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lundi 25 février 2019

Deroxat® je te h...aime

Début 2016, après quelques années sous anti-dépresseurs (Seroplex®, tout d'abord, puis Deroxat®, après un très bref et délétère passage sous Prozac®), j'ai estimé que j'allais mieux et demandé à arrêter le traitement.

Mes motivations me semblaient simples et justes.

Pour commencer, je me "sentais mieux".

Ensuite, je ne vivais plus avec mon mari. Or, dans la mesure où j'avais "commencé" à prendre des traitements régulateurs de l'humeur au court de notre relation, j'estimais qu'il avait beaucoup contribué à ma mauvaise santé psychique.
Je met des guillemets au verbe "commencer", car en réalité, les choses sont plus complexes.

Autre raison de ma volonté d'arrêter, après avoir vu mon poids grimper à 96 kilos, j'étais redescendue à 79 kilos, mais mon poids stagnait, et il était facile d'accuser la Paroxétine de cet état de faits.

Cependant...

Je me sentais mieux, certes, mais j'étais sous traitement.
Difficile donc d'être tout à fait certaine que c'était mon état de santé mentale qui s'était amélioré, plutôt que mon équilibre neuro-chimique qui avait trouvé une certaine stabilité, grâce à l'ingestion quotidienne d'un ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine).

Le fait d'être séparée de mon mari jouait en effet sur mon humeur, mais aussi le fait que je me sente libre d'exprimer mes sensations et mes émotions. Pouvoir dire les choses sans dissimulation, sans me trahir pour plaire à une autre personne, c'était véritablement libérateur, et donc facteur d'un bien être certain.
J'étais sortie d'une relation en huis-clôt et je (re)commençais à voir le monde, bien que ce fut quasi exclusivement par le truchement d'une seule et unique personne. Cette forme de liberté ne pouvais que me faire me sentir "vivante".

Toutefois, cette relation était complexe et délétère : j'avais du mal à exister en dehors de l'autre.
Sans réelle indépendance, je ne vivais pas vraiment là où était fixé mon lieu de résidence, pour des questions de difficulté de cohabitation dans une maison où je ne me sentais pas vraiment "chez moi". Il faut dire que cette expression n'avait plus de sens depuis des années.
Vivre chez ses parents, fut-ce dans leur résidence secondaire, à 33 ans, ça n'est pas particulièrement confortable.
Mais se faire héberger par un tiers dans une maison éloignée de tout n'est pas mieux. Si je le faisais, c'était avant tout dans une quête de réconfort et de reconnaissance, dont il est peu à peu apparut que je ne bénéficiais en réalité pas du tout. Ni réconfort, ni reconnaissance, ni encouragements. Je subissais au contraire, sans savoir comment les contrer des reproches à peine déguisés exprimés l'air de rien aux moments où ils me faisaient le plus souffrir.
Certes j'avais perdu du poids et je restais "bloquée" à 79kg... Mais j'étais extrêmement sédentaire, réfugiée dans une propriété au milieu des champs, dont je ne pouvais sortir qu'en voiture. Qui plus est, il est difficile de limiter son appétit quand on partage la table d'une personne qui a une dépense calorique de manutentionnaire.

Mais au delà de tout ça, non, je n'ai pas "commencé" à prendre des médicaments pour réguler mes troubles anxieux et dépressifs en 2009.

La toute première fois que j'ai pris "quelque chose" destiné à réguler mon anxiété, j'avais 13 ou 14 ans et j'étais au collège.
C'était très léger mais ça m'avais fait un effet salutaire.
J'en veux un peu au médecin de famille de ne pas avoir été très clair au sujet de cette prescription.
Deux fois par jour, je prenais mes ampoules d'Oligosol Lithium.
Sous cette forme, le lithium est un "modificateur de terrain", plutôt qu'un médicament de l'anxiété.

À la même période, j'avais déjà commencé à suivre une psychothérapie. Inefficace, puisque je n'abordais jamais les choses les plus problématiques de mon existence, incapable de les identifier moi-même, et ne correspondant pas aux problèmes "classiques" d'une ado de cet âge (problèmes relationnels avec mes pairs, incompréhension des codes sociaux, etc).

Par la suite, à 16 ans, j'ai commencé à prendre des compléments de magnésium et de vitamines B (lesquels contribuent au fonctionnement "normal" du système nerveux, favorisant ainsi la réduction de l'anxiété). On m'a également encouragée à "me détendre".

Pour que je passe le permis de conduire, on a ajouté de l'Euphytose.

Quand je me suis retrouvée confrontée à l'imminence du baccalauréat, j'ai découvert (très fugacement) le Zoloft® et le Stilnox®, avant de prendre du Lexomil® à hauteur de quatre quarts par jour (matin, midi, soir, coucher) voir six, les jours d'examen (un quart, vingt minutes avant les épreuves).
Ça a été une sorte de révélation: je n'avais jamais vécu sans anxiété. Le Bromazépam (Lexomil®) m'en avait libérée.
Mon été a été assez aventureux "grâce" à cette molécule.
Cependant j'ai développé une dépendance psychologique à cet anxiolytique.

Par la suite, j'ai également expérimenté : Stresam®, Veratran®, Lysanxia® (anxiolytiques); Stablon®, Seroplex®, Prozac®, Deroxat®, Effexor® (antidépresseurs).



J'ai aussi essayé les plantes, sous forme de spécialités telles que l'Euphytose®, de tisanes, comprimés, gélules. La seule que je n'ai pas testée est le millepertuis, pour la simple raison que je bénéficie d'une contraception hormonale depuis mes 16 ans, d'abord orale, et depuis 3 ans, intra-utérine. Or le millepertuis altère l'efficacité de ce genre de dispositifs.

D'ailleurs, pourquoi tout ce bla-bla ?

Malgré tous mes efforts pour me séparer du Deroxat® en 2016, je souhaite recommencer à en prendre.

Je vais avoir 37 ans fin juin prochain.
Mes TAG me pourrissent la vie et je me sens en souffrance psychique. Je suis déprimée et fatiguée, je souffre de somatisations très gênantes au quotidien et j'ai du mal à envisager un avenir radieux, malgré mon caractère super optimiste.

En 1998-1999, quand j'étais au lycée Marguerite de Valois, je passais tout mon temps libre seule, isolée des autres. De temps à autres, en cours, je perdais tout contrôle de moi même et éclatais dans des colères dévastatrices qui me laissaient épuisée. Un vraie loque. On m'accompagnait alors ans un état second à l'infirmerie, où les infirmières scolaires ne pouvaient rien faire d'autre que me faire m'allonger à l'écart, le temps que j'évacue toutes les tensions accumulées, en pleurant puis en dormant.

Un jour, j'ai fais une de ces "crises de nerfs" en cours de sport. On voulait me faire jouer au volley. Or j'ai une peur pathologique des ballons (encore aujourd'hui). La prof trouvant que je ne "faisais pas assez d'efforts" (inconsciente de ma phobie), a voulu me "pousser" à "jouer".
Un blanc reste dans ma mémoire.
Je me souviens des déléguées de classe m'aidant à rejoindre l’infirmerie, titubante.
Je me souviens que j'ai dormi, très longtemps, jusqu'à ce que ma mère vienne me chercher, parce que je n'étais pas en état de rejoindre l'internat ce soir là.
Je me souviens des paroles des infirmières, qui ne savaient pas que j'écoutais.

"Votre fille ne va pas bien, madame. On la voit souvent, mais on ne peut rien faire. Elle souffre et il lui faudrait vraiment un traitement pour l'aider".

Je me souviens qu'on en a un peu parlé à la maison. Mais je ne voulais pas de médicaments. Rien de plus fort que des plantes.

Je pensais que si j'allais mal, c'était de la faute des autres, qui ne me comprenaient pas. Je pensais aussi que j'arriverais à aller mieux en "faisant ce qu'il fallait".

Je n'avais que 17 ans et ne savais pas grand chose des maladies psychiques. Mes Troubles Anxieux Généralisés étaient loin d'être diagnostiqués, de même que ma dysthymie. Bien que j'ai toujours été anxieuse et facilement déprimée, je ne me rendais pas compte de l'importance de ce toujours.

Aujourd'hui la chronicité de mes troubles et leur évolution mouvante à travers le temps me permettent de regarder les choses avec plus de discernement.

De tous les traitements que j'ai pu expérimenter dans ma vie, le Deroxat® est encore le médicament qui m'ait le mieux aidée. Bien que son arrêt m'ait couté bien des efforts, je pense que c'est le traitement qui me conviendrait le mieux dans la durée. Une durée probablement à très long terme, pour ne pas dire à vie.

Mon cerveau a toujours mal fonctionné. Il a besoin d'aide.

Si j'étais née avec un pied en moins, je ne pense pas que je me serais acharnée pendant 37 ans à essayer de vivre sans prothèse. Au contraire, j'aurais grandit en voyant la technologie évoluer, je me serais approprié l'outil comme une extension de moi même.

Un "anti-dépresseur" (un régulateur de l'humeur, plutôt), pour moi, ça n'est pas une pilule du bonheur. C'est simplement ce petit coup de pouce qui m'aide à me sentir bien, à ne pas dérailler alors que tout va bien.

Bref.
Il est temps que je fasse la paix avec mon cerveau.

dimanche 6 janvier 2019

Renouvellement dans la continuité

Ces derniers temps, je vais mieux.

En grande partie grâce à une grande volonté d'aller de l'avant et une certaine résilience par rapport à mes expériences passées.

Par ailleurs je m'investis peu à peu dans la participation, de plus en plus active ces temps derniers, à la vie d'un GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle). J'en ai parlé en septembre et en reparlerais dans un autre billet.
Globalement je commence à prendre des repères nouveaux dans ma vie, gages d'une certaine stabilité.

Cependant, après une période sans aucun traitement médicamenteux (ni anti-dépresseur ni anxiolytique), j'ai bien du me rendre à l'évidence que je n'y arrive pas.

C'est ainsi que j'ai tenté de reprendre un traitement anti-dépresseur à visée anxiolytique, d'abord du Seroplex (que j'avais déjà pris entre 2011 et 2015, avant de connaître un changement au profit du Deroxat en 2015)... Mais j'avais connue une importante reprise de poids, et donc arrêté... Malgré tout, j'ai du me rendre à l'évidence : sans aucun traitement, j'ai du mal à tenir la route. Alors j'ai demandé à mon médecin traitant de me prescrire du Stresam (Etifoxine), et très vite après, mon psychiatre a introduit de l'Effexor (Venlafaxine). Je prend donc une très faible dose de celui-ci (37,5mg/jour), ce qui a assez brièvement (quelques mois) suffit à modérer mon anxiété et la déprime associée...

J'ai senti une amélioration dès le début avec un très faible dose, c'est à dire 37,5mg/jour.

Mais également des effets secondaires non négligeables, dont une augmentation importante de la fréquence des mictions, en particulier la nuit.

Lorsque j'ai augmenté les doses à 70mg/jour, je me suis mise à me réveiller en moyenne trois fois la nuit pour aller faire uriner, alors même que je ne voyais pas de différence importante au niveau de l'anxiété, alors j'ai fais le choix de revenir à 37,5mg/jour.

La fréquence des mictions a diminué. Mais ça n'est pas revenu vraiment à la normale.
Sachant que la "normale" est à peu près de cinq mictions par jour environ, alors que j'en ai dix à douze par période de vingt-quatre heures. Aïe.

Au début, je me suis dis que ça irait quand même.
Après tout, dans la journée je gère mes activités à peu près librement, et la nuit, bah je me rendors assez facilement.

Malheureusement j'ai commencé à avoir une inflammation de la vessie, à cause de ces très (trop) fréquentes mictions.

Je fais également un peu (plus) d'hypotension orthostatique, ce qui est un effet secondaire assez commun de la Venlafaxine.

Seulement ce n'est pas tout.

Ces temps ci je suis plus sensible émotionnellement parlant : je pleure facilement et je suis très fatiguée.
L'Effexor me cause des effets secondaires qui altèrent ma qualité de vie alors même qu'il ne me rend pas le service attendu : l'anxiété a changé de forme mais reste majeure.

Depuis peu, je présente une somatisation "nouvelle", que j'ai d'abord mis sur le compte de la vilaine rhinopharyngite que j'ai traînée tout le mois de décembre. En effet j'ai la très désagréable sensation d'avoir quelque chose de coincé dans la gorge (vous savez, la fameuse "boule dans la gorge"). J'avale sans cesse et essaie de me débarrasser de cette sensation, sans succès. Le rhume est passé, mais pas ça. Et pour cause : rien à voir avec ce rhume, en fin de compte.

La sensation de bolus (ou "globe hystérique") est une somatisation assez classique de l'anxiété, et pas du tout liée aux affections respiratoires. Or le fait est qu'aucun médicament (antidouleur ou autre) ne me soulage, tandis que quelques exercices de relaxation atténuent nettement le symptôme.

2019 commence...

Mon anxiété reste chronique, avec de nouveaux moyens d'expression.

Le renouvellement dans la continuité, en quelque sorte.

J'en suis attristée, mais je préfère ne pas m'attarder là-dessus, et aller de l'avant.

Globalement ma vie s'est améliorée ces dernières années.

Je me comprends mieux et offre la possibilité à mon entourage de mieux me comprendre également, je continue de tâtonner avec l'aide de mes médecins dans la prise en charge de mes troubles anxieux, et il n'y a pas de miracle en la matière. J'aimerais bien, mais ça ne fonctionne pas comme ça.

Peu à peu, j'avance.


lundi 4 juillet 2016

En plein syndrome d'arrêt du Déroxat, youhou!!!

Ceci est un billet mi figue mi raisin...

Je suis en fin de sevrage du Déroxat (Paroxétine, en générique), après une diminution très lente, un passage à 10 mg, puis 10 mg un matin sur deux, et enfin, rien.

Ben j'ai le désagréable honneur de vous dire que je vis actuellement ce qu'on appelle un syndrome d'arrêt des inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS, pour les intimes).

Et c'est pas joli joli.

Mercredi dernier, comme j'avais des symptômes de "réapparition de la dépression", ma psychiatre a envisagé de ré-augmenter le dosage de mon traitement.

J'ai bien fait de refuser.

Après plusieurs jours de léthargie, avec des cauchemars hyper réalistes et flippant, des suées nocturnes et des démangeaisons, des engourdissement de la bouche et de divers membres, etc, j'ai fini par aller demander à Google ce qui m'arrivait.

Après avoir flippé un peu sur un éventuel lymphome (sueurs nocturnes et démangeaisons), j'ai fini par chercher "sevrage Deroxat" (je précise que ce lundi, ici, c'est "santé morte", donc pas de médecin généraliste...)..

Je n'ai pas été déçue des résultats de mes recherches.

Wikipédia expose le problème du syndrome d'arrêt des antidépresseurs en long, en large et en travers.
Par ailleurs, j'ai découvert que de nombreuses pétitions à travers le monde demandent le retrait du marché du Deroxat, précisément en raison de l'intensité du syndrome d'arrêt qu'il provoque, ainsi que de sa durée potentielle (plusieurs mois chez certains patients!!!).

La bonne nouvelle, c'est que d'un état d'abattement profond, je suis passée à un état d'euphorie impressionnant.
Gnarf!
Le syndrome d'arrêt des antidépresseurs désigne l'ensemble des symptômes qui peuvent apparaître à la suite de l'arrêt brutal, ou une réduction marquée d'un traitement antidépresseur, qui a été pris pendant au moins 4 semaines. Le syndrome d'arrêt des antidépresseurs dépend des propriétés pharmacologiques des molécules sans lien direct avec leurs effets sur la dépression.
De telles réactions sont rapportées avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), notamment avec la paroxétine (Deroxat). Les symptômes les plus fréquents sont: vertiges, nausées, léthargie et céphalées. Anxiété, paresthésies, lipothymies, troubles de l'équilibre, tremblements, sudation, insomnie, agressivité, courbatures, confusion, cauchemars, troubles de la concentration.
De tous les inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS), la paroxétine est celui entraînant le plus d'effets de sevrage.

En 2002 la FDA a publié une alerte produit concernant la paroxétine, au regard des symptômes sévères de sevrage que l'arrêt du traitement peut provoquer chez certains patients.
Le syndrome d'arrêt peut se produire plusieurs semaines après l'arrêt du traitement et le syndrome d'arrêt peut persister jusqu'à 2 mois après l'arrêt d'un traitement antidépresseur...
Le syndrome prolongé de sevrage concernant les antidépresseurs, est l'expérience des symptômes de discontinuation longtemps après l'arrêt du traitement(plusieurs mois, voir années). La paroxétine semble être particulièrement difficile à arrêter et un syndrome prolongé de sevrage durant plus de 18 mois a été rapporté avec la paroxétine.

Ben heureusement qu'on a commencé le sevrage il y a 6 mois...

Pour moi, le Deroxat, c'est un peu ce smiley... Un taré dangereux !!!


vendredi 1 janvier 2016

Nouvelle année

Nouvelle année,  nouvelles résolutions ?

Probablement...

J'ai toujours l'objectif de perdre du poids,  mais aussi de me voir sevrée des benzodiazépines.
Les antidépresseurs,  ça suffit !
J'avais accepté d'essayer aux alentours du printemps 2011.

Certes, ça m'a soulagée un temps, mais ce temps est passé.
Je ne tolère plus les inhibiteurs de recapture de la sérotonine,  pas plus que les anxiolytiques (et encore moins les hypnotiques!).

Parfois je me dis qu'une hospitalisation serait une bonne chose,  mais je pense finalement que je dois avant tout être en activité au contraire,  c'est à dire marcher, faire du vélo, aller sérieusement à la salle de sports, organiser mes repas selon mon appétit, pratiquer quotidiennement les séances de relaxation qui m'avaient été recommandées, de même que mes travaux de création ou de couture...

Je me suis racheté un agenda journalier pour recommencer à tenir mes plannings et noter mes impressions au quotidien. Cette méthode avait fait ses preuves en 2013 et 2014. Malheureusement, 2015 avait un peu dérapé.
Je vais reprendre les bonnes habitudes, donc !

En tout cas, je vous souhaite à tous et toutes une belle et bonne nouvelle année.

mercredi 27 avril 2011

Calmants ou excitants?


Grande question, quand on souffre d'anxiété généralisée, mais qu'on est fatigué en permanence, doit on privilégier les substances "calmantes" ou les "excitantes"? Je ne parle pas ici des médicaments, mais plutôt des aliments, des compléments alimentaires, toutes ces choses qu'on peut prendre pour obtenir "un petit coup de fouet" ou au contraire se détendre, trouver plus facilement le sommeil, etc.
Dans la première catégorie, on trouve aussi bien la bonne vieille camomille en tisane, les HE apaisantes, le lait chaud au miel et à l'eau de fleur d'oranger, ou alors des préparations à base de plantes (valériane, passiflore, etc).
Pour les excitants, il y a bien sûr le bon vieux café, mais aussi les épices (j'adoooore le masala, décoction d'épices dont gingembre, cannelle, poivre, girofle...), divers compléments alimentaires à base de gingseng, guarana et autres acerola...

Franchement, je tend à consommer des deux, ce qui n'est certainement pas une bonne attitude. Mais comment faire baisser ma nervosité tout en ne m'endormant pas? Je suis molle en permanence. C'est une situation intenable, insupportable. Du coup je jongle entre la chicorée café du matin, le café de midi (je n'aime toujours pas beaucoup le café, pourtant), éventuellement ceux de l'après midi, parfois un masala, souvent du thé "tonique", l'euphytose ou les gélules de valériane le soir. Une auto médication aux résultats aléatoires.

J'essaye ces temps ci de vivre sans tout ça, de réhabituer mon corps à la tranquillité. Surtout que j'essaye depuis des années divers compléments alimentaires, sans succès pour stabiliser mon humeur.
La seule chose qui ait marché, jusque là, c'était les anxiolytiques, mais ils traitaient un symptôme, sans s'attaquer à la cause.

J'en ai marre de tout ça.
Finalement je me rend compte que d'avaler tantôt des excitants, tantôt des calmants, ce n'est rien d'autre qu'une forme d'évitement de plus, pour essayer de ne pas voir ce qui ne va pas, tout en sachant que ça ne marchera pas. Je prend des trucs comme je mange, pour compenser.