'anniversaire de mon neveu, je suis allée voir le magnifique et troublant film documentaire "L'odorat"... et moi qui souffrais d'anosmie depuis que mon mari en est atteint, j'ai soudain retrouvé mon flair, épatant de détails (j'ai envie de tout sentir!!!), même si je reste gênée au niveau de mes sensations, car j'ai souvent le nez encombré...;
  • Depuis quelques temps je fréquente de nouveau un forum auquel je suis inscrite depuis fin 2007, www.bisexualite.info. Il se trouve qu'une des inscrites, qui me fascine, est autiste Asperger ;
  • Enfin, en souffrance psychologique intense et dans le besoin impérieux de communiquer avec des gens qui, peut être ressentent le même type de choses que moi, j'ai contacté l'association nationale Médiagoras par formulaire vendredi soir (le 1er avril...) et une heure après un intervenant me rappelait. Nous avons eut un échange verbal très dense ("D'une haute densité cognitive et émotionnelle", m'a-t-il écrit par la suite), au cours duquel nous avons abordés des sujets tels que mon hyperacousie, mon hypervigilance, mon soucis de ne pas "avoir de mode d'emploi" pour interagir avec les autres etc. Ce qui nous a amené à parler du Syndrome d'Asperger (prononcer "Asperguère", c'était un allemand).

Je connais mal le syndrome d'Asperger (documentation en cours...).
J'en connais l'image renvoyée par les médias, qui versent généralement dans le sensationnalisme et les stéréotypies. J'en ai donc une image déformée, comme la majorité des gens.

Heureusement un Chat noir me conseille et j'ai découvert SuperPépette et son blog "Émoi, émoi et moi". Quand on la voit s'exprimer dans ses vidéos, elle a l'air "normale" (ce qui ne veut rien dire du tout, en fait), ou en tout cas pas "autiste", et pas du tout comme les Asperger vus ou entendus dans les médias.
Quant au contenu des vidéos, wouhaaaaaaaa!

Alors, forcément je me pose des questions...
Jusqu'ici, j'avais totalement écartée l'hypothèse "Asperger"... à cause de l'image déformée qu'on en montre dans les médias...

Je commence à revenir sur mes positions.

Il faut dire qu'après la conversation téléphonique que j'ai eu vendredi soir, je suis passée en mode hyperactif du ciboulot, genre augmentation de la vitesse de traitement des informations à 500%... Hyper dur à gérer. Je ne pouvais plus parler verbalement et à l'écrit, c'était dur dur...

Je veux être claire : ma quête n'a rien à voir avec une pseudo hypocondrie (je ne suis pas hypocondriaque... je suis nerveuse et réaliste: mes troubles anxieux me provoquent des troubles fonctionnels, mais ce n'est pas parce que la plupart de mes troubles sont "psychosomatiques" que de temps à autre je ne peux pas avoir des "vraies" maladies. Je n'ai pas un soucis exagéré de ma santé. Simplement je suis vigilante).
Je ne cherche pas non plus à "faire mon intéressante" ou des conneries dans le genre.

Tout ce que je cherche, c'est savoir qui je suis, comment je suis et quelles sont mes perspectives de vie.
Car on arrive aujourd'hui à soigner les TAG et l'anxiété sociale, tandis que si on nait Asperger, on est Asperger toute sa vie et on meurt Asperger.

Autrement dit, si je m'avérais être autiste Asperger, mes perspectives de vie seraient chamboulées, mais en même temps je crois que ça ne serait pas exagérément perturbant.
Je crois même que je serais soulagée.

Donc...
Maintenant c'est le dépistage à l'hôpital Charles Perrens de Bordeaux, que je vise...
Un des centres d'expertise Asperger de France, parrainé par la fondation "FondaMental".
Cliquer sur l'image pour rejoindre le site.

http://www.fondation-fondamental.org/page_dyn.php?mytabsmenu=2&lang=FR&page_id=MDAwMDAwMDA0NQ==