lundi 4 avril 2011

Occuper le temps...

Mes journées, je les passe souvent accrochée à mon ordinateur, entre deux ou trois sites, pas plus, avec un jeu dans les intervalles.
Il y aurait sans doute des choses à faire dans la maison, mais j'ai du mal à m'y confronter.
Même le déballage des cartons du déménagement me fait peur.
J'évite beaucoup de choses, mais à la fin de la journée, je suis épuisée de ces évitements.
Peu à peu, je vide les cartons, parce que j'en ai marre de les voir occuper mon espace vital.
De temps à autre, je file à la cuisine pour préparer l'indispensable, mais souvent j'oublie que la cuisine est mon loisir favoris.
J'aimerais travailler, avoir une occupation salariée au milieu de tout ce vide qui rempli si mal ma vie, mais en même temps je suis terrorisée par cette perspective.

J'occupe mon temps par du vide, et en même temps je n'ai jamais su ce qu'était "ne rien faire". L'inactivité est une chose qui me pèse infiniment.

jeudi 31 mars 2011

Manger, encore manger...

Plus j'essaie de ne pas grignoter, plus je grignote.
Chaque fois je me cache, j'essaye de faire le moins de bruit possible en mangeant.
Et en même temps j'avale des quantités qui me font froid dans le dos.

Ces derniers mois j'ai essayé d'arrêter, de perdre du poids, de redescendre de mes 66 kilos, peut être vers 58 ou 60 kilos. Mais à 63, j'ai dérapé. Je marchais 1 heure par jour, et je m'ennuyais.
Mes pas ont fini par se diriger vers "Grand Frais". Ma carte bleue a commencé à frémir. Au début des légumes, puis des fruits, puis autre chose. Des pois chiches grillés, des baies de goji (je n'aime pas, mais je m'en gave comme si ça pouvait réparer mes erreurs), des grains de café au chocolat (pour mieux résister aux noisettes au choco), et puis ensuite... ensuite j'ai commencé à aller à Carrefour et à Leclerc, certes toujours à pied, 1h30 en tout, mais pour acheter des pâtisseries en promo, ou des barres chocolatées. Et à la maison je me faisais tartine sur tartine, margarine et miel, margarine et chocolat en poudre, crème d'amande à la petite cuillère.

Je ne sais pas ce qu'en dit la balance.
Je ne veux pas savoir.

Les gâteaux et tartines d'aujourd'hui me pèsent sur l'estomac, et plus encore sur le cœur, dans la tête, qui cognent, qui font mal. Je me déteste et pourtant, jour après jour, je recommence.