jeudi 13 août 2015

Emotions, amitié, confiance...

Les émotions sont traîtresses. Les émotions négatives, violentes, comme la colère, la frustration, la déception... nous mènent parfois à commettre des actes que nous regrettons par la suite. Mais les émotions "positives" aussi. Surtout quand, comme moi, on est en quête d'attention de la part des autres...
Il a été gentil avec moi, tendre? C'est un ami!!!
Non.
L'amitié repose sur d'autres critères que la gentillesse ou la sympathie. Un respect réciproque est nécessaire, par exemple...

J'ai trouvé récemment un texte que j'ai beaucoup aimé (auteur inconnu), et j'ai envie de le partager ici...

Le psychologue américain Robert Sternberg, professeur à l'université de Yale, a publié en 1986 une très intéressante "théorie de l' amour" qui, outre le fait d'avoir marqué durablement les esprits, a su proposer un modèle à la fois pertinent et rigoureux pour analyser cette émotion si délicate à identifier. Selon Sternberg, l'amour profond est le fruit d'un équilibre parfait entre trois éléments : l'engagement, l'intimité et la passion. Si l'un ou l'autre de ces éléments vient à manquer dans une relation entre deux êtres, on peut certes parler d'amour mais pas de la même façon et en tout cas pas d'amour profond.
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L'engagement est la reconnaissance par quelqu'un qu'il éprouve des sentiments sincères et de l'attachement pour une autre personne. Comme s'il passait un pacte avec lui-même, il prend la décision de tout faire pour cultiver ce sentiment envers l'autre personne. Le niveau d'engagement dans un couple croît assez lentement au début de la relation, puis se stabilise progressivement pour ne plus retomber. Dans le cas d'un couple qui échoue (séparation), soit le niveau d'engagement n'a pas eu le temps de se stabiliser, soit des facteurs extérieurs (rencontre avec une autre personne) ou psychologiques (rejet de la routine, etc...) sont venus contrarier cette stabilité.

L'intimité peut être définie comme un besoin de rapprochement, une volonté de proximité et une envie de connexion avec une autre personne. Dans une relation, l'intimité suit la passion et précède l'engagement. Elle évolue lentement et décroît progressivement jusqu'à un niveau relativement bas. Toutefois, des changements de circonstances dans le couple réactivent épisodiquement le niveau d'intimité et peuvent même lui permettre de dépasser le stade maximum qu'il avait atteint précédemment.

La passion est un véhicule psychologique puissant qui se définit par un attrait conscient pour une autre personne, caractérisé par une attirance physique irrésistible et une volonté d' amour charnel. La passion tend à être intense au début d'une relation et progresse rapidement jusqu'à se stabiliser du fait de l'habitude. A la suite d'une rupture amoureuse, la capacité d'un individu à connaître la passion disparaît totalement pendant une période plus ou moins longue jusqu'à ce qu'il puisse assumer complètement la sensation de perte.

Voici à présent comment, selon Sternberg, peuvent s'associer ces trois éléments et le sentiment qu'induit leur combinaison.

- Intimité seule = Amitié
- Engagement seul = Partenariat
- Passion seule = Désir
- Engagement + Intimité = Complicité
- Intimité + Passion = Romantisme
- Passion + Engagement = Admiration
- Engagement + Intimité + Passion = Amour

mardi 11 août 2015

Euphorie délétère de l'alcool

J'ai commencé à boire avec l'arrivée de la maladie de mon (ex) mari [certes, nous ne sommes pas divorcés, mais l'esprit a ses lois que la Loi ne peut connaître].

À l'heure où j'écris ces lignes, je suis en état d'ébriété. Pas pour gourmandise pour l'alcool (Whisky et liqueur de citron) mais par gourmandise pour cet état planant où me met la substance. J'ai fais ça avant ma séparation, plus d'une fois, avec du Gin, du Rhum, du Whisky à la crème de cassis, avec du rhum blanc et du sirop de sucre, pour que l'effet soit immédiat.
Je cherche à planer, ni plus, ni moins.
Je suis une droguée et bien que sous l'emprise de l'alcool, je pleure.
Je sais que je suis une loque de 80 kilos.
L'alcool me rend gaie, habituellement. Je plane, tout disparait, la souffrance, la tristesse, le poids de tout, moi y comprit.
Mais je ne peux pas, je ne peux plus continuer comme ça.
J'ai déjà promis que je ne me tailladerais plus...
J'ai déjà promis que je ne me gratterais plus jusqu'au sang...
Il me reste à promettre de ne plus m'enivrer en cachette, que ce soit à la codéine ou à l'alcool.

Je ne suis pas alcoolo-dépendante. Pas "alcoolique" cliniquement. Pas besoin de sevrage, pas de risque de delirium tremens et autres symptômes de sevrage. Dur de renoncer, certes, d'accepter de ne plus me faire planer comme ça.*
Au secours!!!
Je me noie.
Dans un verre de Sky, après avoir longtemps hésité, ce matin,  au rayon des alcools titrant à plus de 40°...l y a à peine une heure, en réussissant à ne rien acheter, sauf de quoi combler ma compulsion alimentaire. Desserts glacés danbs de jolis verres. Pas de place au congélo, connasse!!!

Mon Ange Gardien ne sait pas du tout dans quelle merde il s'est engagé et j'aimerais l'épargner, mais je ne peux plus.
Pas de secrets.
C'est la première fois que je me met la tête à l'envers depuis que je suis ici, chez lui.
Je me déteste. Je suis une merde, sans volonté, sans r&sistancve, sans barrières. J'ai le sentiment d’abuser de sa gentillesse. J'ai le sentiment de défier la confiance qu'on m’accorde ici bas. Je ne suis qu'une loque qui sait faire bonne figure. J'ai mal partout comme si on me déchiquetait de l'intérieur,. Mais c'est moi qui me déchiquète, parce que sous mon désir de vivre ke voudrais mouroir, ^pour toujours, pour jamais, pour cesser d'être inutile au monde et en, disparaitre une fois pour toutes.

IUn seul verre, un, seul, et au lieu de planer, je tombe, je tombe, sans réyussir à voir l'écran, sans voir vraiment mes doigts courir sur le clavier.


Impossible de faire les courses sans dépenser au moins 75 euros de ma poches ces temps ci. Je me détruit. Et quand je n'en ai plus assez, c'est mon ex mari qui paie. trop. Demande de tutelle sans motif? Vraiment? Je bousille tout ce qui m'entoure.

Un ami qui ferait mieux de me foutre à la porte. Je serais mieux à Breuty, chez les dingues.

Veux plus de ma famille, veux plus de personne, veux être shootée au Théralène et dormir jusqu'à la fin des temps de merde. Veux être irresponsable, déresponsabilisée, sombrer.

Je veux un nouveau shoot d'alcool, je veux de la codéine, quitte à dormir, je veux oublier le lisier qui me pleut dessus depuis que j'ai deux ans. Trente années de merde liquide qui coule dans mes veines. Je veux me noyer dans ma douche, alors que je n’arrive toujours pas à me laver tous les jours, tous ces fouitus jours!!! Je veux crever sous une douche er jeveux vivre et oublier. Je veux renaître vierge de tout, de mes drames, de mes angoisses, des tortures, des peurs.

Un seul putain de verre.
Un seul!!!

Deux putains de verres glacés
Il aura au moins les verres


Le soleil dans le jardin et la pluie sur mon visage

Saloperie de vie de merde