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mardi 11 août 2015

Euphorie délétère de l'alcool

J'ai commencé à boire avec l'arrivée de la maladie de mon (ex) mari [certes, nous ne sommes pas divorcés, mais l'esprit a ses lois que la Loi ne peut connaître].

À l'heure où j'écris ces lignes, je suis en état d'ébriété. Pas pour gourmandise pour l'alcool (Whisky et liqueur de citron) mais par gourmandise pour cet état planant où me met la substance. J'ai fais ça avant ma séparation, plus d'une fois, avec du Gin, du Rhum, du Whisky à la crème de cassis, avec du rhum blanc et du sirop de sucre, pour que l'effet soit immédiat.
Je cherche à planer, ni plus, ni moins.
Je suis une droguée et bien que sous l'emprise de l'alcool, je pleure.
Je sais que je suis une loque de 80 kilos.
L'alcool me rend gaie, habituellement. Je plane, tout disparait, la souffrance, la tristesse, le poids de tout, moi y comprit.
Mais je ne peux pas, je ne peux plus continuer comme ça.
J'ai déjà promis que je ne me tailladerais plus...
J'ai déjà promis que je ne me gratterais plus jusqu'au sang...
Il me reste à promettre de ne plus m'enivrer en cachette, que ce soit à la codéine ou à l'alcool.

Je ne suis pas alcoolo-dépendante. Pas "alcoolique" cliniquement. Pas besoin de sevrage, pas de risque de delirium tremens et autres symptômes de sevrage. Dur de renoncer, certes, d'accepter de ne plus me faire planer comme ça.*
Au secours!!!
Je me noie.
Dans un verre de Sky, après avoir longtemps hésité, ce matin,  au rayon des alcools titrant à plus de 40°...l y a à peine une heure, en réussissant à ne rien acheter, sauf de quoi combler ma compulsion alimentaire. Desserts glacés danbs de jolis verres. Pas de place au congélo, connasse!!!

Mon Ange Gardien ne sait pas du tout dans quelle merde il s'est engagé et j'aimerais l'épargner, mais je ne peux plus.
Pas de secrets.
C'est la première fois que je me met la tête à l'envers depuis que je suis ici, chez lui.
Je me déteste. Je suis une merde, sans volonté, sans r&sistancve, sans barrières. J'ai le sentiment d’abuser de sa gentillesse. J'ai le sentiment de défier la confiance qu'on m’accorde ici bas. Je ne suis qu'une loque qui sait faire bonne figure. J'ai mal partout comme si on me déchiquetait de l'intérieur,. Mais c'est moi qui me déchiquète, parce que sous mon désir de vivre ke voudrais mouroir, ^pour toujours, pour jamais, pour cesser d'être inutile au monde et en, disparaitre une fois pour toutes.

IUn seul verre, un, seul, et au lieu de planer, je tombe, je tombe, sans réyussir à voir l'écran, sans voir vraiment mes doigts courir sur le clavier.


Impossible de faire les courses sans dépenser au moins 75 euros de ma poches ces temps ci. Je me détruit. Et quand je n'en ai plus assez, c'est mon ex mari qui paie. trop. Demande de tutelle sans motif? Vraiment? Je bousille tout ce qui m'entoure.

Un ami qui ferait mieux de me foutre à la porte. Je serais mieux à Breuty, chez les dingues.

Veux plus de ma famille, veux plus de personne, veux être shootée au Théralène et dormir jusqu'à la fin des temps de merde. Veux être irresponsable, déresponsabilisée, sombrer.

Je veux un nouveau shoot d'alcool, je veux de la codéine, quitte à dormir, je veux oublier le lisier qui me pleut dessus depuis que j'ai deux ans. Trente années de merde liquide qui coule dans mes veines. Je veux me noyer dans ma douche, alors que je n’arrive toujours pas à me laver tous les jours, tous ces fouitus jours!!! Je veux crever sous une douche er jeveux vivre et oublier. Je veux renaître vierge de tout, de mes drames, de mes angoisses, des tortures, des peurs.

Un seul putain de verre.
Un seul!!!

Deux putains de verres glacés
Il aura au moins les verres


Le soleil dans le jardin et la pluie sur mon visage

Saloperie de vie de merde

dimanche 9 août 2015

Excès de générosité, abus et suspicions...

Mille fois les mêmes erreurs...
Mille fois les mêmes bourdes, et toujours, je n'apprend rien, je ne sais rien.

Ce n'est pas une question d'argent.
Les rapports humains, je veux dire... mon Saint Graal.

Et pourtant parfois, dans les rapports humains, bêtement, il est question d'argent. Alors je perd pied... Totalement.

Parfois il y a des mauvaises personnes, qui abusent de ma générosité sans arrières pensées.
Parfois aussi il y a une juste colère, de justes sentiments d'irritation, d'agacement, face à des mots qui m'échappent, parce que j'ai peur et que je me met sur la défensive. La colère des quiproquos génère alors en moi une honte profonde, profonde à vouloir sombrer, etne jamais toucher le fond...

J'ai déjà formulé ces fichues paroles, plus d'une fois, plus de dix fois, peut être plus de cent... elles m'ont souvent, presque toujours, mises en retrait des autres, parce que repoussée sans comprendre sur le coup, et mille fois la même blessure dans le cœur.

Généreuse, je ne compte pas...
Quand on me charge de faire quelques commissions, je m'en tiens, certes, aux listes de courses qu'on me donne, et irrépressiblement, compulsivement, j'en achète le double à coté. Une somme dépensée pour les autres, et parfois son double de ma poche pour partager, parce que j'en ai besoin.
Les choses, comme souvent, sont compliquées...

Quand j'étais ado, puis "jeune adulte", "mon" argent m'était donné par ma mère et elle considérait toujours que ce que j'achetais était un peu à elle. Dans cet ordre d'idées, j'ai été flouée des dizaines de fois, achetant sans compter, dans une idée de partage... et le lendemain, rien, plus rien. La plaque de chocolat à pâtisser achetée pour faire un gâteau pour toute la famille, avec "mes" sous, dévorée par sa gourmandise. Le bon beurre acheté pour un gâteau d'exception, au profit de toute la famille, tartiné et dévoré par gourmandise, et plus ma recette, amputée.
Pour argument ? "tes sous, c'est moi qui te les donne, alors ce que tu achète est à moi".

Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
J'ai passé des années à répliquer comme ça, à essayer de me faire respecter, sans y arriver. Peu importait que ça soit "à moi", c'était à elle, dans sa logique. Je passais mon temps à éviter qu'elle abuse, à planquer les trucs dans ma chambre, pour protéger ce qui pouvait l'être. Mais pas possible avec tout. Beurre, crème fraîche, ingrédients salés pour petits plats mitonnés... quel désespoir de vouloir lui faire un dîner surprise et de découvrir que la moitié des ingrédients s'était déjà envolée!!!

Ensuite, j'ai passé dix ans à dépenser mon argent de poche pour améliorer l'ordinaire d'une personne qui n'en savait rien, qui vivait en ermite. Tout mon "argent de poche" y passait, mais ça m'était égal. Je partageais. J'offrais.
Générosité.

Excès de générosité.

L'argent est parfois une malédiction pour moi, à qui je voue alors une haine féroce, mais sans lequel je ne peux pas vivre.

Si j'ai fais une demande de curatelle me concernant, c'est à cause de cet "excès de générosité".
Or, depuis ma demande, je me suis déjà fais escroquer de plusieurs centaines d'euros par un soi-disant "ami".
Déboire.
Mais je m'en fout. Vraiment. Je m'en fout.
Même si je casserais bien quelques dents à celui qui m'a fait ça, juste parce que "emprunt" implique "remboursement", ce dont il s'est totalement abstenu, sans laisser d'adresse... Mais je n'ai même pas pris la peine de lui demander sa carte d'identité, noter son nom etc, lui demander de signer une reconnaissance de dette... Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de refuser, simplement.

Pour le reste, je suis généreuse si ça me plais.
Et je suis triste quand mon envie de faire plaisir tombe à plat, à coté. Rien que ça, ça me fend le cœur, me blesse au plus profond.
Mais quand en plus je ne peux pas m'empêcher de retenir ma stupide agressivité défensive, c'est la destruction totale, même quand l'autre, les autres, ne réagissent pas. Je me hais quand je m'entend répliquer "de toute façon c'est moi qui l'ai payé et" bla bla bla.

Une connerie sans nom.

Quand ça se produit, je me sens si mal que je voudrais mourir, disparaître, ne plus rien dépenser, jamais, finir dans une boite, cramée, ne plus couter à personne, ne plus valoir de soucis.

Je passe des nuits à rêver que j'aide les gens que j'aime, que j'apprécie, même si ce n'est souvent pas une pure question d'argent : qu'on me prête un peu d'attention et je donnerais tout en échange.

Sauf que les gens qui se préoccupent vraiment de moi, quand je parle d'argent, pour une raison ou pour une autre, souvent avec une maladresse trompeusement agressive, le prennent logiquement mal.
Alors la tempête dans mon crâne se lève et il n'y a plus que de la souffrance à la clé. Oubliée la joie du partage, seul reste le désir de me punir, de me faire du mal, de hurler ma détresse, de me réfugier dans un recoin, un placard, sous un lit, dans une penderie ou ma voiture...

Les regrets ne m'apprennent rien: encore et encore je fais les mêmes erreurs. Encore et encore je dis les mêmes conneries, encore et encore je fais les mêmes remarques flirtant dangereusement avec des insultes, sans même en avoir conscience, et après il ne me reste que la honte, la rage, le désir de me détruire. Mais tout ça ne sert à rien.

Alors il me reste le clavier.

Et la conviction qu'un jour je serais assez blindée, qu'un jour je trouverais enfin les bons mots pour dire que j'en avais envie, envie de faire plaisir... Un jour je serais capable de dire :
"Tu n'aime pas?... c'était un de mes petits plaisirs, que j'avais envie de partager, et ça me fait un peu de peine que tu n'apprécie pas, mais ce n'est pas grave" (et pas "je suis hyper vexée que tu ne reconnaisse pas mon attention à "sa juste valeur").

Sauf que je ne sais toujours pas dire ça sur le moment et que, pour l'instant, même quand l'incident est clôt, je reste pleine d'une honte coupable.