mercredi 18 janvier 2012

Les autres et pas moi...

Ces derniers temps, je suis mal dans ma peau et je ressens un regain dans le besoin de suivre une thérapie. Pourtant, à certains moments, je me dis "à quoi bon". J'ai le sentiment que ça ne servira à rien, que même si je me sens mieux dans ma peau, je continuerais à vivre dans le même isolement social. J'ai du mal à imaginer que je puisse améliorer mes performances sociales et développer ensuite un réseau d'amis ou de connaissances. Je ne sors pas, si ce n'est pour travailler. Je ne connais personne, si ce n'est mes employeurs, et vaguement quelques voisins. Et surtout, je n'ai jamais connu personne.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été isolée des autres. Jamais je n'ai tissé de vrais liens avec les autres. Mes rares amis d'école, de collège, puis de lycée et d'université, je les ai eu en quelque sorte "par défaut", pour ne pas rester seule, mais sans parvenir à me sentir "en lien" avec eux, justement. Donc je n'ai pas conservées ces relations.

Je fini pas être envieuse de ces personnes qui, à un moment difficile de leur vie ont basculé dans la phobie sociale, après avoir connue une vie toute autre. Moi j'ai le sentiment d'avoir toujours été ainsi, et je ne vois pas bien comment on pourrait m'aider à y changer quoi que ce soit.

D'où peut être ma difficulté à relancer les démarches pour une thérapie.

vendredi 13 janvier 2012

Exclusion, mise à l'écart, rejet...


Ces derniers temps, l'essentiel de mes rêves tournent autour du thème de l'exclusion, de la mise à l'écart, du rejet. Pas étonnant dans ces conditions que je me réveille tous les matins avec cet épuisement qui me colle à la peau.
Les cauchemars sont divers, les situations changent, mais au final, je me retrouve toujours seule, exclue de la vie sociale, des activités.

En réalité, c'est moi qui m'en exclu. D'ailleurs cela fait maintenant neuf mois que nous avons emménagé dans les Hautes-Pyrénées, et je ne connais toujours personne ici. À peine si j'ai de vagues échanges avec les voisins, que je n'ose fréquenter (et comment m'y prendre, de toute façon?).

Mon rêve est pratiquement aujourd'hui de rejoindre un groupe de parole ou de sophrologie, constitué d'anxieux sociaux, comme moi, pour essayer de nouer des liens.