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dimanche 5 février 2017

Je ne mourrais pas ce soir.

Quelle est la dose létale de prazépam ?
Pour information, c'est l'anxiolytique que je prend tous les jours, trois fois par jour.

Je suppose que si j'avalais les 80 comprimés de 10 mg des deux boites pleines qui sont dans ma cuisine, et que j'arrosais tout ça avec un alcool qui titre 49°, je pourrais m'allonger une dernière fois dans mon lit et m'endormir pour toujours...

À quoi bon cette vie, après tout ?

Je ne cherche pas à faire carrière, je ne veux pas d'enfants et je ne souhaite pas vivre en couple cohabitant. Je n'ai pas "d'ambitions" dans la vie, si ce n'est de moins souffrir et d'avoir une vie "ordinaire".
Ces temps ci, je n'atteins pas franchement mes objectifs en matière de réduction de la souffrance psychique.

J'ai souffert physiquement et mentalement toute ma vie et je n'ai pas encore 35 ans.
Les personnes qui sont atteintes de maladies chroniques savent ce qu'est la souffrance physique, jour après jour, année après année. J'ai toujours éprouvé des douleurs diffuses ou localisées, mais il n'y a pratiquement jamais eut de raisons médicales à ces douleurs "fonctionnelles". J'ai fini par apprendre à ne plus en parler, puis à les ignorer. Il est rare que j'ai mal nul part, mais ça fait partie de ma vie et les gens, y compris mes proches ne veulent généralement pas savoir.
Et bien sûr il y a la souffrance psychique, la douleur émotionnelle, qui souvent n'a même pas de cause clairement définie. Mais j'ai appris à faire avec. L'expérience m'a appris que les antidépresseurs n'y changent pas vraiment grand chose, me concernant. J'ai essayé, pendant cinq ans, mais ça n'a pas changé ma vie.

Pour le reste, j'aime mes parents, ma sœur, mon neveu et ma nièce, la grand mère qui me reste, et un homme.
Je l'aime très sincèrement et tendrement, bien que parfois je souffre de mal le connaître (notre relation est récente, c'est normal qu'il en soit ainsi).

Cependant, malgré mon attachement pour les personnes que j'aime et le respect que j'ai pour l'attachement qu'elles ont elles-mêmes pour moi, par moment je m'interroge sérieusement sur le sens de ma persévérance à continuer d'avancer dans la vie. Une partie de moi ne peut pas donner de sens rationnel à cette attitude. J'ai parfois la sensation de simplement survivre, rien de plus, de continuer "pour les autres", mais pas pour moi.

Je me lève le matin mais ma vie n'a pas de sens.
Je ne sers à rien, ou à bien peu de choses.
Je ne suis pas utile aux autres, et je représente même un coût non négligeable pour la collectivité, du fait de mes troubles psychiques, qui eux mêmes me causent des problèmes de santé, qui ont un coût également.

Je n'aime pas ma vie.

En tout cas la plus grande partie de ce qui la constitue.

Pourtant j'ai toujours envie d'essayer. De vivre.

J'ai envie de changer, de travailler, me rendre utile, aller mieux, moins souffrir, voir les enfants de ma sœur grandir et passer de bons moments avec tous les gens que j'aime.

Trois comprimés de prazépam par jour, c'est déjà bien assez.

 ...

Hier j'ai vidé une bouteille de Johnny Walker dans mon évier.
À la base je voulais boire.
Pas me saouler.
Juste avoir la tête qui tourne un peu...

J'ai bu en secret à une époque.
Des alcools forts.
Ce qu'il y avait dans le buffet du salon, chez mon mari...
Chez mon mari, ça a jamais été chez moi, ni chez nous. Même maintenant qu'il est mort.
J'ai commencé à consommer de l'alcool pour les sensations de délivrance que ça me procurait en 2013 ou 2014 environ.
J'aimais cette sensation d'anesthésie. Je voulais planer.
Je n'ai jamais été dépendante, mais je fuyais la douleur. Les douleurs.

Après... pendant un certain nombre de mois, je n'a plus bu du tout.
Puis ce whisky . Du "Sky" comme il disait, le poète...
J'ai pas vu le ciel.
J'ai vu des dizaines et des dizaines de bouteilles se vider, pendant 15 mois.
C'est pas moi qui les vidais. Même si j'ai à nouveau bu en cachette, quand même, au bout d'un certain temps. Délivrance, anesthésie, planer...

Hier j'ai failli mélanger CoDoliprane et whisky.
Codéine et alcool, je ne crois pas que ça fasse bon ménage.
Johnny a été marcher dans le siphon de mon évier.
Toute la bouteille.
Quelque part, je me suis débarrassée d'une histoire ancienne, en faisant ça.

T'as pas l'air dans ton assiette, Johnny...
Les antalgiques, je vais essayer de m'en tenir éloignée.
Pourtant j'ai mal. Mais j'ai toujours eu mal quelque part, de toute façon, que ce soit à un genou, à une épaule, la mâchoire, la vessie, le ventre, un orteil, à l'intérieur des orbites, à une arcade sourcilière, au cuir chevelu, à des côtes, à un talon (oui, j'ai mal à tous ces endroits, là, tout de suite, à des degrés divers, pas fort, mais c'est tout le temps comme ça, ou presque...).

Je vais prendre sagement mon oméprasol (réducteur d'acidité gastrique, j'ai des ulcères), rien d'autre, me coucher et essayer de dormir.

Demain je serais moins déprimée et j'irais chez mon médecin généraliste (une bronchite qui ne guérit pas, une suscpicion d'allergie aux acariens et besoin de faire confirmer mon allergie à l'ibuprofène)...

Ensuite, j'irais me défouler à la salle de sport.
J'aimerais bien aller à la bibliothèque, aussi.
En 2010, j'ai laissé pas mal de lectures en suspens à la bibliothèque centrale... Il faudra que je pense à prendre un justificatif de domicile à mon nom de jeune fille avec moi : hors de question que je garde ma carte avec mon nom d'épouse.

Mardi, je vois ma psychiatre.
J'en ai vraiment besoin, je crois.
Va falloir que je fasse une liste de ce qui tourne pas rond en ce moment...

mardi 11 août 2015

Euphorie délétère de l'alcool

J'ai commencé à boire avec l'arrivée de la maladie de mon (ex) mari [certes, nous ne sommes pas divorcés, mais l'esprit a ses lois que la Loi ne peut connaître].

À l'heure où j'écris ces lignes, je suis en état d'ébriété. Pas pour gourmandise pour l'alcool (Whisky et liqueur de citron) mais par gourmandise pour cet état planant où me met la substance. J'ai fais ça avant ma séparation, plus d'une fois, avec du Gin, du Rhum, du Whisky à la crème de cassis, avec du rhum blanc et du sirop de sucre, pour que l'effet soit immédiat.
Je cherche à planer, ni plus, ni moins.
Je suis une droguée et bien que sous l'emprise de l'alcool, je pleure.
Je sais que je suis une loque de 80 kilos.
L'alcool me rend gaie, habituellement. Je plane, tout disparait, la souffrance, la tristesse, le poids de tout, moi y comprit.
Mais je ne peux pas, je ne peux plus continuer comme ça.
J'ai déjà promis que je ne me tailladerais plus...
J'ai déjà promis que je ne me gratterais plus jusqu'au sang...
Il me reste à promettre de ne plus m'enivrer en cachette, que ce soit à la codéine ou à l'alcool.

Je ne suis pas alcoolo-dépendante. Pas "alcoolique" cliniquement. Pas besoin de sevrage, pas de risque de delirium tremens et autres symptômes de sevrage. Dur de renoncer, certes, d'accepter de ne plus me faire planer comme ça.*
Au secours!!!
Je me noie.
Dans un verre de Sky, après avoir longtemps hésité, ce matin,  au rayon des alcools titrant à plus de 40°...l y a à peine une heure, en réussissant à ne rien acheter, sauf de quoi combler ma compulsion alimentaire. Desserts glacés danbs de jolis verres. Pas de place au congélo, connasse!!!

Mon Ange Gardien ne sait pas du tout dans quelle merde il s'est engagé et j'aimerais l'épargner, mais je ne peux plus.
Pas de secrets.
C'est la première fois que je me met la tête à l'envers depuis que je suis ici, chez lui.
Je me déteste. Je suis une merde, sans volonté, sans r&sistancve, sans barrières. J'ai le sentiment d’abuser de sa gentillesse. J'ai le sentiment de défier la confiance qu'on m’accorde ici bas. Je ne suis qu'une loque qui sait faire bonne figure. J'ai mal partout comme si on me déchiquetait de l'intérieur,. Mais c'est moi qui me déchiquète, parce que sous mon désir de vivre ke voudrais mouroir, ^pour toujours, pour jamais, pour cesser d'être inutile au monde et en, disparaitre une fois pour toutes.

IUn seul verre, un, seul, et au lieu de planer, je tombe, je tombe, sans réyussir à voir l'écran, sans voir vraiment mes doigts courir sur le clavier.


Impossible de faire les courses sans dépenser au moins 75 euros de ma poches ces temps ci. Je me détruit. Et quand je n'en ai plus assez, c'est mon ex mari qui paie. trop. Demande de tutelle sans motif? Vraiment? Je bousille tout ce qui m'entoure.

Un ami qui ferait mieux de me foutre à la porte. Je serais mieux à Breuty, chez les dingues.

Veux plus de ma famille, veux plus de personne, veux être shootée au Théralène et dormir jusqu'à la fin des temps de merde. Veux être irresponsable, déresponsabilisée, sombrer.

Je veux un nouveau shoot d'alcool, je veux de la codéine, quitte à dormir, je veux oublier le lisier qui me pleut dessus depuis que j'ai deux ans. Trente années de merde liquide qui coule dans mes veines. Je veux me noyer dans ma douche, alors que je n’arrive toujours pas à me laver tous les jours, tous ces fouitus jours!!! Je veux crever sous une douche er jeveux vivre et oublier. Je veux renaître vierge de tout, de mes drames, de mes angoisses, des tortures, des peurs.

Un seul putain de verre.
Un seul!!!

Deux putains de verres glacés
Il aura au moins les verres


Le soleil dans le jardin et la pluie sur mon visage

Saloperie de vie de merde