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vendredi 19 août 2016

Mes besoins, suite...

Jeudi soir, 23h et des brouettes.

Seule dans le lit. Un crayon dans une main, un calepin dans l'autre.

J'essaie de mettre des mots sur ma détresse, qui dure depuis des semaines.
Je voudrais retrouver ma vie, mais je ne sais pas comment faire ça "bien".
Je voudrais que personne ne souffre. Ni lui, ni moi. Moi, c'est foutu... Mais éviter à l'autre de souffrir n'est pas une raison valable pour rester à ses cotés.

Je sais depuis des semaines que je vais partir.
Je ne cesse de me fixer des échéances.
Il y a des moments de "mieux", alors je recule.
Tôt ou tard, il faudra sauter le pas, de toute façon.

Je ne vois pas bien ce que nous partageons vraiment.
J'aimerais qu'il soit là pour me le dire.
J'aimerais qu'il me donne des raisons valables et rationnelles qui me donneraient envie de continuer dans cette relation... Mais il n'est pas là.
Je n'ai plus envie de continuer à essayer.
J'ai juste envie de fuir le plus totalement et fermement possible.
Sans me retourner, cette fois-ci.
 

J'ai écris beaucoup avant de réussir à écrire que...


J'ai vraiment besoin d'être seule au gouvernail de ma propre vie.

J'ai besoin de n'avoir à m'occuper que de moi, de n'être responsable que de moi.

J'ai besoin d'être autonome et indépendante, autant que possible.

J'ai besoin de faire ma propre route.

J'ai besoin d'affection, de tendresse, de désir, certes. J'ai besoin de me sentir aimée, besoin d'aimer, aussi, mais pas au prix d'un mal-être permanent.
Aucune affection ne justifie de se faire du mal.

J'ai besoin de remettre de l'ordre dans le chaos qui me sert de vie.
J'ai besoin de trouver un sentiment de sécurité dont je ne bénéficie plus depuis trop longtemps.

J'ai aussi besoin de cesser de faire des plans sur la comète sur un "plus tard" au cotés d'une personne en compagnie de laquelle je ne me sens pas si bien que ça.

J'en ai marre de devoir m'asseoir sur mes priorités de vie et de me laisser envahir par les soucis des autres.

J'en ai marre d'avoir l'air entourée et de me sentir plus isolée que jamais.

J'en ai marre de m'exposer à toutes sortes de choses qui me font du mal, comme la fumée de tabac, la procrastination des autres alors que j'essaie d'échapper à la mienne, les soucis d'argent, la solitude qu'on ressent à être assit en permanence à coté d'une personne avec qui on pourrait bricoler (mécanique, travail du bois, électricité...), s'occuper dans le jardin, communiquer, être dans l'intimité...

J'en ai marre de rendre des services qui me pèsent chaque fois plus.
Je ne me sens plus valorisée, juste exploitée.
L'impression d'être la "bonne poire", qui se laisse avoir, ça suffit.
Je ne veux plus être la "solution de secours" pour pallier à certaines insuffisances.
J'ai aussi besoin d'être dans l'action, et non de m'enfoncer de plus en plus dans l'inertie, entraînée par une relation qui m'apporte décidément bien peu de choses positives.

J'en ai marre de vivre dans l'instabillité et les attentes insatisfaites.
Je préfère ne plus rien attendre, et partir.

On ne peut pas ressentir toutes ces choses en étant vraiment amoureux.
Si cette relation est à sens unique, à quoi bon ?
Si cette relation me fait souffrir, pourquoi insister ?

Je crois que là bas, je n'ai oublié qu'une boite de thé.


dimanche 26 juin 2016

Solitaire... ou limiter ma souffrance quotidienne.

J'ai besoin de l'écrire, comme si je pouvais effacer la culpabilité de mon cœur, comme si ça pouvait combler le vide.

Je ne suis décidément pas bien "en couple".
J'ai besoin de rester seule, j'ai besoin d'être seule.


Pourquoi ai-je donc tellement de mal à le faire comprendre avec ça, pourquoi est-ce que j'amène malgré tout les autres à penser que je suis bien, alors que ça n'est pas tout à fait"ça" ? 

Malgré ce que certaines personnes en pensent, je n'arrive pas à fonctionner sans me poser des questions ou sans être envahie émotionnellement par les préoccupations des autres.
C'est pour cela que je me sens mieux seule, je crois.
J'ai déjà mes préoccupations à gérer. Lorsque s'y ajoutent celles de personnes à qui je suis attachée, je ne tourne plus rond.

Une nouvelle rupture...
Les personnes n'y sont pour rien.
C'est moi qui suis en cause.
Troubles de l'attachement, comme le dit ma psychiatre ?
Peut être bien...
En tout cas le problème dans les relations que j'ai pu avoir, ça a souvent été moi, quand même.
C'est ce que j'éprouve.
Le schéma se répète, de loin en loin.
Je suis bien avec quelqu'un, il ou elle m'accorde de l'intérêt, du temps, des sentiments.
Je répond positivement.
Mais quand on se rapproche trop, ça devient compliqué.
J'essaie de dire que ça ne va pas, mais au lieu de ça, je délivre des "je t'aime" par douzaines...
C'est un processus qui peut durer des semaines, des mois. C'est très anxiogène.
Plus le temps passe et plus j'appréhende le fait d'exprimer mes doutes, mon besoin de prise de distance...
Trop de culpabilité à l'idée de rendre l'autre malheureux.
Pourtant je me rends malheureuse moi même, en laissant les choses telles quelles. Mais c'est une souffrance choisie.

C'est dur d'être ainsi.

Pendant des années, j'ai culpabilisé d'être solitaire.
J'avais peur du monde, de la société, des autres êtres humains.
J'ai toujours peur, mais moins qu'avant.
Je commence à comprendre mes difficultés, ce qui rend le monde moins effrayant.

À force de culpabiliser d'être solitaire, j'ai haïe ma solitude.

Non que j'ai tenu particulièrement à vivre en compagnie des autres...
Mais je me sentais stigmatisée par ma solitude.

J'ai toujours aimé les échanges avec des tiers, pour discuter des sciences, sciences techniques, sciences humaines. Ce genre d’interactions me plait beaucoup.

Par ailleurs je suis faite de chair et de sang, d'un réseau nerveux avec des zones sensibles, de multiples substances chimiques dont les hormones et phéromones.
Le désir est présent en moi, depuis longtemps.
La sexualité est une chose naturelle.
C'est une forme d’interaction comme une autre.

Seul problème : pour arriver à l'expression de ce besoin humain de partager de tendres moments, des interactions sociales sont nécessaires.
Il fut un temps où cela pouvait être vraiment problématique, pour des personnes comme moi, qui ont du mal à interagir avec les autres, mais qui ont pourtant des désirs physiques...
Aujourd'hui, il y a Internet et sa diversité de sites de rencontres, pour tous les gouts et dans tous les styles.

J'ai utilisé ce moyen dès que j'ai pu.
À quelques exceptions près, c'est de cette façon que j'ai rencontré toutes les personnes avec qui j'ai échangé du plaisir et de beaux moment.

Même mon mari, je l'ai rencontré via Internet, c'est dire.
Cette relation était une erreur. La vie a deux m'a toujours été pesante, mais je ne savais pas comment y échapper. J'ai toujours été exagérément démonstrative. Des tonnes de je t'aime.
Au fond de son lit un macho s'endort
Qui ne l'aimera pas plus loin que l'aurore
Mais elle s'en fout elle s'éclate quand même
Et lui ronronne des tonnes de "Je t'aime"
C'est un peu ça. Le macho en moins.
Les autres ont toujours été plus amoureux de moi que moi d'eux.

Chaque fois qu'on m'a dit "je t'aime", je suis pourtant tombée dans le panneau...
Dans mon besoin infini d'être aimée et comprise, je me suis laissée aimer, jusqu'à m'étouffer moi même avec mes tentatives de ressentir les "bonnes" choses.

Qu'ai je donc, d'ailleurs, à faire ainsi tomber amoureux les autres?
Certaines trouveraient ça super... pour moi c'est une sorte de malédiction.
Je ne veux pas qu'on tombe amoureux de moi.
Être appréciée, désirée, être trouvée sympathique, rigolote, intéressante, fréquentable, que j'inspire de la tendresse, de l'affection, de l'attachement... oui.
Mais ne tombez pas amoureux, S.V.P.
Comment dire à quelqu'un qui me déclare sa flamme que moi, je l'aime bien, j'ai de l'amitié, du respect, de la tendresse, du désir... mais que je ne comprend pas l'intérêt d'être amoureuse? L'amour, ça me fait souffrir. Je ne souhaite pas souffrir davantage que je souffre déjà. Alors l'amour, ça ne me sert à rien, à part avoir des problèmes...

Comment expliquer à une personne que je ne développe pas ce désir de fusionner ma vie avec la sienne ?

Je ne veux pas qu'on "tombe en amour" pour moi.
Je ne suis pas intéressée par une vie à deux.
Je veux vivre, sans blesser les autres, heureuse si je le peux, malheureuse le plus souvent... mais en restant "célibataire".

J'ai eu pas mal  "d'histoires d'amour", en une vingtaine d'années...
Mais comme le chante si bien Catherine Ringer, les histoires d'amour finissent mal, en général. Surtout quand l'autre aime plus que l'on ne l'aime...

J'ai toujours été soulagée par les ruptures, qu'elles soient de mon fait ou initiées par mes partenaires.
Je retrouve alors ma liberté d'être moi même.

Car quand je suis "en couple", je fais malheureusement bien plus attention à l'autre qu'à moi même. Je m'oublie.
J'essaie de composer un personnage qui correspondrait aux attentes supposées de l'autre.
J'ai parfois l'air totalement égoïste, narcissique, et pourtant c'est tout le contraire.
Je culpabilise en permanence de mes besoins de solitude, de mise en retrait, de mes envies de dormir seule, de mon désir de faire chambre à part, de mon besoin de mener mes affaires personnelles selon mes envies...
Dans mes vies de couple, je me suis habituée à me restreindre, me freiner, m'effacer, m'étouffer.
Puis je cale.
Avec plus ou moins de violence, plus ou moins de dégâts.

Être en couple, pour moi, c'est m’inquiéter d'une foultitude de choses qui pourtant ne me concernent pas. J'essaie de me caler au mieux sur les horaires de l'autre, ses habitudes alimentaires, sa manière de penser. J'ai peur de commettre des impairs, de décevoir l'autre. Je passe pour être fusionnelle, alors que ça ne me ressemble pas.
Simplement j'ai un besoin désespéré de communiquer.
À coté de ça, je garde en permanence mon besoin fondamental de rester moi même, d'être libre, seule et solitaire, jusqu'à être en colère contre l'autre parce que je me sens "prisonnière" d'une relation dont je ne me sens pas actrice. La "relation" n'est qu'une illusion, pleine de vide. Les dés sont pipés.
Ma substance réelle reste en dehors de la relation.

Finalement je crois que j'ai très longtemps eu si peur d'être seule que dès que quelqu'un m'apportait du réconfort ou une certaine forme de sécurité, cette personne trouvait grâce à mes yeux. Mais ce n'est qu'une illusion de l'Amour.

La réalité toute crue est que je ne sais pas gérer le fait d'être "en couple".
Pour moi, 1+1=3. C'est à dire "toi"+"moi"= "toi"+"moi"+"nous".
1+1=1, ça ne marche pas du tout.

J'ai besoin de garder ma vie pour moi, de ne pas référer de mes projets ou intentions à une autre personne. J'ai besoin de savoir que je suis totalement libre de faire mes propres choix, d'avoir mes propres routines, mon propre rythme de vie.
À 34 ans, je continue de préférer dormir seule qu'accompagnée.
Pendant mes dix années de vie commune, j'ai très souvent rêvé de faire chambre à part, sans jamais oser en parler.
Encore de nos jours, malgré l'évolution de la société, les relations physiques vont souvent de pair avec les relations amoureuses.
Très tôt, je me suis sentie en désaccord avec ce principe.
On peut désirer sans aimer, non?

Facile à dire.
Pas facile à faire.
Il faut une bonne dose de force de caractère, pour réussir à rester célibataire, en fin de compte!
Ou un certain nombre d'expériences pas trop réussies.
Je n'ai pas la première.
J'ai eu les autres.

Toute personne qui se sent mieux seul qu'accompagné a le droit de préférer garder son indépendance, sa liberté d'aller et venir, ses habitudes, son mode de vie, sans avoir envie de "tout" partager avec quelqu'un d'autre, sans avoir envie de cohabiter avec qui que ce soit, sans chercher à sortir semaine après semaines avec la même personne, sans partager les mêmes repas, encore et encore et encore...

J'ai le sentiment profond que mes traits de personnalité intrinsèques sont incompatibles avec une vie à deux.
J'ai beaucoup trop besoin de me sentir libre, de me sentir seule "à bord". Je n'aime pas le travail d'équipe.
J'ai besoin de solitude et de liberté.
Libre de rester chez moi ou d'aller à la salle de sport.
Libre d'aller et venir, sans rendre de comptes à personne, sans me sentir captive d'une forme de relation qui ne me convient vraiment pas.

Pour moi il s'agit moins d'être heureuse que de ne pas être trop malheureuse, en fait.
Limiter ma souffrance quotidienne .

Libre d'être différente...


 Libre d'être seule...



mercredi 13 avril 2016

La Vie n'est pas un long fleuve tranquile...

><
Je commence à passablement me connaître. Quand je dors tout le temps, il y a un soucis. Je compense quelque chose. Or, j'ai dormi beaucoup jeudi dernier, dimanche après midi et beaucoup lundi aussi. Et ce matin je me suis réveillée à 6h30 puis j'ai comaté jusqu'à 9h30.

Je crois savoir ce que je compense, et j'ai pas envie.

Je veux pas. Je fais l'autruche. Je suis triste. J'ai pas envie de ça.

Pourtant il y a mon cerveau qui essaie de communiquer avec moi et je fais la sourde oreille. Bordel je me sens bien avec lui!!! "Pour dormir?" il me demande, le petit con avec ses synapses partout...
Ben heu.. non ! pour être avec lui !
"Ben ça se voit pas, la marmotte!", il me répond, le petit con... "en plus tu compense chaque fois que tu le vois... tu roupille 9 voire 10 heures d'affilé".... crénom de non, tu vas te taire, ciboulot de mes deux?
"Et pis tu compense pas quand vous sortez, que vous voyez des gens nouveaux, qui te font kiffer, tu trouve pas ça bizarre ?".

Tais toi, tais toi, tais toi, tais toi...

Merde.
T'es moi, bordel, t'es moi, t'es moi, t'es moi... Bhouhouhouhouhou (grosses larmes qui coulent partout).

T'est un vilain cerveau, je te fais la tête, na !
"Tu peux pas, je suis toi, je te signale... je suis pas une voix dans ta tête, je suis tes propres pensées, qui fulgurent à chaque seconde... tu crois pas que tu lui donne de faux espoirs? Hier qu'est'ce t'as foutu, encore, à réactiver ton compte NL? T'es conne ou quoi ? Tu as pas encore compris pourquoi tu as tes petits soucis de santé ?"

Tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi, tais toi...

Et comment je fais pour le lui dire moi?

Par un lâche billet sur mon blog où j'essaie de lui expliquer que je me bats avec moi même, mais que moi même l'emporte, et que c'est le morceau qui veux que je reste vraiment vraiment vraiment célibataire...?

Je l'aime quoi.
"T'es sûre?"
Ben en amour, j'ai jamais été durablement sûre de rien...

Je veux pas, fout moi la paix.
"Tu sais bien que c'est ça que tu veux"... "tu l'aime, c'est ton chéri, mais tu n'y arrive pas... il n'y est pour rien, c'est toi qui est comme ça. C'est tout."

Non, c'est pas tout. C'est dégueulasse, quelque part. Je ne veux pas l'abandonner.
"Tu ne l'abandonne pas, tu essaie de vivre en accord avec toi même."

Mais ça fait mal, bordel!

"Oui, ça je sais... Mais tu ne peux pas le laisser dans l'illusion, continuer à lui mentir..."

Je ne lui mens pas.

"Non. Juste par intermittence. Je sais très bien que tu es toujours sincère à l'instant "T" où tu dis les choses. Mais il faut que tu soi honnête avec toi à 100%, aussi, pour que tu t'épanouisse, tu le sais. C'est comme ça, c'est tout. Je sais que c'était plus simple quand ils habitaient à l'autre bout de la France, mais là il habite à 20 bornes et passe devant chez toi tous les jours... tu dois faire avec. Il peut rester un pote."

Non, je suis pas sûre de le supporter.
J'ai essayé, on voit ce que ça donne :
Un dialogue de mes deux (lobes cérébraux), pour essayer de me convaincre que pour l'instant mon équilibre émotionnel prime sur... sur la peur de faire souffrir quelqu'un que j'aime, mais avec qui je souffre à chaque instant, parce que je l'aime mais que je ne supporte plus de le fréquenter.

Pffff... Il y a quelqu'un sur la toile qui arrive à me suivre?
SVP, ce(s) quelqu'un(s) peuvent me donner un conseil avisé?

Non? Une fois... deux fois....... trois fois !
Démerde toi, Ségo.


Rhaaaaaaaaa.
Et crotte de bique mauvais choix, j'aime l'odeur...
Chiotte de vérole (merci papa pour tes expressions de dépit si imagées...).

J'en peux plus, c'est vrai.
Je voudrais.
Mais je n'en peux plus, vraiment.
J'ai mal. Si je m'écoutais, je me gratterais au sang, mais je ne veux plus jamais faire ça de ma vie.
Si je peux tenir une promesse que je lui ai faite, c'est bien celle là.

Et merde.

Je suis pas complètement lâche...
Ce n'est pas via ce billet qu'il l'aura apprit...

Volontairement mariée, séparée, célibataire, nulligeste.

Bon, en même temps c'est ce à quoi j'aspire depuis des années, alors pourquoi je chiale?
Même pas de chats pour me faire des câlins...



Edit : J'ai causé avec moi même et j'ai décidé que :

Lui, je ne veux pas qu'il sorte de ma vie  !
Alors il y reste.
C'est tout.

mardi 1 mars 2016

Leçons

Quiconque cherche à me donner des conseils sans que je les lui ai demandé, présumant me connaître ou me comprendre, commet une erreur. C'est plus fort que moi, je le vis comme une agression, une leçon... Tous nous sommes différents, aucun problème personnel n'a de solution "universelle". Quiconque commet cette erreur avec moi de penser pouvoir m'aider en fonction de son propre vécu, me perd un peu, me perd beaucoup.

♦♦♦

De tout temps, en tout lieu
jamais je n'ai supporté,
de quelque genre qu'ils soient,
les donneurs de leçons.

Ils regardent sans voir,
écoutent sans entendre,
observent sans comprendre,
conseillent, inconscients.

Il croient en leur expérience
étalon à leurs yeux
de ce qui convient ou non,
même quand il ne s'agit pas d'eux.

Il ont leurs idéaux
et bien souvent les comparent,
à ceux des autres
qui pourtant n'ont pas la même histoire.

C'est Humain sans doute.
Malgré tout, de tout temps,
jamais je n'ai supporté
les donneurs de leçons.

Ce qu'il faut manger, ce qu'il faut boire,
comment s'habiller,
comment présenter...
quelles ambitions avoir,
sans se gêner parfois
pour dénigrer celles, toutes autres
 que les tiers peuvent avoir.

À ce jour, mon ambition première
reste mon épanouissement.

Depuis quelques années déjà,
les conseils et autres aides,
je sais les solliciter.

Ensuite je suis seule juge
pour les appliquer.

Le premier respect,
face à l'autre quel qu'il soit,
est de l'écouter,
de comprendre qui il est.

L'autre, quel qu'il soit,
ce n'est pas vous,
ce n'est pas moi.

Personne ne peut présumer,
des besoins fondamentaux
d'une personne, quelle qu'elle soit.

Voilà pourquoi les donneurs de leçons,
je ne les supporte pas.

J'aime les gens et m'efforce de leur montrer mon respect,
mais parfois, plutôt que serrer les dents,
je préfère m'en aller ;
les laisser seuls
avec leurs conclusions
plus ou moins hâtives,
leurs belles théories,
sur ce qui me faudrait, ce qui m'épanouirait.

Les donneurs de leçons,
je les écarte de moi.

Je leur demande pardon,
je m'excuse par avance,
pour tous ceux qui par ces mots,
croient se reconnaître.
En aucun cas je ne veux moi même,
leur donner une leçon.

Juste suivre ma route, écrire mon chemin, choisir mes conseils, construire mon "demain"...



vendredi 29 mai 2015

Il ne veut pas divorcer...

Tout est dans le titre.

 Soit.

Je suis allée au commissariat central et j'ai fais une main courante.

En résumé, il est écrit que mon mari souffre d'une grave maladie neurodégénérative, qu'il bénéficie de nombreux soins à domicile dont des aides aux repas et de gardes de nuit. Cela dit encore que depuis le début de sa maladie, j'ai vu son état se dégrader et que la situation au domicile est devenue insupportable. Au point que j'ai été hospitalisée 25 jours en clinique psychiatrique, pour épuisement généralisé et dépression. Sortie le 03 avril 2015 de cette structure, il m'a été impossible psychologiquement de réintégrer le domicile conjugal, ne me sentant plus capable de faire face à la situation.

Je voulais engager une mesure de séparation, mais mon époux s'y opposant, j'ai laissé tomber, déjà bien trop enfoncée dans de diverses procédures.

Mes parents ayant eue la chouette idée (et l'opportunité au bon moment) d'acquérir une "résidence secondaire" à Angoulême intramuros, c'est là que je suis hébergée depuis début mai, après une itinérance entre le domicile actuel de mes parents et celui de ma sœur aînée.

Je suis donc bel et bien séparée, après dix ans de vie commune, de doutes, de certitudes, de lâchetés, de crises et de réconciliations.
Je respire ! ! !
Je vis !
Je m'active, je sors, je fais des progrès fulgurants!!!

...
Bien sûr, nous sommes toujours mariés. Mais ce ne sont que des mots sur des papiers.
Bientôt, je serais sous curatelle renforcée (le 21 octobre 2015) et on cessera enfin de me tenir pour responsable de la vie quotidienne de mon mari... d'ailleurs sous sauvegarde de justice depuis le

J'ai longtemps cru que je serais assez forte pour affronter la maladie, mais c'était une illusion.

La fuite est ma planche de salut.