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lundi 6 janvier 2020

Recentrage

Début 2018, j'ambitionnais de rejoindre un BTS en alternance en Économie Sociale et Familiale. Après avoir reçu quelques conseils de ma tante, j'avais regardé en direction du BTS SP3S (Services et prestations des secteurs sanitaire et social), malheureusement j'ai très vite compris que je courrais à l'échec. Pas tant scolaire qu'émotionnel, nerveux, dépressif... bref, psychiquement, c'était dangereux pour moi.
En conséquence de cela, j'ai laissé de coté l'éventualité de reprendre des études et décidé de m'investir dans un GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle). En l’occurrence, le GEM Être ensemble, situé dans le quartier le L'Houmeau, à Angoulême.

Je cherchais avant tout à participer à des activités socialisantes, ainsi qu'à trouver une place sociale active, à défaut d'avoir un emploi.

J'ai essayé.
Malheureusement, même après avoir été élue Secrétaire de l'association, je peine à trouver ma place.

Je souhaitais participer à des activités mais l'année 2019 n'a guère répondu à mes attentes (sans doute suis-je trop exigeante, bien entendu).

J'ai bien entendu fais de belles découvertes (la rencontre avec l'association Sport pour tous 16, dont je suis à présent adhérente, par exemple), mais cela ne suffit pas à compenser le stress que je m'inflige actuellement.

J'ai souhaité rejoindre le Bureau de l'association pour avoir une influence sur l'association et ses orientations, mais rien que pour cela, la charge mentale occasionnée me déstabilise.

Ces derniers mois, j'ai vu mon équilibre se déliter, ce qui m'oblige à me recentrer sur mes besoins.
Être secrétaire d'association n'est franchement pas au cœur de mes préoccupations actuelles.

Si j'ai bel et bien envie de continuer à avoir une part active dans le GEM Être ensemble (dans les activités et les rencontres), je tolère de plus en plus mal les réunions récurrentes et les comptes rendus qui en découlent. Qui plus est, ces réunions ayant lieu le matin à des horaires où je pourrais participer à de la marche nordique, activité qui contribue fortement à apaiser mon anxiété, mon agacement croît de séance en séance. Je me sens flouée.

Nouvelle année, nouveau recentrage.

Pour accorder la priorité à ma stabilité psychique, je ne serais pas candidate à ma réélection en mai prochain.

dimanche 6 janvier 2019

Renouvellement dans la continuité

Ces derniers temps, je vais mieux.

En grande partie grâce à une grande volonté d'aller de l'avant et une certaine résilience par rapport à mes expériences passées.

Par ailleurs je m'investis peu à peu dans la participation, de plus en plus active ces temps derniers, à la vie d'un GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle). J'en ai parlé en septembre et en reparlerais dans un autre billet.
Globalement je commence à prendre des repères nouveaux dans ma vie, gages d'une certaine stabilité.

Cependant, après une période sans aucun traitement médicamenteux (ni anti-dépresseur ni anxiolytique), j'ai bien du me rendre à l'évidence que je n'y arrive pas.

C'est ainsi que j'ai tenté de reprendre un traitement anti-dépresseur à visée anxiolytique, d'abord du Seroplex (que j'avais déjà pris entre 2011 et 2015, avant de connaître un changement au profit du Deroxat en 2015)... Mais j'avais connue une importante reprise de poids, et donc arrêté... Malgré tout, j'ai du me rendre à l'évidence : sans aucun traitement, j'ai du mal à tenir la route. Alors j'ai demandé à mon médecin traitant de me prescrire du Stresam (Etifoxine), et très vite après, mon psychiatre a introduit de l'Effexor (Venlafaxine). Je prend donc une très faible dose de celui-ci (37,5mg/jour), ce qui a assez brièvement (quelques mois) suffit à modérer mon anxiété et la déprime associée...

J'ai senti une amélioration dès le début avec un très faible dose, c'est à dire 37,5mg/jour.

Mais également des effets secondaires non négligeables, dont une augmentation importante de la fréquence des mictions, en particulier la nuit.

Lorsque j'ai augmenté les doses à 70mg/jour, je me suis mise à me réveiller en moyenne trois fois la nuit pour aller faire uriner, alors même que je ne voyais pas de différence importante au niveau de l'anxiété, alors j'ai fais le choix de revenir à 37,5mg/jour.

La fréquence des mictions a diminué. Mais ça n'est pas revenu vraiment à la normale.
Sachant que la "normale" est à peu près de cinq mictions par jour environ, alors que j'en ai dix à douze par période de vingt-quatre heures. Aïe.

Au début, je me suis dis que ça irait quand même.
Après tout, dans la journée je gère mes activités à peu près librement, et la nuit, bah je me rendors assez facilement.

Malheureusement j'ai commencé à avoir une inflammation de la vessie, à cause de ces très (trop) fréquentes mictions.

Je fais également un peu (plus) d'hypotension orthostatique, ce qui est un effet secondaire assez commun de la Venlafaxine.

Seulement ce n'est pas tout.

Ces temps ci je suis plus sensible émotionnellement parlant : je pleure facilement et je suis très fatiguée.
L'Effexor me cause des effets secondaires qui altèrent ma qualité de vie alors même qu'il ne me rend pas le service attendu : l'anxiété a changé de forme mais reste majeure.

Depuis peu, je présente une somatisation "nouvelle", que j'ai d'abord mis sur le compte de la vilaine rhinopharyngite que j'ai traînée tout le mois de décembre. En effet j'ai la très désagréable sensation d'avoir quelque chose de coincé dans la gorge (vous savez, la fameuse "boule dans la gorge"). J'avale sans cesse et essaie de me débarrasser de cette sensation, sans succès. Le rhume est passé, mais pas ça. Et pour cause : rien à voir avec ce rhume, en fin de compte.

La sensation de bolus (ou "globe hystérique") est une somatisation assez classique de l'anxiété, et pas du tout liée aux affections respiratoires. Or le fait est qu'aucun médicament (antidouleur ou autre) ne me soulage, tandis que quelques exercices de relaxation atténuent nettement le symptôme.

2019 commence...

Mon anxiété reste chronique, avec de nouveaux moyens d'expression.

Le renouvellement dans la continuité, en quelque sorte.

J'en suis attristée, mais je préfère ne pas m'attarder là-dessus, et aller de l'avant.

Globalement ma vie s'est améliorée ces dernières années.

Je me comprends mieux et offre la possibilité à mon entourage de mieux me comprendre également, je continue de tâtonner avec l'aide de mes médecins dans la prise en charge de mes troubles anxieux, et il n'y a pas de miracle en la matière. J'aimerais bien, mais ça ne fonctionne pas comme ça.

Peu à peu, j'avance.